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[texte imprimé]Quelle citoyenneté dans les camps de réfugiés ? Les Palestiniens au Liban SANTANA DE ANDRADE, Glenda, - PARIS : L'HARMATTAN, 2016/10, 227 P.
Dans le monde, selon le HCR (Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés), il y avait en 2014 59,5 millions de personnes déplacées, dont 13,9 millions ont été "considérées" par cette institution comme des réfugiés. Cette statistique ne comptabilise pas les 5 millions de réfugiés palestiniens sous la responsabilité de l'UNRWA. Après une analyse de la définition difficile du statut de réfugié, le cœur de l'ouvrage est consacré aux camps de réfugiés palestiniens au Liban : particularité de leur statut, histoire de leur implantation, organisation d'une vie politique malgré l'absence formelle de citoyenneté, contestation de la tutelle de l'UNRWA et typologie des actions politiques menées dans les camps.
Si pour les Israéliens, 1948 est l'aboutissement du rêve sioniste -celui de fonder un État à majorité juive-, cette date représente pour les Palestiniens le début du processus colonial qui les a dépossédés de leur droits et de leurs terres. Car la création de l’État juif s'est accompagnée de l'expulsion, souvent manu militari et au prix de nombreux massacres, des quatre cinquièmes des Arabes de Palestine. Soit une "catastrophe" (nakba en arabe)pour ces populations. Or cette réalité a longtemps été refoulée de la mémoire juive. C'est ce que l'auteur démontre et analyse en étudiant l'idéologie qui a accompagné la construction de la société israélienne, avant de traiter du processus de retour du refoulé, lequel processus aboutit à la lente et difficile reconnaissance de la Nakba par la société israélienne. Or cette reconnaissance ne doit pas être appréhendée comme un simple enjeu d'historiens ou d'intellectuels, mais elle constitue selon l'auteur "l'élément essentiel pour que la société israélienne comprenne que la terre de Palestine a été partagée, non donnée vide tout entière". Sans cet accord sur l'histoire, une paix au Moyen Orient semble impossible.
[texte imprimé]Yémen : Morceaux choisi d'une révolution GRABUNDZIJA, Maggy, - PARIS : L'HARMATTAN, 2015, 371 P.
Début 2011, la révolution éclate au Yémen. L'auteure suit la révolte pendant un an et tient un journal des événements et des débats qui agitent Sana'a, la capitale. La "Place du changement" est occupée en permanence par les révolutionnaires. Les morceaux choisis, des billets que l'auteure écrit au quotidien, décrivent de l'intérieur les événements clés qui ont marqué la révolution tout en offrant la parole aux acteurs de cette révolte. Elle dessine en même temps les contours de la société yéménite d'aujourd'hui. (résumé de l'éditeur)
[texte imprimé]Les femmes-martyres dans le monde arabe : Liban, Palestine & Irak ANDRÉ-DESSORNES, Carole, - PARIS : L'HARMATTAN, 2014/04, 311 P.
Cet ouvrage tend à décrire les processus qui ont poussé et poussent les femmes à s'engager en tant que martyres. Trois zones sont étudiées à différentes époques, le Liban pour la période 1985-1990, la Palestine (2002-2006) et enfin l'Irak (2005-2010). Evitant d'étudier le phénomène sous le prisme de la religion, l'auteur préfère montrer les conséquences des guerres et conflits sur le tissu social, et par là sur les femmes, bien souvent pierre angulaire de ce tissu.
[texte imprimé]La vague démocratique arabe : L'Europe et la question islamiste VASCONCELOS, Alvaro, - PARIS : L'HARMATTAN, 2014/03, 212 P.
