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[article]Pour une analyse géographique des catastrophes : le cas du séisme du 8 septembre au Maroc - In : THE CONVERSATION, 15 septembre 2023 (15/09/2023), 15/09/2023,
Le terrible séisme survenu au Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023 rappelle la nécessité de procéder à une analyse géographique des catastrophes pour comprendre comment peut se déployer l'aide d’urgence. La polémique stérile sur l’aide internationale a masqué la réalité du territoire touché et les spécificités du déploiement des secours d’urgence en zone de haute montagne. Il s’agit d'abord de bien comprendre la transformation accélérée des territoires impactés. L’épicentre du tremblement de terre se trouve à 70 km au sud de Marrakech, au cœur du Haut-Atlas marocain, une vaste zone qualifiée improprement de "pauvre, reculée, oubliée, figée dans un présent ethnographique". Or cette région n’a pas été oubliée par les autorités marocaines et a connu de profondes transformations (arboriculture, tourisme rural autour du massif du Toubkal, construction du barrage de Ouirgane). Toutefois, les transformations dans les pratiques agricoles et les activités liées au tourisme n'ont pas compensé la perte d'emplois, qui a entraîné un exode massif des jeunes hommes et une mutation de l'habitat local (les demeures historiques au cœur de villages fortifiés ont été progressivement délaissées ou peu entretenues). Vu l’ampleur de la zone géographique touchée par le séisme en relief montagneux, de nombreuses localités ne sont accessibles que par quelques routes particulièrement endommagées par le séisme. Les autorités marocaines ont dû opérer des choix d’intervention dans les lieux les plus accessibles avec le plus de victimes, sans recourir à l’intervention internationale qui n'a pas plus de garantie d’efficacité. https://theconversation.com/pour-une-analyse-geographique-des-catastrophes-le-cas-du-seisme-du-8-septembre-au-maroc-213668
[article]
Titre : Pour une analyse géographique des catastrophes : le cas du séisme du 8 septembre au Maroc Type de document : document électronique Auteurs : David GOEURY Année de publication : 2023 Note générale : Photographie : Village d’Imi N’Tala, près d’Amizmiz, le 12 septembre 2023. Le séisme aurait fait près de 3 000 morts. Une carte du Maroc, photographies, liens sitographiques, lien vers la vidéo "Séisme au Maroc, le difficile travail des secours" (France Info), Youtube (2 mn. 19). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Aide d'urgence ; Aide humanitaire ; Catastrophe naturelle ; Coopération internationale ; Géographie ; Montagne ; Politique de coopération
Thésaurus Géographique
MarocRésumé : Le terrible séisme survenu au Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023 rappelle la nécessité de procéder à une analyse géographique des catastrophes pour comprendre comment peut se déployer l'aide d’urgence. La polémique stérile sur l’aide internationale a masqué la réalité du territoire touché et les spécificités du déploiement des secours d’urgence en zone de haute montagne. Il s’agit d'abord de bien comprendre la transformation accélérée des territoires impactés. L’épicentre du tremblement de terre se trouve à 70 km au sud de Marrakech, au cœur du Haut-Atlas marocain, une vaste zone qualifiée improprement de "pauvre, reculée, oubliée, figée dans un présent ethnographique". Or cette région n’a pas été oubliée par les autorités marocaines et a connu de profondes transformations (arboriculture, tourisme rural autour du massif du Toubkal, construction du barrage de Ouirgane). Toutefois, les transformations dans les pratiques agricoles et les activités liées au tourisme n'ont pas compensé la perte d'emplois, qui a entraîné un exode massif des jeunes hommes et une mutation de l'habitat local (les demeures historiques au cœur de villages fortifiés ont été progressivement délaissées ou peu entretenues). Vu l’ampleur de la zone géographique touchée par le séisme en relief montagneux, de nombreuses localités ne sont accessibles que par quelques routes particulièrement endommagées par le séisme. Les autorités marocaines ont dû opérer des choix d’intervention dans les lieux les plus accessibles avec le plus de victimes, sans recourir à l’intervention internationale qui n'a pas plus de garantie d’efficacité. En ligne : https://theconversation.com/pour-une-analyse-geographique-des-catastrophes-le-ca [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83938
