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[texte imprimé]La pauvreté en Afrique de l'Ouest KOULIBALY, Mamadou, - PARIS : KARTHALA, 2001, 153 P.
Cet ouvrage fait un état des lieux de la pauvreté en Afrique de l'Ouest. Il présente une analyse de différents programmes de lutte contre la pauvreté mais aussi de dynamiques de la vie sociale dans certains pays. Différents aspects de la société y sont abordés : systèmes ruraux, urbains, démographie, scolarisation, etc.
[texte imprimé]La biographie sociale du sexe : genre, société et politique au Cameroun SINDJOUN, Luc, - DAKAR (SENEGAL) : CONSEIL POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES EN AFRIQUE (CODESRIA), 2000, 334 P.
Alors que le genre n'est pas un objet d'étude de la recherche en sciences sociales dans la plupart des pays d'Afrique noire, cet ouvrage, à travers l'exemple du Cameroun, analyse les rapports hommes-femmes au sein de la société : Etat, école, économie. Les différentes contributions montrent que la domination masculine recouvre des significations et des réalités variées. Le contexte de domination masculine n'occulte pas pour autant les pratiques féminines. L'étude du genre qui participe au changement social permet alors d'observer certaines évolutions qui contribuent "à moins infirmer les femmes et à délégitimer en partie la civilisation phallocratique des mœurs de genre".
Depuis le début des années 1980, l'Afrique a été marquée par d'importantes mutations qui se sont exprimées à travers des mouvements sociaux, des réformes économiques, mais aussi des recompositions politiques. On note de nouvelles figures du politique qui s'écartent des trajectoires tracées par les constructions autoritaires issues des indépendances. Les différentes contributions portent soit sur la transition démocratique, soit sur le transfert du pouvoir des pères fondateurs aux héritiers putatifs. La mise en relation de ces deux modes d'accession au pouvoir peut aider à comprendre les logiques et les acteurs qui président aux reconfigurations du pouvoir et de l'espace public en Afrique.
La plupart des Africains ignorent les réussites du passé et même les traditions toujours vivaces actuellement dans les domaines de la médecine, de l'environnement et des techniques. La richesse du savoir et des techniques endogènes africains a pourtant une implication directe sur le développement futur du continent. Cet ouvrage constitue une analyse importante des racines historiques de l'Afrique et un panorama des techniques et des savoirs traditionnels.
Riche en ressources minières et énergétiques, le continent africain n'arrive pas à en tirer profit pour se dégager de la dépendance économique vis-à-vis des pays riches.
Cet ouvrage en deux parties s'insurge d'abord contre la tendance à vouloir faire de l'histoire de l'Afrique de longues périodes linéaires qui gomme l'esclavage atlantique et décrit la colonisation comme un processus de développement économique. La seconde partie s'intéresse aux compagnies boursières et à la dénationalisation de ces entreprises avec transfert des bénéfices vers la Belgique grâce à l'aide de la nomenklatura zaïroise.
"Le développement, loin d'être un transfert mécanique de gadgets et de recettes, loin d'être la capacité d'endettement ou de consommation béate [...] des productions d'autrui, est le fruit d'une constellation de facteurs, ou conditions, dont les plus évidentes sont aujourd'hui pour nous [Africains] la démocratie vécue, l'intégration africaine et, surtout, la recherche et la formation endogènes." (Extrait de la préface de Joseph Ki-Zerbo). Cet ouvrage tente de le montrer à travers les contributions théoriques et les études de cas concrets qu'il rassemble en deux parties : l'endogène et la Recherche-développement en Afrique ; l'endogène comme réalité : ses ressources, ses conditions, ses impératifs et ses objectifs.
"Ce livre expose les réflexions d'universitaires sénégalais qui analysent, sous des angles différents, l'évolution sociale, politique et économique de leur pays. Il dégage, pour la période 1960-1990, les grandes tendances de cette dynamique et les facteurs qui expliquent le glissement progressif d'un interventionisme de l'Etat ayant provoqué la croissance importante du secteur public, à un "libéralisme" qui déconstruit certains acquis des premières années de l'indépendance."
"Les problèmes du rapport entre "population et développement" sont abordés dans trois thèmes principaux. D'abord dans celui de l'exode rural, des migrations internationales et de la colonisation de terres neuves. Les analyses faites sur ce thème global portent sur des pays comme la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Haute-Volta, le Nigéria et le Sénégal. Puis le thème relatif aux rapports entre la croissance démographique et la croissance économique est abordé. Le troisième et dernier thème de réflexion porte sur la mortalité. L'auteur y démontre à quel point le niveau de mortalité dans une formation sociale donnée détermine celui de son développement économique. Il conclut alors sur l'urgence et la gravité de ce problème en Afrique."
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