En 2011, les partis islamistes sont devenus des acteurs incontournables de la vague démocratique arabe, et se sont placés politiquement comme une alternative aux régimes autoritaires. Les grandes réticences des Européens à voir gouverner ces partis sont pour l'auteur le résultat d'une méconnaissance de cet islamisme politique. L'auteur tente ainsi d'apporter une grille de lecture intéressante. Il porte un regard original sur le 11 septembre, les caricatures de Mahomet, le choc des civilisations, l'islamisme politique et les motifs qui ont conduit les dirigeants européens à soutenir des dictateurs. L'auteur apporte de plus son regard sur différentes crises et problématiques entre l'Europe et le Moyen-Orient : le 11 Septembre, les caricatures de Mahommet, le soutien aux dictatures de Ben Ali ou Moubarak...
[texte imprimé]Le cri d'un chrétien palestinien pour la réconciliation ATEEK, Naïm Stifan, - PARIS : L'HARMATTAN, 2013/05, 326 P.
Naïm Stifan ATEEK est un prêtre de l'église épiscopalienne (anglicane) du diocèse de Jérusalem et du Moyen-Orient. Sa famille a été expulsée de Galilée en 1948, lors de la guerre israélo-arabe. Il est membre de Sabeel, centre œcuménique qui préconise une approche théologique et la voie non-violente pour aborder le conflit israélo-palestinien. Son ouvrage commence par un aperçu historique des évènements violents qui ont marqué ce conflit. Ensuite l'exégèse biblique et l'analyse de la situation actuelle au Moyen-Orient conjuguées dressent un parallèle entre les textes anciens de référence et l'histoire contemporaine. Ayant vécu en Afrique du Sud, Naïm ATEEK s'inspire de ce modèle pour croire à une possible sortie du chaos par la non-violence.
[texte imprimé]Israël, un État d'apartheid ? SALINGUE, Julien, LEBRUN, Céline - PARIS : L'HARMATTAN, 2013, 266 P.
Les auteurs répondent à la question posée dans le titre, à savoir si l’État d'Israël peut être qualifié D’État d'apartheid, de manière scientifique. L’ouvrage a pour objectif d’enrichir le champ des études consacrées au conflit israélo-palestinien en y englobant le concept d’apartheid qui permet d’envisager la question palestinienne sous un nouveau regard juridique et politique.
[texte imprimé]La mouvance zaydite dans le Yémen contemporain DORLIAN, Samy, - PARIS : L'HARMATTAN, 2013, 254 P.
"Avec la révolution du 26 septembre 1962, le Yémen du Nord a vu naître la première république de la péninsule arabique, qui a mis fin au long imamat chiite zaydite des Sâda. Dans leur grande majorité, ces membres de la catégorie la plus élevée, au sein de la hiérarchie sociale de l'ancien régime, ont progressivement assumé leur nouvelle condition de perdants de l'histoire. Dans le contexte pluraliste de l'unification du pays en 1990, entre le Yémen du Nord et le Yémen du Sud, certains Sâda ont choisi de donner à leur conviction religieuse une expression politique. Par sa capacité de réforme et de modernité, cette mouvance zaydite a su relever le défi de la compatibilité avec le régime républicain. Or ce double processus modernisateur et réformiste a connu un frein identitaire avec le déclenchement de la guerre de Saada (2004-2010). Puis, malgré des débuts prometteurs lors des premiers mois du soulèvement populaire de 2011, la suite des événements a montré que l'espoir de cette relance modernisatrice a été déçu". (D'après le résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Quel État ? Pour quelle Palestine ? PORTEILLA, Raphaël, FONTAINE, Jacques ; ICARD, Philippe - PARIS : L'HARMATTAN, 2011/05, 436 P.
Après plus de soixante années d'occupation et de colonisation israélienne, l'Etat palestinien a souvent été annoncé, mais jamais réalisé. Le territoire est émietté et réduit, le pouvoir politique est contesté et depuis 2007 divisé. L'activité économique est extrêmement dépendante. Seul, le peuple demeure dont plus de la moitié est réfugiée ou exilée. Dans ce contexte difficile, quelles bases constitutionnelles utiliser pour construire le futur état ?
[texte imprimé]Palestine, la dépossession d'un territoire BLANC, Pierre, CHAGNOLLAUD, Jean-Paul ; SOUIAH, Sid-Ahmed - PARIS : L'HARMATTAN, 2007/10, 256 P.
