Résumé : |
Les États, et singulièrement ceux qui siègent au Conseil de Sécurité de l'ONU, ont "confisqué" le droit international à leur profit. Pour que le citoyen puisse se réapproprier ce droit, il faut en retrouver l'origine et les buts en le "démédiatisant". Dans le chapitre consacré à cette question, l'auteur se penche plus particulièrement sur le "droit d'ingérence" : il se demande si cette notion n'est pas surtout destinée à l'opinion publique. Il analyse la Charte des Nations Unies pour montrer l'existence et la possibilité d'interventions juridiques réelles. Dans une deuxième partie, il relève la théorisation de la "faiblesse du droit international" ce qui expliquerait son inapplication. Enfin, dans la dernière partie, il montre comment les divers organes judiciaires prévus ou créés par les États ont été appréciés par les intéressés. Il explique comment particuliers et associations de particuliers doivent prendre le "risque du droit". L'ensemble de l'ouvrage est fondé sur l'analyse d'événements d'actualité : guerre du Golfe, attentats terroristes contre les vols de la Pan-Am, opérations de l'ONU en Somalie, expérience de l'association Droit contre raison d'État, etc. |