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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]La drogue, nouveau désordre mondial OGD (Observatoire géopolitique des drogues), - VANVES : HACHETTE LITTERATURE, 1993, 321 P.
Cet ouvrage dresse un état des lieux de la production et du trafic des drogues en 1992. Il analyse, en regroupant les pays concernés en espaces régionaux dont l'unité repose sur le rôle qu'ils jouent dans la production et le trafic des drogues, les raisons et les impacts des divers trafics d'une façon macro et micro-économique. Ainsi, les nombreux conflits, du Caucase à la Yougoslavie, s'avèrent être alimentés par les narcodollars, qui continuent à transiter en toute impunité par les systèmes bancaires des paradis fiscaux. A l'heure où de nombreuses organisations criminelles apparaissent en Russie, en Albanie ou au Niger, créant de nouveaux marchés pour le trafic des drogues, cet ouvrage suggère au moyen d'enquêtes rigoureuses que, si la drogue menace les jeunes, elle est aussi un péril pour les institutions.
"Irak, Somalie, Cambodge, El Salvador... jamais la communauté internationale, sous l'égide des Nations unies, n'a été autant sollicitée pour intervenir sur les principaux terrains de crise. 75 000 casques bleus sont aujourd'hui engagés dans des opérations de maintien de la paix. Ces interventions ont souvent pour objectif affiché de protéger les opérations de secours. Mais cette association paradoxale entre démarche humanitaire et logique militaire, n'est pas sans ambiguïté. Alibi que masque la démission européenne face à l'agression en Bosnie ? Confusion qui étouffe toute possibilité d'action humanitaire en Somalie ? Bonnes intentions qui occultent l'indifférence à l'égard de tant de tragédies oubliées ? Quel rôle pour les Nations unies dans le nouvel environnement international ? Quel espace pour les organisations humanitaires attachées aux principes d'indépendance et d'impartialité ?"
L'auteur montre que les sociétés ont toujours été déchirées entre leurs aspirations à l'unité et l'individualité de leurs membres. Il montre également que le concept d'État-nation est une réalité moderne. Et il pose un certain nombre de questions délicates en apportant quelques éléments de réponse. La permanence et la vitalité du fait national condamnent-elles aujourd'hui le monde à un retour au tribalisme, à la division et à l'égoïsme sacré des nationalités ? La nation à vocation universelle, généreuse et ouverte sur le monde serait-elle la seule à pouvoir répondre, à l'intérieur, aux aspirations des citoyens et, à l'extérieur, être l'acteur d'une société internationale apaisée où chaque pays peut choisir son destin ?
Ce livre blanc donne un aperçu synthétique du contexte des crises les plus graves qui secouent actuellement le monde en insistant surtout sur l'aspect humain. Cet ouvrage, qui est le premier d'une série destinée à témoigner des tragédies oubliées, se limite à dix cas qui sont apparus comme les plus graves des années 1990. Ces cas se caractérisent par l'existence de conflits ou violences internes, de mouvements de population causés par des troubles politiques ou des famines et des épidémies. Les dix populations choisies sont en danger vital, que ce soit au Soudan (qui a le sinistre privilège de remporter la palme de l'horreur), le Mozambique, l'ex-Yougoslavie, le Sri-Lanka, les Kurdes d'Irak... L'action humanitaire vise à préserver la vie dans le respect de la dignité, à restaurer l'homme dans ses capacités de choix.
"Tandis que le Nord riche commence à épurer son atmosphère, à maîtriser ses rejets, à contrôler ses déchets, le Sud pauvre et endetté se salit chaque jour un peu plus pour accéder au standard de vie nordiste. Or une écologie inégalitaire ne cesse depuis peu d'accuser les pays pauvres de polluer toute la planète, confondant sciemment le "global" et le "central", le confort du Nord et le sort du monde. Dès lors, reformuler le problème écologique est une nécessité, afin de donner un contenu théorique positif à l'"utopie verte", en dirigeant la réflexion vers quelques-unes des solutions à la crise écologique qui menace le prochain siècle." (Résumé de l'éditeur).
Les changements politiques mondiaux dus à l'effondrement des régimes communistes ont des répercussions en Afrique. Les régimes de parti unique se voient contestés par la jeunesse africaine. L'avenir politique du continent, en pleine dérive économique et sociale, reste incertain.
Sylvie Brunel veut promouvoir une autre vision de l'aide humanitaire pour lutter efficacement contre la faim qui touche certaines populations dans le monde. Il ne faut pas exagérer la situation au risque de démobiliser ceux qui voudraient agir. Les famines ne sont pas nécessairement la conséquence d'un manque de disponibilités alimentaires, elles sont souvent provoquées dans le cadre de conflits politiques. Pour que la lutte soit efficace, il faut cibler les situations.
