Résumé : |
Ce rapport place la mission dans son contexte géopolitique et juridique et met en évidence l'attitude des autorités libanaises face à la question de l'immigration. Dans le cas des demandeurs d'asile non-Palestiniens, les deux chargés de mission décrivent "une réalité accablante" qui ne garantit pas le respect des droits humains fondamentaux. Une réalité qui découle, par ailleurs, d'un contexte régional et international dramatique. L'accent est également mis sur les difficultés de communication du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), tant avec les autorités libanaises qu'avec les réfugiés, qui entravent grandement son action en faveur de ces derniers. Outre le Liban, pays de transit, les auteurs évoquent la situation en Syrie, comme pays de passage en amont des réfugiés, mais également en Europe, aux États-Unis, au Canada, ou encore en Australie, en tant que pays de destination finale. Là aussi, les dysfonctionnements sont nombreux et la politique d'accueil reste floue. Suivent des recommandations à l'attention des différentes parties concernées. |