La politique israélienne d'appropriation foncière en Cisjordanie continue de déposséder les Palestiniens de leur territoire, les empêchant d'avoir un jour un état souverain doté d'une véritable continuité territoriale. Ce processus, fondé sur le fait accompli, au mépris du droit international, a produit une situation telle qu'aujourd'hui, Israël se croit en mesure d'annexer Jérusalem-Est et une bonne partie de la Cisjordanie sur laquelle plus de 400 000 Israéliens se sont installés. Depuis 2002, la construction d'un gigantesque mur de béton, sous un prétexte de sécurité, a pour fonction essentielle de rendre cette dépossession irréversible.
[texte imprimé]La Palestine dans l'étau israélien MORIAMÉ, Benjamin, - PARIS : L'HARMATTAN, 2006, 200 P.
L'ouvrage s'intéresse au mur construit par Israël pour séparer le pays des territoires palestiniens et en montre les conséquences pour la population palestinienne : difficultés d'accès à l'eau, aux soins de santé, à l'enseignement, à l'emploi, à l'aide humanitaire... et pose la question de l'avenir géopolitique de la Palestine. Il en appelle aussi à la communauté internationale, pour prendre en compte cette donnée dans ses initiatives pour la résolution du conflit israélo-palestinien.
[texte imprimé]Migrants forcés éthiopiens et érythréens en Égypte et au Soudan : Passagers d'un monde à l'autre LE HOUEROU, Fabienne, - PARIS : L'HARMATTAN, 2004/10, 201 P.
Les migrants forcés quittent leur pays sous la contrainte d'aléas politiques, économiques ou climatiques. Ces "aléas" poussent ces hommes et femmes à emprunter les routes de l'exode. Ce livre part à la recherche des traces laissées par ces populations en transit en Égypte et au Soudan depuis 1967. Leurs passages, furtifs au départ, peuvent s'inscrire dans la durée et transformer leurs rapports à l'histoire et à la mémoire.
[texte imprimé]Chroniques de Bagdad 1997-1999 : la guerre qui n'avoue pas son nom BSERENI, Alice, - PARIS : L'HARMATTAN, 2000/05, 244 P.
Cet ouvrage est une chronique de la vie quotidienne en Irak, que l'auteure a partagée au cours de six séjours. Il montre l'évolution de la situation en Irak, après huit années d'un embargo alors assoupli par l'application de la résolution 986 du Conseil de Sécurité de l'ONU "pour éviter une dégradation supplémentaire de la situation humanitaire". L'isolement politique, économique et culturel du pays se maintient. Le fossé se creuse entre riches et pauvres, la mortalité infantile croît comme le montrent les rapports de l'UNICEF. Le pays reste l'objet de frappes militaires américano-britanniques dont les dégâts s'ajoutent à ceux dramatiques de l'arme économique.
L'ouvrage est consacré à l'observation de l'économie palestinienne dans les "Territoires" constitués de la Cisjordannie et de la bande de Gaza. La séparation des économies juive et arabe, en 1993, marque un renouveau de l'économie palestinienne qui se caractérise par une production agricole importante, une industrialisation bloquée par la concurrence des produits israéliens, l'absence d'infrastructure, de faibles investissements et un déficit du commerce extérieur. La main d'oeuvre palestinienne est devenue très dépendante de l'économie israélienne et reste peu qualifiée. Les matières premières et l'eau manquent cruellement. Les exportations vers Israël souffrent de mesures discriminatoires. Malgré ces difficultés, les territoires palestiniens disposent d'atouts majeurs, comme la jeunesse, le niveau d'étude et d'expérience de sa population, permettent d'envisager une croissance forte pour les années à venir.
[texte imprimé]Les femmes en Iran : pressions sociales et stratégies identitaires YAVARI-D'HELLENCOURT, Nouchine, - PARIS : L'HARMATTAN, 1998/02, 234 P.