in THE CONVERSATION > 15/09/2023 (15 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38417 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40810 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]PFAS : les pailles "écologiques" contiennent aussi ces "polluants éternels" potentiellement dangereux - In : THE CONVERSATION, 13 septembre 2023 (13/09/2023), 13/09/2023,
Les pailles en papier et en bambou sont souvent présentées comme plus écologiques que celles en plastique. Cependant, une récente étude réalisée par des chercheur·ses belges a révélé que ces ustensiles "durables" contiennent des produits chimiques potentiellement toxiques, les polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles (PFAS) ou "polluants éternels". Le PFAS le plus souvent détecté dans les pailles est l’acide perfluorooctanoïque, dont la fabrication a pourtant été interdite dans l’Union européenne depuis 2020. Ce produit se retrouve malheureusement dans des produits recyclés, ce qui explique la présence de PFAS dans les pailles testées : cette contamination pourrait être le résultat de l’utilisation de plantes cultivées sur des sols pollués par des PFAS ou bien être due à l’utilisation de papier recyclé dans lequel ces substances étaient présentes. https://theconversation.com/pfas-les-pailles-ecologiques-contiennent-aussi-ces-polluants-eternels-potentiellement-dangereux-213476
[article]
Titre : PFAS : les pailles "écologiques" contiennent aussi ces "polluants éternels" potentiellement dangereux Type de document : document électronique Auteurs : Ovokeroye ABAFE Année de publication : 2023 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Alimentation ; Écologie ; Industrie chimique ; Matière première ; Pollution ; Recyclage ; Prévention des risques ; SantéRésumé : Les pailles en papier et en bambou sont souvent présentées comme plus écologiques que celles en plastique. Cependant, une récente étude réalisée par des chercheur·ses belges a révélé que ces ustensiles "durables" contiennent des produits chimiques potentiellement toxiques, les polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles (PFAS) ou "polluants éternels". Le PFAS le plus souvent détecté dans les pailles est l’acide perfluorooctanoïque, dont la fabrication a pourtant été interdite dans l’Union européenne depuis 2020. Ce produit se retrouve malheureusement dans des produits recyclés, ce qui explique la présence de PFAS dans les pailles testées : cette contamination pourrait être le résultat de l’utilisation de plantes cultivées sur des sols pollués par des PFAS ou bien être due à l’utilisation de papier recyclé dans lequel ces substances étaient présentes. En ligne : https://theconversation.com/pfas-les-pailles-ecologiques-contiennent-aussi-ces-p [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83933
in THE CONVERSATION > 13/09/2023 (13 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 35310 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40807 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Concilier ambition climatique et concurrence mondiale : quel rôle pour le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ? CAMERON, Aliénor ; BAUDRY, Marc - In : THE CONVERSATION, 6 septembre 2023 (06/09/2023), 06/09/2023,
Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de mai 2023 vise à endiguer le contournement par les entreprises fortement émettrices de gaz à effet de serre du règlement européen sur les normes environnementales. Il complète l’EU-ETS (European Union Emission Trading System) qui constitue la clé de voute de la politique climatique de l’Union européenne (UE), avec la fixation d'un plafond annuel global d’émissions ou "quotas". Or La tarification n’est pas homogène au sein de l’UE car chaque pays membre peut compléter le dispositif par des contributions nationales. Par ailleurs, la tarification moyenne du carbone étant bien plus élevée en Europe que dans le reste du monde, la menace de délocalisation des activités polluantes ou de substitution par des importations pèse sur les industries européennes. Il apparaît alors crucial de rétablir les conditions d’une concurrence juste entre entreprises de l’UE et hors UE. C’est ce que vise le MACF : pour tout produit importé relevant de secteurs couverts par l’EU-ETS, ce mécanisme impose que chaque tonne de carbone émise fasse l’objet de l’achat d’un certificat à un prix fixé à la moyenne hebdomadaire du prix d’un quota sur l’EU-ETS. https://theconversation.com/concilier-ambition-climatique-et-concurrence-mondiale-quel-role-pour-le-mecanisme-dajustement-carbone-aux-frontieres-212927
