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[texte imprimé]How can the notion of resilience improve displaced persons living conditions through humanitarian assistance? HUGUET, Pauline, BLANDIN, Audrey - VENISSIEUX : BIOFORCE, 2018/11, 100 P.
Cette étude présente les bonnes pratiques que mettent en place les ONG souhaitant travailler sur la résilience des personnes déplacées à cause d'une crise humanitaire.
Le « Grand Bargain », lancé lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire en mai 2016, est un accord unique entre les plus grands donateurs et agences humanitaires qui se sont engagés à améliorer l'efficience et l'efficacité de l'action humanitaire. Une des améliorations proposées et évidentes pour tous les partis se trouve être la localisation qui permettrait le transfert de l'action humanitaire au niveau local. Or en pratique, il existe une résistance aux changements de la part des ONG internationales qui ne souhaitent pas faire la passation de leur pouvoir au sein du système d'aide humanitaire.
Il est nécessaire d'impliquer les communautés dans la réponse aux crises humanitaires qui les affectent. Aussi bien au sein des communautés dans les besoins que dans les organisations non gouvernementales (ONG), le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (RCRCM) et les agences des Nations Unies (ONU), les jeunes sont vu comme des acteurs importants qu'il faudrait impliquer dans les différentes phases des opérations de la réponse de crise. Cette étude s'intéresse à la valeur ajoutée des jeunes à travers une analyse à la fois qualitative et quantitative dans des programmes mis en place par la Société du Croissant-Rouge au Bangladesh.
Dans le secteur humanitaire, la question de la redevabilité envers les bénéficiaires est un point primordial des programmes d'aide. La redevabilité permet aux organisations humanitaires de s'acquitter de l'obligation de rendre compte de leurs actions aux communautés et les personnes affectées par les crises. Malheureusement, dans la pratique cette redevabilité est très peu mise en place, les organisations préférant rendre des comptes aux donateurs plutôt qu'aux bénéficiaires de l'aide. Cette étude permet d’examiner les mécanismes mis en place par les ONG pour mettre en place des actions de redevabilité, notamment en faisant un focus sur la Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité.
Sur le terrain de l'aide humanitaire se croisent dorénavant les organisations humanitaires traditionnelles, les acteurs étatiques mais également des entreprises privées. Le secteur privé est de plus en plus présent dans les actions d'aide, ce qui soulèvent de nombreux débats et interrogations. Cette étude examine comment les organisations non gouvernementales traditionnelles et les organisations privées pourraient travailler ensemble afin d'améliorer la qualité des interventions humanitaires, notamment en se penchant sur la crise humanitaire haïtienne déroulée après le tremblement de terre de 2010.