Les femmes iraniennes sont mères, épouses et travailleuses, depuis bien avant la révolution de 1979 ; elles sont depuis devenues des actrices sociales et des citoyennes. Après une période de militantisme idéologique et de mobilisation patriotique, les femmes iraniennes s'engagent maintenant dans le combat du féminisme : alors qu'on les croyait soumises à l'autoritarisme politique et à la tradition religieuse, elles se montrent mobilisées pour obtenir l'égalité des sexes.Les discriminations sexuelles et les pressions sociales qui pèsent sur la vie et les choix des femmes ne datent pas de la révolution islamique, mais leur justification au nom de la religion a conforté la logique patriarcale et la domination masculine. Les femmes, laïques et islamistes, se sont retrouvées dans la contestation des rapports sexistes.
Le khédivat, qui englobe une période d'un demi-siècle, ouvre une ère nouvelle dans l'histoire de l'Egypte. Cette période fertile en perturbations et en crises voit le renouvellement profond d'un monde figé depuis des siècles. L'émergence du phénomène urbain, l'introduction de la machine, le développement des communications et de la presse, le poids social et économique des étrangers, l'apparition d'une classe bourgeoise, tels sont les facteurs qui modifient profondément la vie publique aussi bien que privée. La société égyptienne voit éclater ses structures anciennes, d'où une prise de conscience nationale et même mondiale.
L'enquête qui est à la base de cet ouvrage a été menée dans la partie turque du Kurdistan et se rattache au problème général de l'éradication de toute identité (collective surtout) qui entre en concurrence avec l'Etat-nation affirmé arbitrairement. Dans le cas des Kurdes, il s'agit d'un déni culturel entretenu avec violence depuis 1923 (traité de Lausanne). Une première partie rappelle l'histoire de la société et de la culture kurdes pour l'ensemble du Kurdistan (langue, religion, structure sociale, etc...). La deuxième partie étudie l'origine du déni culturel en Turquie depuis le début du siècle. La troisième partie fait état de la situation engendrée et de la vitalité d'une conscience et d'une culture kurdes.
Le monde arabe ainsi que les pays du Tiers Monde rencontrent des difficultés économiques et sociales qui ont des répercutions sur l'état de santé des hommes. La pénétration étrangère au 19 ème siècle a transformé la situation sanitaire et les pratiques médicales de ces pays. Depuis lors, la question de la santé et de la médecine met en jeu l'ensemble des sciences sociales. Cet ouvrage aborde ces disciplines gràce aux contributions de différents spécialistes.
L'eau constitue un enjeu de taille dans les relations géopolitiques au Moyen-Orient, région en partie désertique, mais draînée par de grands fleuves internationaux : Jourdain, Nil, Tigre et Euphrate. C'est dans leurs relations avec les Etats arabes qu'Israël, l'Ethiopie et la Turquie utilisent l'avantage naturel d'être situés en amont. Quels sont les accords existants relatifs aux fleuves du Moyen-Orient ? De quelles données juridiques dispose-t-on tant sur le plan régional que sur le plan international ? Les Etats d'amont ne sont-ils pas tentés d'utiliser "l'arme de l'eau" à des fins sécuritaires et diplomatiques ? L'auteur propose une analyse essentiellement juridique de la situation et expose le problème du manque de législation en matière de fleuves internationaux. D'usage facile, cet ouvrage abondamment illustré de cartes et de tableaux aidera tous ceux qui ont à traiter des problèmes d'eau au Moyen-Orient.
L'eau est vitale pour tous les pays du Moyen-Orient et dépendant du Nil. L'eau y est rare et la croissance démographique particulièrement importante. La plupart des fleuves de cette région traversent plusieurs pays. Les pays en amont, suivant l'utilisation qu'ils font de la ressource (barrages, canaux, détournement...) peuvent être une menace terrible pour les pays en aval. Actuellement, la situation est explosive. Seule une coopération régionale sérieuse pourra réduire les tensions.