[article]
Titre : Concilier ambition climatique et concurrence mondiale : quel rôle pour le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ? Type de document : document électronique Auteurs : Anna CRETI ; Aliénor CAMERON ; Marc BAUDRY Année de publication : 2023 Note générale : Graphiques, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Coût ; Effet de serre ; Empreinte écologique ; Entreprise ; Industrie ; Marché mondial ; Politique ; Pollution ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Europe ; MondeRésumé : Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de mai 2023 vise à endiguer le contournement par les entreprises fortement émettrices de gaz à effet de serre du règlement européen sur les normes environnementales. Il complète l’EU-ETS (European Union Emission Trading System) qui constitue la clé de voute de la politique climatique de l’Union européenne (UE), avec la fixation d'un plafond annuel global d’émissions ou "quotas". Or La tarification n’est pas homogène au sein de l’UE car chaque pays membre peut compléter le dispositif par des contributions nationales. Par ailleurs, la tarification moyenne du carbone étant bien plus élevée en Europe que dans le reste du monde, la menace de délocalisation des activités polluantes ou de substitution par des importations pèse sur les industries européennes. Il apparaît alors crucial de rétablir les conditions d’une concurrence juste entre entreprises de l’UE et hors UE. C’est ce que vise le MACF : pour tout produit importé relevant de secteurs couverts par l’EU-ETS, ce mécanisme impose que chaque tonne de carbone émise fasse l’objet de l’achat d’un certificat à un prix fixé à la moyenne hebdomadaire du prix d’un quota sur l’EU-ETS. En ligne : https://theconversation.com/concilier-ambition-climatique-et-concurrence-mondial [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83935
in THE CONVERSATION > 06/09/2023 (6 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38163 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40773 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Histoire des crédits carbone : vie et mort d'une fausse bonne idée ? - In : THE CONVERSATION, 6 septembre 2023 (06/09/2023), 06/09/2023,
Les crédits carbone seraient-ils des "indulgences des temps modernes" ? Acquis par des industries grosses émettrices de gaz à effet de serre, ils permettraient de s’acheter une bonne conscience écologique. L'article revient sur l'histoire du système des quotas et des taxes sur les produits polluants, permettant à l'origine une logique de rationnement. Après le protocole de Kyoto, les taxations nationales ont servi d’argument aux partisans d’un système de "cap and trade" (plafonnement et échange) à l’échelle planétaire. Le système est donc passé d’un exemple local à un dispositif mondial et d’une pollution émise par un seul secteur industriel à un gaz émis par tous les acteurs de l’économie planétaire. Or, pour que le système des quotas soit efficace, le prix du quota doit être élevé, afin d’inciter les entreprises à transformer leur modèle économique. L’offre de crédits carbone s’accroît plus que la demande ne peut absorber, ce qui contribue à retarder la hausse du "prix du carbone" et à conforter les entreprises dans l'achat à prix modéré de crédits carbone plutôt qu’à agir pour la baisse de leur empreinte carbone. https://theconversation.com/histoire-des-credits-carbone-vie-et-mort-dune-fausse-bonne-idee-212903
[article]
Titre : Histoire des crédits carbone : vie et mort d'une fausse bonne idée ? Type de document : document électronique Auteurs : Alain KARSENTY Année de publication : 2023 Note générale : Photographies, lien vers le podcast : Planter des arbres, le risque du “greenwashing” (Sur la Terre, 16 mn. 35). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accord international ; Effet de serre ; Empreinte écologique ; Entreprise ; Histoire ; Industrie ; Mondialisation ; Pollution ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)Résumé : Les crédits carbone seraient-ils des "indulgences des temps modernes" ? Acquis par des industries grosses émettrices de gaz à effet de serre, ils permettraient de s’acheter une bonne conscience écologique. L'article revient sur l'histoire du système des quotas et des taxes sur les produits polluants, permettant à l'origine une logique de rationnement. Après le protocole de Kyoto, les taxations nationales ont servi d’argument aux partisans d’un système de "cap and trade" (plafonnement et échange) à l’échelle planétaire. Le système est