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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Surpopulation : Mythe ou menace KLATZMANN, Joseph, - PARIS : ECONOMICA, 1996/03, 147 P.
L'auteur cherche à prévoir si le monde va vers une surpopulation dangereuse pour l'avenir de l'humanité. Selon certains, la croissance de la population mondiale est de moins en moins rapide et la stabilisation sera atteinte vers 2100 à dix milliards d'humains ; la terre peut en nourrir vingt, voire cinquante milliards ; ce n'est pas la surpopulation, c'est le comportement des pays développés qui menace la nature. Selon les autres -dont, semble-t-il, l'auteur- on n'est pas sûr du niveau auquel se stabilisera la population mondiale ; la population actuelle est déjà trop nombreuse pour éviter une dégradation de la nature qui menacera l'humanité, l'indispensable accroissement de la production agricole se heurtera à de multiples obstacles et le développement économique, indispensable dans les pays pauvres, menacera d'autant plus la nature que la population de ces pays augmente rapidement.
Accepter que des milliards d'hommes souffrent de malnutrition est inacceptable, d'autant plus que nous vivons à une époque où les progrès technologiques triomphent. Une très forte augmentation de la production agricole est nécessaire mais difficile. Joseph Klatzmann analyse les facteurs liés à l'agriculture actuelle, facteurs qui déterminent notre avenir. Il réfute certaines idées, montre des points d'incertitude et conclue en soutenant que l'agriculture sera un des grands problèmes de demain.
Dans cet ouvrage destiné à un public jeune (à partir de 11 ans), l'auteur pose de nombreuses questions concernant la faim face à la croissance démographique actuelle. L'auteur propose des réponses et des solutions à ces questions.
Les uns ont faim, les autres ne savent comment se débarrasser de leurs excédents agricoles. Alors, augmenter l'aide alimentaire ? Mais celle-ci est décriée et considérée par beaucoup comme le principal obstacle au développement de l'agriculture dans le tiers monde. Plutôt que de réclamer la suppression de cette aide, il faut se demander s'il ne serait pas possible de l'utiliser plus efficacement et d'en faire même un instrument du développement de l'agriculture.
D'abord, un bilan de l'évolution de la situation entre 1975 et 1983, puis trois parties : alimentation et agriculture, les progrès possibles, perspectives et solutions. Les chapitres comprennent des constats, description contrastée de la réalité en 1983, et des questions pour l'avenir assorties de quelques éléments de prospective. On y fait d'abord état des besoins, des ressources et de leur utilisation.Les ressources alimentaires sont d'origines diverses : agricoles, non agricoles, importation; quelle évolution depuis 1950 ? Quels liens entre démographie et croissance agricole ? Ensuite, avant de traiter des progrès possibles, l'auteur se penche sur les menaces qui planent sur les générations futures. Joue-t-on à l'apprenti sorcier ? Comment évaluer les pollutions réelles par les engrais et les pesticides, quelles sont les perspectives réelles des aliments non agricoles ? Quelle part de rêve lorsque l'on parle d'augmenter la surface cultivée et d'une agriculuture sans engrais et sans pesticide ? Les progrès envisageables doivent tenir compte de la consommation d'énergie dans l'agriculture moderne et aux économies nécessaires, et de la mécanisation, d'ailleurs controversée, dans les pays du Tiers-Monde. Néanmoins, le bilan des productions végétales et animales conduit à la conclusion que l'on a de quoi nourrir dix milliards d'hommes. Dans la dernière partie, les politiques d'aide sont mises en cause, des solutions partielles sont proposées. La conclusion incite à l'action même limitée et à une rélexion à tous les échelons.
