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[texte imprimé]Les Tsiganes : une destinée européenne ASSEO, Henriette, - PARIS : GALLIMARD, 2008, 160 P.
Depuis le XVe siècle, les Tsiganes s'enracinent en Europe. Les images et représentations sont analysées et illustrées grâce à une riche iconographie. L'ouvrage passe en revue leur enracinement, leur dispersion, la sédentarisation manquée, les nouveaux statuts (artisans, serfs), l'éclatement des cultures, les tentatives de recensement, les mesures prises à leur encontre dans les différents pays et périodes. Témoignages et documents actuels viennent enrichir le propos.
[texte imprimé]Le développement durable : Maintenant ou jamais BOURG, Dominique, RAYSSAC, Gilles-Laurent - PARIS : GALLIMARD, 2006/11, 128 P.
Surexploitation des ressources énergétiques fossiles, dérèglement climatique et écologique, augmentation des inégalités sociales..., le constat est clair et appelle une rupture dans notre mode de développement. Le concept de développement durable est né de cette prise de conscience. Les solutions existent. Elles requièrent une éthique nouvelle, des politiques publiques exigeantes mais aussi l'engagement de chacun. Changer de cap, maintenant ou jamais, tel est le défi.
[texte imprimé]Le Tibet : une civilisation blessée POMMARET, Françoise, - PARIS : GALLIMARD, 2002/10, 159 P.
Du fondement de l'empire au VIIème siècle jusqu'à la colonisation chinoise actuelle, le Tibet est riche d'une histoire complexe et tumultueuse, dont le bouddhisme constitue l'épine dorsale. En proposant des clés historiques et religieuses, l'auteur permet de mieux comprendre ce pays fascinant.
[texte imprimé]Touaregs : Apprivoiser le désert CLAUDOT-HAWAD, Hélène, - PARIS : GALLIMARD, 2002, 143 P.
Le désert où vivent les Touaregs s'étend sur 5 pays d'Afrique. Au delà du folklore facile des farouches "Hommes bleus", cet ouvrage abondamment illustré et documenté nous fait découvrir une civilisation originale et un peuple qui, de tous temps, a su s'adapter au désert et y développer un mode de vie qui lui permette d'y subsister.
[texte imprimé]La biosphère : Notre Terre vivante DELEAGE, Jean-Paul, - PARIS : GALLIMARD, 2001, 127 P.
La biosphère regroupe l'ensemble des écosystèmes de la planète avec tous les êtres vivants et leurs milieux. L'ouvrage comprend cinq chapitres : la biosphère, terre vivante ; Une gigantesque machine : explications des phénomènes biologiques et physico-chimiques concernant le cycle de l'eau, le rayonnement solaire et l'effet de serre ; La longue histoire de la vie sur terre (évolution, modification et extinction des espèces) ; Ecce Homo : l'homme a entretenu une relation nourricière et conflictuelle avec son environnement ; Le changement global : aujourd'hui l'homme violente la nature (pollution chimique, démesure dans l'utilisation des énergies fossiles). Il y a urgence à préserver une biosphère habitable demain.
[texte imprimé]Saladin, le sultan chevalier MOUTON, Jean-Michel, - PARIS : GALLIMARD, 2001, 127 P.
La vie de Saladin, prince Kurde de l'époque médiévale, conquérant de Jérusalem sur les armées Franques, que l'Histoire à consacré en héros incontesté du djihâd. Les illustrations et les propos permettent de découvrir les croisades du point de vue musulman.
[texte imprimé]Vive l'eau MATRICON, Jean, DELEAGE, Jean-Paul - PARIS : GALLIMARD, 2001, 143 P.
L'eau n'est pas seulement nécessaire à la vie, elle est la vie. Quelle est la véritable nature de l'eau ? Comment fonctionne le cycle de l'eau ? Par quel complexe mélange le vivant est-il lié à l'eau ? L'auteur répond à ces questions et conte les rapports de l'eau et de l'homme. Tous les peuples ont entrepris des travaux (puits, canaux d'irrigation ou de drainage, digues et barrages). Puis le temps de l'eau au robinet est venu. L'eau est devenue une marchandise trop chère pour beaucoup. Elle est source de conflits. Le risque n'est pas seulement le manque d'eau mais aussi la gestion des ressources et les conséquences écologiques des grands travaux entrepris.
L'ouvrage est divisé en cinq parties :
* Une très ancienne présence étrangère : la population française est faite en grande partie d'apports extérieurs, venant aussi bien du monde germanique que du monde méditerranéen. Cette diversité d'origines n'a pas empêché la monarchie de bâtir une véritable unité nationale
* Les débuts de la grande migration : après la Révolution, la France apparaît aux yeux du monde occidental comme le pays de la tolérance et de la liberté ; elle accueille des réfugiés venus de toute l'Europe. Mais elle utilise aussi les services d'ingénieurs et d'ouvriers étrangers. Cette double immigration se révélera indispensable au rayonnement économique et culturel du pays
* Crise démographique et migrations de masse : entre 1875 et 1930, le besoin croissant de main d’œuvre, la baisse de la natalité, aggravée par les pertes de la première guerre, vont provoquer une migration de masse venue d'abord des pays frontaliers (Italie, Belgique) puis d'Europe centrale ou de l'empire colonial
* France, terre d'asile ? Le refuge politique en France est une ancienne tradition : après la grande guerre, beaucoup d'hommes et de femmes s'exilent en France
* La cité de la diversité : la seconde moitié du XXe siècle est marquée par de vastes mouvements de populations. La France, après la décolonisation, reçoit un grand nombre de travailleurs immigrés, de l'Europe méditerranéenne, d'Afrique du Nord, d'Afrique noire et du sud-est asiatique. Une diversité de populations qui se traduit par une grande diversité de cultures.