donc passé d’un exemple local à un dispositif mondial et d’une pollution émise par un seul secteur industriel à un gaz émis par tous les acteurs de l’économie planétaire. Or, pour que le système des quotas soit efficace, le prix du quota doit être élevé, afin d’inciter les entreprises à transformer leur modèle économique. L’offre de crédits carbone s’accroît plus que la demande ne peut absorber, ce qui contribue à retarder la hausse du "prix du carbone" et à conforter les entreprises dans l'achat à prix modéré de crédits carbone plutôt qu’à agir pour la baisse de leur empreinte carbone. En ligne : https://theconversation.com/histoire-des-credits-carbone-vie-et-mort-dune-fausse [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83937
in THE CONVERSATION > 06/09/2023 (6 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 38236 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40791 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Comment l’investissement socialement responsable peut-il entraîner des changements positifs pour la planète ? - In : THE CONVERSATION, 4 septembre 2023 (04/09/2023), 04/09/2023,
Les investisseurs qui veulent contribuer à réduire l’impact négatif de l’activité économique sur l’environnement peuvent choisir de placer leur argent dans des fonds à critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), afin de financer les entreprises dites "vertes". Or l'article tend à montrer qu'il ne s’agit pas de la solution la plus efficace pour préserver la planète. Un fonds d’investissement présumé socialement responsable est, comme tout autre fonds d’investissement, préoccupé par la collecte de fonds auprès de ses investisseurs et n'a pas pour mission de réduire les émissions de CO2. Par ailleurs, les fonds d’investissement ESG dans les entreprises "vertes" sont attrayants mais leurs actions n’ont que peu d’impact sur les émissions de CO2 parce que les entreprises "vertes" le sont déjà et qu’investir plus d’argent dans ces entreprises ne les rendra pas plus vertes ! En outre, un surplus d’investissement dans les secteurs verts pourrait conduire à leur croissance excessive, ce qui réduirait leur rentabilité en raison d’une concurrence accrue. De manière surprenante, une autre approche consiste à investir dans les entreprises brunes (polluantes), en exigeant une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour recevoir le financement ESG et espérer une certaine rentabilité. https://theconversation.com/comment-linvestissement-socialement-responsable-peut-il-entrainer-des-changements-positifs-pour-la-planete-212486
[article]
Titre : Comment l’investissement socialement responsable peut-il entraîner des changements positifs pour la planète ? Type de document : document électronique Auteurs : Stefano LOVO Année de publication : 2023 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Économie verte ; Effet de serre ; Empreinte écologique ; Entreprise ; Investissement ; Pollution ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)Résumé : Les investisseurs qui veulent contribuer à réduire l’impact négatif de l’activité économique sur l’environnement peuvent choisir de placer leur argent dans des fonds à critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), afin de financer les entreprises dites "vertes". Or l'article tend à montrer qu'il ne s’agit pas de la solution la plus efficace pour préserver la planète. Un fonds d’investissement présumé socialement responsable est, comme tout autre fonds d’investissement, préoccupé par la collecte de fonds auprès de ses investisseurs et n'a pas pour mission de réduire les émissions de CO2. Par ailleurs, les fonds d’investissement ESG dans les entreprises "vertes" sont attrayants mais leurs actions n’ont que peu d’impact sur les émissions de CO2 parce que les entreprises "vertes" le sont déjà et qu’investir plus d’argent dans ces entreprises ne les rendra pas plus vertes ! En outre, un surplus d’investissement dans les secteurs verts pourrait conduire à leur croissance excessive, ce qui réduirait leur rentabilité en raison d’une concurrence accrue. De manière surprenante, une autre approche consiste à investir dans les entreprises brunes (polluantes), en exigeant une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour recevoir le financement ESG et espérer une certaine rentabilité. En ligne : https://theconversation.com/comment-linvestissement-socialement-responsable-peut [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83934
