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[texte imprimé]Le politique en Afrique GAZIBO, Mamoudou, THIRIOT, Céline - PARIS : KARTHALA, 2009, 372 P.
Cet ouvrage collectif vise à présenter un état des lieux de la réflexion en science politique sur l'Afrique. Chaque auteur a eu pour ambition de faire le point sur la manière dont la thématique qu'il aborde a été étudiée sur le terrain africain. Ainsi l'ouvrage passe en revue : l’État, l'autoritarisme, la démocratisation, les identités, les mobilisations et modes de participation politiques, la société civile, l'administration, les politiques publiques, les relations internationales, le développement,etc.
[texte imprimé]Introduction à la politique africaine GAZIBO, Mamoudou, - MONTREAL (CANADA) : PRESSES DE L'UNIVERSITE DE MONTREAL (PUM), 2006/09, 261 P.
L'appréhension de l'Afrique postcoloniale relève d'une double dynamique : la prise en compte de sa diversité, de son héritage et celle des enjeux politiques, sociaux et économiques qui lui sont propres dans un territoire contemporain affecté par de nombreux conflits et catastrophes sanitaires. Il est proposé un cadre méthodologique transversal à ces enjeux afin de définir la notion d'Etat en Afrique et de faire le point des processus démocratiques en place actuellement.
"C'est un pouvoir en déficit d'image démocratique qui a organisé des élections locales de février 1999 en application des textes législatifs prévoyant la mise en oeuvre du processus de décentralisation. Le temps effaçant peu à peu les taches antidémocratiques du régime, ces élections de proximité ont été présentées, avec un peu trop d'optimisme, comme marquant le parachèvement du processus de retour à la démocratie. La décentralisation est en effet a priori, un corollaire de la démocratie, le procédé par excellence de diffusion latérale des vertus civiques. Cependant, les fondements génétiques comme les modalités de sa mise en oeuvre amènent à se poser des questions sur l'avenir d'un pays où l'instabilité politique perdure depuis le début de la décennie." (Résumé de l'éditeur).
"Prenant prétexte du blocage institutionnel et politique au sein du gouvernement de cohabitation, le Colonel Baré prenait le pouvoir le 27 janvier 1996 à la faveur d'un coup d'Etat. Les militaires bénéficiaient alors d'une certaine compréhension intérieure et extérieure. Cependant, les conditions dans lesquelles s'est ensuite opéré le retour à la vie constitutionnelle, notamment les différentes consultations électorales et le non respect des libertés, traduisent un recul démocratique et posent de sérieuses interrogations quant à l'évolution d'un régime qui doit gérer un pays sous ajustement et où tout est prioritaire." (Résumé de l'auteur).
