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[texte imprimé]Le terrorisme expliqué à nos enfants BEN JELLOUN, Tahar, BALEZ, Olivier - PARIS : SEUIL, 2016, 143 P.
"En prenant le prétexte d'un dialogue avec sa fille, l'auteur souhaite aider les jeunes à se libérer de la peur qui s'est installée au cœur de l'Europe, depuis les attentats djihadistes qui ont marqué le début du XXIe siècle, jusqu'à ceux qui ont ébranlé la France en 2015 et 2016. Il met des mots sur la chose, en retraçant l'histoire du mot terrorisme et des réalités qu'il désigne, depuis certains des épisodes les plus sanglants de l’histoire jusqu’au déchaînement actuel du fondamentalisme islamiste, auquel l'essentiel du dialogue est consacré". (D'après la présentation de l'éditeur).
[texte imprimé]Partir BEN JELLOUN, Tahar, - PARIS : GALLIMARD, 2006, 270 P.
Ce roman parle de la difficulté de vivre au Maroc; le chômage et la pauvreté poussent les gens à une seule idée : partir. Tahar Ben Jelloun présente cette réalité avec des personnages nombreux et attachants, comme Azel, Malika et Al Afia, qui sont pleins d'espoir et de rêves, les yeux rivés vers l'Europe.
Sous forme d'un dialogue avec une enfant de dix ans, l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun démonte simplement les mécanismes du racisme. Il conclut que la lutte contre le racisme doit être un réflexe quotidien et qu'elle commence par un travail sur le langage.
[texte imprimé]L'Islam expliqué aux enfants BEN JELLOUN, Tahar, - PARIS : SEUIL, 2002/01, 91 P.
L'histoire du prophète Mohammad est bien resituée dans son époque et sa géographie. Les cinq piliers de l'islam sont présentés de manière compréhensible et "adaptable à notre monde". L'âge d'or de la civilisation arabe médiévale est évoqué avec nostalgie et ses apports à l'ensemble du monde sont détaillés. L'auteur aborde la décadence suivie par la colonisation et regrette la difficulté de concilier islam et laïcité, ce qui devra être mis en œuvre. Sont abordés, à partir des attentats terroristes, les notions de fanatisme, d'intégrisme, de fondamentalisme par rapport à la tolérance et à la paix prônées par l'islam comme les autres religions du livre. Les droits de la femme en islam sont évoqués de manière trop réservée.
Tahar Ben Jelloun a choisi des pensées sur la liberté écrites par des auteurs de pays et d'époque différents. Ces pensées sont émaillées de photos réalisées par l'agence Sygma.
[texte imprimé]Le racisme expliqué à ma fille BEN JELLOUN, Tahar, - PARIS : SEUIL, 1999, 92 P.
La discussion fait suite à la manifestation du 22 février 1997 contre le projet de loi Debré sur l'entrée et le séjour des étrangers en France, à laquelle l'auteur a participé avec sa fille. "Dis, Papa, c'est quoi le racisme ?", "c'est quoi un étranger ?", "qu'est-ce qu'on peut faire ?" "explique-moi ce qu'est un génocide ?". Dans cette conversation au long cours, l'auteur répond simplement et avec un souci d'objectivité aux questions de sa fille et des enfants en général, toujours d'actualité.
Sous forme d'un dialogue avec une enfant de dix ans, l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun démonte simplement les mécanismes du racisme. Il conclut que la lutte contre le racisme doit être un réflexe quotidien et qu'elle commence par un travail sur le langage.
Un destin funeste a voulu que Zina, l'héroïne de ce roman, soit conçue durant une nuit frappée de malédiction, une nuit de l'erreur durant laquelle il ne fallait rien concevoir. Frappée par le sort, maudite à jamais, elle sera une enfant, une femme en marge, celle par qui le malheur arrive.
Tahar Ben Jelloun décrit la violence des rapports entre l'homme et la femme, l'érotisme, l'amour inquiet du pays, la passion de la liberté...
La vieillesse et la mort sont les deux thèmes abordés dans cet ouvrage, centré sur un vieil homme malade devant garder le lit. Enfermé entre les quatre murs de sa chambre, le personnage principal se livre sans complaisance à une rétrospective de sa vie. Des souvenirs l'assaillent avec l'obsédante question "Et si... ?". En filigrane se dessine également le portrait d'un père, tyrannique et exigeant, celui de l'auteur lui-même, qui ne parvient pas à accepter l'inévitable décrépitude du corps et de l'esprit.
La fille devient donc Ahmed au regard de la société. La nuit sacrée est le récit de celle qui fut Ahmed pour plaire à son père et qui, à la mort de celui-ci, décide de réhabiliter son identité de femme et de laisser derrière elle une vie fondée sur le mensonge et le reniement de soi.
Après avoir eu sept filles, un père de famille d'une ville arabe décide que, quoi qu'il arrive, son prochain enfant sera un garçon. L'enfant naît. C'est une fille, mais seules sa mère et la sage-femme le sauront. L'enfant, appelé Ahmed, est élevé comme un garçon mais découvrira progressivement son véritable sexe.
Dans l'esprit de beaucoup d'intellectuels, l'avènement en France d'un gouvernement de gauche (10 mai 1981) devait améliorer notoirement les conditions de vie des immigrés et faire évoluer les mentalités. Or, il n'en est rien. Le racisme et la xénophobie semblent au contraire exacerbés par la crise économique et la montée du chômage. L'homme de la rue n'accepte pas la différence. Les Maghrébins sont la cible toute particulière de cette haine raciale : au début des années 80, de nombreux meurtres sont perpétrés dans l'indifférence générale.
Lettres et poèmes.
Body et Sindibad, deux vagabonds réfugiés dans le cimetière de Fès, découvrent un enfant au milieu des tombes. Convaincus que cette rencontre est le signe du destin, ils s'aventurent avec Yamna la mendiante sur les traces d'un héros de la résistance marocaine. Cette quête initiatique, pleine de poésie, les entraîne au coeur d'un Maroc tourmenté et envoûtant. (Résumé de l'éditeur)
Arrêté, tué, enterré, Moha, personnage légendaire du Maghreb, ne cesse de parler et de raconter son peuple.
Cet ouvrage est issu de la thèse de doctorat en psychiatrie sociale de l'auteur : celui-ci a écouté pendant trois ans la misère affective et sexuelle d'émigrés nord-africains solitaires, qui ont besoin d'être acceptés, aimés, reconnus. Ils sont nos semblables.
"Voici le portrait d'un travailleur immigré et la preuve que ces silhouettes frileuses qui traversent nos villes et suscitent l'indifférence au mieux, souvent la violence, presque toujours le mépris, existent." François Boot, Le Monde