in THE CONVERSATION > 04/09/2023 (4 septembre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 35385 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 40770 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Climat et biodiversité, les deux jambes de la transition écologique CIVEL, Edouard - In : THE CONVERSATION, 3 septembre 2023 (03/09/2023), 03/09/2023,
Malgré les alertes répétées de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent peu connus du grand public et leurs liens avec le changement climatique sous-estimés. En effet, pour enrayer le réchauffement de la planète, il ne suffit pas d’abaisser les émissions de gaz à effet de serre, il faut stabiliser leur stock dans l’atmosphère, i.e. atteindre la neutralité carbone. Selon les chiffres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), 70 % des rejets de gaz à effet de serre proviennent des énergies fossiles. Pour les 30 % restants, les émissions proviennent du "carbone vivant", principalement des émissions agricoles et de la déforestation tropicale. Le chemin vers la neutralité carbone et la transition écologique passe par une transformation radicale de l’usage des ressources vivantes assurant le reflux des émissions agricoles et une meilleure protection des puits de carbone que sont les forêts et les océans. https://theconversation.com/climat-et-biodiversite-les-deux-jambes-de-la-transition-ecologique-211961
Permalink[article]Écologie, jeunes et diplômés des grandes écoles : le grand tournant, vraiment ? - In : THE CONVERSATION, 3 septembre 2023 (03/09/2023), 03/09/2023,
Ces dernières années, les médias se sont fait l’écho des prises de position des élèves des grandes écoles françaises en faveur de l'écologie : celleux de Polytechnique qui refusaient que TotalEnergies et LVMH deviennent mécènes de leur prestigieuse école ou celleux de Paris AgroTech dénonçant en pleine cérémonie de remise des diplômes leur formation qui ne tiendrait pas assez compte de la crise environnementale. Ces mobilisations de jeunes diplômé·es se traduisent par des initiatives telles que l’association Pour un réveil écologique qui réunit plus de 30 000 étudiant·es signataires. Si l'histoire est agréable à entendre, la perception de ce que les jeunes Français·es (en particulier les jeunes diplômé·es) pensent n’est pas tout-à-fait conforme à la réalité. Selon l’Index RSE Universum réalisé en octobre 2022, 59 % des étudiant·es interrogé·es se disent prêt·es à travailler dans une entreprise non conforme à leurs valeurs, si le salaire est plus élevé. Le salaire suivi par l’intérêt pour le poste restent de loin les deux éléments qui rendent un emploi attractif auprès des jeunes, les valeurs environnementales n'arrivant qu'en 6e position. https://theconversation.com/ecologie-jeunes-et-diplomes-des-grandes-ecoles-le-grand-tournant-vraiment-205417
Permalink[article]Première historique : en Équateur, un vote stoppe l’exploitation d’un gisement pétrolier - In : THE CONVERSATION, 23 août 2023 (23/08/2023), 23/08/2023,
Par le référendum d'août 2023, les Équatorien·nes ont décidé que le pays se passerait de la manne financière que représente l’exploitation de pétrole du Bloc 43, situé dans le parc naturel de Yasuni et assurant 12 % de la production nationale du pays. Face à l’entreprise Petroecuador qui évalue à 14,5 milliards d’euros les pertes liées à la suspension de ce projet sur vingt ans, les partisan·es de l’arrêt de l’exploitation ont rappelé que ces chiffres ne prenaient pas en compte les prix fluctuants du pétrole, les coûts de production, et surtout les dommages environnementaux causés aux écosystèmes. Considéré comme une réserve de biosphère par l’UNESCO, le parc de Yasuni, situé au cœur de la forêt amazonienne à 250 km à l’est de Quito, est également la terre ancestrale de deux des dernières populations amérindiennes en autarcie volontaire, les Tagaeri et les Taromenane. https://theconversation.com/premiere-historique-en-equateur-un-vote-stoppe-lexploitation-dun-gisement-petrolier-212126
Permalink[article]Ces pays qui recyclent les eaux usées en eau potable - In : THE CONVERSATION, 3 août 2023 (03/08/2023), 03/08/2023,
"Toilet-to-tap water" (l’eau de la cuvette des toilettes au robinet), cette expression peu engageante permet de recycler des eaux usées en eau potable d’excellente qualité. Le pays pionnier en la matière est la Namibie qui potabilise les eaux usées depuis 1968 dans sa capitale Windhoek, ville de 500 000 habitant·es, située au milieu d’une plaine aride, à plus de 200 km du littoral, sans eau de pluie ni nappe phréatique. 30 % des eaux usées sont recyclées en eau potable en moins de dix heures, par un enchaînement de procédés physico-chimiques. Le reste de l’eau potable domestique provient de barrages et forages réalisés dans d’autres régions du pays. Pour les pays en quête de nouvelles sources d’eau potable, le recyclage des eaux usées reste moins énergivore et plus respectueux de l’environnement que le dessalement de l’eau de mer, c'est pourquoi quelques pays menacés par la sécheresse visitent régulièrement l’usine de traitement des eaux usées de Windhoek, dont la technologie reste innovante encore aujourd'hui. https://theconversation.com/ces-pays-qui-recyclent-les-eaux-usees-en-eau-potable-210422
Permalink[article]Les mouvements écologistes et l’État : itinéraire d’une rupture - In : THE CONVERSATION, 23 juillet 2023 (23/07/2023), 23/07/2023,
Cinq ans après les marches pour le climat, les espoirs des militant·es écologistes sont balayés. La dissolution des Soulèvements de la Terre en France et la promulgation de lois répressives en réaction aux actions de désobéissance civile au Royaume-Uni marquent un tournant. Dans les deux pays, les rapports à l’État des mouvements activistes et des militant·es écologistes ont évolué de la même façon. Dans une tradition de désobéissance civile de type libérale, l’objectif est d’inciter les gouvernements à agir pour respecter les objectifs de réduction d’émissions qu’ils se sont eux-mêmes fixés. Et l’usage de modes d’action illégaux s’explique avant tout par l’incapacité de la démocratie représentative à répondre à ces demandes et par la critique de la passivité institutionnelle des ONG. Les mouvements tels Extinction Rebellion ou les Soulèvements de la Terre optent pour une désobéissance civile de "masse" qui occupe l’espace public avec un grand nombre d’activistes issu·es de la société civile, faisant l'objet d'une forte répression, en raison de la sensibilité de leurs cibles et de la radicalité de leurs méthodes. https://theconversation.com/les-mouvements-ecologistes-et-letat-itineraire-dune-rupture-209415
Permalink[article]African Union: climate action offers organisation unique chance for revival TEVOEDJRE, Eric - In : THE CONVERSATION, 20 juillet 2023 (20/07/2023), 20/07/2023,
Depuis la guerre en Ukraine, l'Union africaine se démène pour exister sur la scène internationale. Elle s'est fixé comme objectif de "promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent" et de mettre en œuvre "des politiques communes pour le commerce, la défense et la politique extérieure". Néanmoins, elle reste tributaire de sa dépendance économique à l'égard de ses partenaires internationaux, ce qui limite son indépendance politique, à laquelle s'ajoutent des difficultés de gouvernance liées aux luttes de pouvoir internes et externes, ainsi qu'à la succession de présidents qui ont souvent négligé les initiatives pan-africaines. Or aujourd'hui la lutte contre le réchauffement climatique semble donner l'occasion à l'Union africaine de se repositionner sur la scène internationale, en s'emparant du sujet environnemental, notamment des impacts climatiques sur le continent africain. Afin de mobiliser les ressources nécessaires à son action et de retrouver une crédibilité mondiale, l'Union africaine doit désormais définir des priorités pour convaincre ses États-membres et ses partenaires extérieurs. https://theconversation.com/african-union-climate-action-offers-organisation-unique-chance-for-revival-209718
Permalink[article]Anticiper les changements climatiques pour protéger la biodiversité des zones humides LE VIOL, Isabelle - In : THE CONVERSATION, 17 juillet 2023 (17/07/2023), 17/07/2023,
Les aires protégées jouent un rôle clé dans la conservation de la biodiversité. Alors que de nombreuses réserves naturelles devraient voir le jour d’ici à 2030 suite à l’accord de Kunming-Montréal, qui inclut un objectif ambitieux de protection de 30 % de la surface terrestre et marine d’ici à 2030, il est essentiel de penser leur emplacement, afin d’anticiper au mieux les futures menaces pour la biodiversité. Dans le bassin méditerranéen, de nombreuses zones humides menacées par les changements futurs du climat et d’usage des terres ne sont toujours pas protégées. Cette situation pourrait compromettre l’adaptation au changement climatique de la faune qu'elles abritent et d'une biodiversité riche, originale et particulièrement menacée. https://theconversation.com/anticiper-les-changements-climatiques-pour-proteger-la-biodiversite-des-zones-humides-207483
Permalink[article]L'impressionnant stock d’eau du Congo enfin évalué - In : IRD LE MAG', 13 juillet 2023 (13/07/2023), 13/07/2023,
En combinant observations in situ et données spatiales, les spécialistes de l’IRD et leurs partenaires de l’université de Stuttgart (Allemagne) et du Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo de l’université de Kinshasa (République démocratique du Congo) sont parvenus à déterminer le stock d’eau drainable du bassin du fleuve Congo, qui dessert six pays (Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon). Cette eau qui peut être facilement évacuée est une donnée déterminante pour comprendre les processus hydroclimatiques autour de ce système fluvial majeur que constitue le fleuve Congo et pour mieux gérer les ressources en eau de la région, dans le contexte du changement climatique. https://lemag.ird.fr/fr/limpressionnant-stock-deau-du-congo-enfin-evalue
Permalink[article]Face à la crise écologique, le défi lancé par les jeunes générations aux écoles et aux universités - In : THE CONVERSATION, 12 juillet 2023 (12/07/2023), 12/07/2023,
Les jeunes du monde entier souhaitent contribuer à un monde meilleur, ils s’en sentent responsables et attendent de leur école ou de leur université de les préparer à un métier en accord avec leurs convictions et leurs aspirations. Cette exigence est exprimée publiquement depuis quelques années par des discours prononcés lors des cérémonies de remise des diplômes, par la signature de manifestes et de tribunes dans la presse, ainsi que par des mobilisations collectives pour éveiller la conscience écologique des grandes entreprises ou contester leur présence sur les campus. Or toutes universités ne sont pas encore en mesure de cibler les compétences à mobiliser pour devenir acteur·rices de la transition écologique et leurs cursus de formation, organisés selon des logiques disciplinaires, ne correspondent pas aux attentes des étudiant·es pour se positionner sur des métiers à fort impact. https://theconversation.com/face-a-la-crise-ecologique-le-defi-lance-par-les-jeunes-generations-aux-ecoles-et-aux-universites-191088
Permalink[article]Les océans surchauffent, voici ce que cela signifie pour l’humain et les écosystèmes du monde entier - In : THE CONVERSATION, 12 juillet 2023 (12/07/2023), 12/07/2023,
La température à la surface des océans grimpe à des niveaux inégalés depuis quarante ans et l’impact de cette surchauffe se ressent dans le monde entier. Certes, le phénomène climatique El Niño, qui se développe actuellement dans l’océan Pacifique équatorial est partiellement responsable, alors que la planète sort de trois années consécutives marquées par La Niña, le phénomène météorologique inverse. Mais les principaux responsables sont le réchauffement climatique et la hausse des températures à la surface des océans du fait des activités humaines, augmentant les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les scientifiques ont émis des hypothèses sur les causes des températures anormalement élevées dans l’Atlantique Nord et plusieurs études sont en cours sur l'influence de l’affaiblissement des vents sur l’anticyclone des Açores ou l’affaiblissement des alizés qui freine l’activité des ouragans. Toutefois, les températures chaudes de l’océan Atlantique augmentent l'intensité des tempêtes et les vagues de chaleur marine ont des répercussions considérables sur les écosystèmes marins, en blanchissant les récifs coralliens et en provoquant la mort ou le déplacement d'espèces entières d'animaux marins. Dans l’océan Indien, El Niño provoque un réchauffement de l’eau, ce qui peut freiner la mousson indienne. https://theconversation.com/les-oceans-surchauffent-voici-ce-que-cela-signifie-pour-lhumain-et-les-ecosystemes-du-monde-entier-209440
Permalink[article]920 millions de personnes pourraient être confrontées à des conflits liés aux cours d'eau d'ici à 2050 : ce que notre étude a révélé en Afrique - In : THE CONVERSATION, 11 juillet 2023 (11/07/2023), 11/07/2023,
Le projet de grand barrage de la Renaissance éthiopienne sur le Nil est entré en service en février 2022. Il a renforcé les tensions entre l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, les trois pays les plus dépendants de l'eau du Nil. C'est un exemple parmi d'autres conflits entre des États partageant des bassins fluviaux, qui risquent de devenir plus fréquents avec l'augmentation des températures mondiales. Les tensions autour de l'eau existent depuis longtemps mais elles augmentent aujourd'hui dans 66 bassins fluviaux transfrontaliers en Afrique, en raison de la croissance démographique, de l'intensification de l'utilisation de l'eau et du changement climatique. Selon l'étude de l'auteure, si rien ne change dans la gestion des bassins fluviaux transfrontaliers et si le changement climatique s'aggrave, 920 millions de personnes vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé d'ici à 2050. https://theconversation.com/920-millions-de-personnes-pourraient-etre-confrontees-a-des-conflits-lies-aux-cours-deau-dici-a-2050-ce-que-notre-etude-a-revele-en-afrique-208448
Permalink[article]S’inspirer des savoirs autochtones pour préserver la planète - In : THE CONVERSATION, 6 juillet 2023 (06/07/2023), 06/07/2023,
Les savoirs écologiques traditionnels (croyances et traditions relatives au monde naturel) occupent une place centrale dans de nombreuses cultures autochtones à travers le monde et relèvent tout autant de la science, de la médecine, de la philosophie que de la religion. De nombreuses études universitaires interrogent les économies et les sociétés autochtones sur leur prédisposition à la conservation des écosystèmes ou à l’écologie. Aujourd'hui les défenseur·ses de l’environnement peuvent apprendre beaucoup des savoirs traditionnels, notamment pour la gestion efficace et raisonnée des ressources naturelles. Certain·es expert·es affirment également que les savoirs traditionnels doivent jouer un rôle dans la planification climatique mondiale car ils favorisent des stratégies d'adaptation durables et participatives. https://theconversation.com/sinspirer-des-savoirs-autochtones-pour-preserver-la-planete-208540
Permalink[article]Biodiversité HACHE, Frédéric ; COOPMAN, Pierre ; KEMPENAER, Salima - In : DEFIS SUD, édition annuelle 2022-2023 (01/07/2023), N°140, P. 56-74
La crise du changement climatique est souvent évoquée dans le discours politique et médiatique, la biodiversité, en revanche, peine à se frayer un chemin dans l'espace public. Pourtant certains chercheurs estiment que nous sommes déjà en train de vivre la sixième extinction de masse qui anéantira probablement entre 60% et 95% des espèces terrestres. C'est certainement un des plus grands enjeux environnementaux de notre époque. La mise en place d'aires protégées ne suffira pas. C'est la conclusion de la Convention de la diversité biologique qui s'est tenue à Montréal en 2022 et qui a recommandé une philosophie de la sobriété et de la décroissance.
Permalink[article]Certification carbone : « Les habits neufs de l’empereur » - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 29-35
"Les habits neufs de l’empereur" est le titre d’un conte de Andersen, où un empereur crédule se pare de vêtements invisibles créés par des tisserands escrocs. La certification des crédits carbone invite à la comparaison avec ce conte car, dans les deux cas, il s’agit d’un produit que personne ne peut voir ! Toutefois, dans le cas des crédits carbone, les principaux acheteurs de ce bien immatériel ne sont pas aussi naïfs que l’empereur. En alliance avec les gouvernements et les ONG de conservation, les entreprises confortent le récit trompeur des compensations carbone certifiables, afin de maintenir (et d’accroître) les bénéfices dépendants des combustibles fossiles. Cet article s’intéresse au rôle crucial que jouent les systèmes de certification des crédits carbone dans le cadre de l’économie verte, ainsi qu’aux intérêts liés à ce processus de certification. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
Permalink[article]Impacts de l'extraction du pétrole et du gaz et des projets carbones sur les communautés du delta du Saloum, Sénégal - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 14-18
Le chaos climatique est visible dans le delta du Saloum, au Sénégal, l'une des plus grandes zones humides d’importance économique, écologique et sociale d'Afrique de l'Ouest, qui abrite les populations autochtones des Sérères et des Mandingues, vivant de la pêche et de la cueillette des fruits de mer. Ces communautés de pêcheurs artisanaux sont confrontées à des impacts environnementaux considérables, accentués par les industries de la pêche et les industries extractives des combustibles fossiles. Les projets de reboisement de la mangrove financés par des ONG de défense de la nature et des multinationales se transforment en projets de compensation carbone, qui ne sont rien d'autre que des "droits de polluer", ce qui aggrave encore les impacts climatiques sur ces communautés et accentue leur pauvreté. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
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