En avril 1652, les Hollandais débarquent au Cap de Bonne-Espérance. L'Afrique du Sud attire les convoitises des Blancs. Trois siècles durant, dans la violence et dans la haine se noue le destin commun des Blancs et des Noirs. Au milieu du 20ème siècle, le régime d'apartheid impose une ségrégation raciale, économique et territoriale, qui cède progressivement, sous l'effet conjugué de la contestation interne et des pressions internationales. La libération du leader noir Nelson Mandela en 1990, suivie quatre ans plus tard des premières élections démocratiques, sonne le glas de l'apartheid. Le pays connaît un véritable état de grâce. Mais après les élections de juin 1999 qui marquent la fin de la transition politique, les dirigeants auront sans doute du mal à tenir les promesses de redistribution et à relancer l'économie.
[texte imprimé]De l'esclavage au citoyen HAUDRERE, Philippe, VERGÈS, Françoise - PARIS : GALLIMARD, 1998, 190 P.
Cet ouvrage retrace l'évolution historique du statut des personnes asservies vers l'obtention de la citoyenneté. Les auteur·es décrivent les différentes étapes de cette transformation, depuis l'esclavage jusqu'à l'accession aux droits civiques et politiques. L'ouvrage présente les luttes menées, les réformes juridiques et les changements sociaux survenus au fil du temps. Il montre les progrès réalisés dans la reconnaissance de l'égalité des personnes, indépendamment de leur origine ou de leur condition initiale.
A la fin du XIXe siècle, la France règne sur un immense empire : Maghreb, Afrique noire, Indochine. L'idéologie coloniale élabore un modèle de l'"indigène", sauvage que la République va doucement amener aux lumières de la "civilisation". Après 1945, le mythe de l'assimilation potentielle des peuples colonisés se brise sur l'écueil de la guerre d'Algérie puis des indépendances. L'image de l'immigré supplante progressivement celle de l'indigène. Aujourd'hui, la perception des immigrés de l'ex-Empire témoigne d'un retour des stéréotypes coloniaux. Les auteurs appellent à une analyse critique de cette page d'histoire, occultée depuis trente-cinq ans.
En novembre 1956, Ernesto Guevara, médecin argentin de 28 ans, débarque à Cuba avec les hommes de Fidel Castro. Il devient le "Che" et participe pendant trois ans à l'expérience exaltante de la révolution cubaine. A partir de 1959, il tentera de porter la révolution ailleurs et d'allumer dans le monde "deux, trois, plusieurs Viet-nam". Après un séjour au Congo, il ira en Bolivie avec un groupe de guerilleros et il y mourra en octobre 1967.
Le 14 mars 1946, l'Assemblée nationale constituante décide à l'unanimité d'ériger en départements français les quatre colonies de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion. A un moment où l'empire se fissure de toutes parts, ces territoires choisissent le resserrement des liens avec la mère patrie. C'est l'autre décolonisation. Paradoxe ! L'expliquer, comme le font les auteurs, c'est retracer plus de quatre siècles d'histoire entre la France et ses quatre plus vieilles colonies.
L'absence de projet colonial, la dépendance du peuplement européen, les incertitudes du sentiment national algérien, telles sont les causes qui ont conduit, à partir de 1954, les acteurs d'un conflit atroce, long de près de huit ans, à mener, les uns contre les autres, plusieurs guerres superposées : gouvernement de Paris contre Algériens insurgés, pieds-noirs contre métropole, musulmans intégrés contre nationalistes, révolutionnaires du FLN contre démocrates et messalistes, partisans de l'Algérie française et intellectuels de gauche contre De Gaulle, OAS contre armée loyaliste. Plus que le conflit colonial lui-même, ce sont les affrontements civils internes engendrés par la découverte tardive de réalités brutales qui ont laissé, dans les deux pays, les traces les plus profondes. Conçue à mi-chemin du récit historique et de l'essai, cette synthèse invite à repenser la guerre d'Algérie.
Il y a cinquante ans, les 6 et 9 août 1945, deux bombes atomiques, lâchées par les Américains sur le Japon causaient plus de 100 000 morts et autant de blessés, voués à une mort lente. A l'origine de ces bombes se trouvent les travaux de physiciens européens sur la radioactivité, relayés par des Américains. L'auteur décrit la conquête de l'atome, les essais, le partage du secret entre les cinq "grands", explique l'équilibre de la terreur et, montrant les dangers de cette politique, analyse les mouvements antinucléaires. Il pose la question : l'arme nucléaire représente-t-elle une garantie de stabilité ou une menace pour la paix ?
Cet ouvrage, concis et clair, abondamment illustré, fait le point sur l'ONU. Après avoir exposé l'idée que la paix universelle a présidé à sa création et évoqué l'échec de la SDN qui l'a précédée, il décrit le fonctionnement de l'institution. Il examine ensuite son rôle dans le maintien de la paix et de la sécurité, le cas échéant par la force, ses échecs, ses réussites, sa participation au développement, à la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel de l'humanité, au respect des Droits de l'Homme, à l'assistance humanitaire. Une partie importante du livre est consacrée à de nombreux témoignages et documents qui éclairent, dans leur diversité, les forces et les faiblesses de l'organisation.
A l'histoire du malheur des hommes répond la longue aventure de ceux qui tentent de la secourir. A chaque époque, de nouveaux drames, mais aussi des formes spécifiques de l'action humanitaire : secours d'urgence, aide au développement, assistance aux réfugiés. L'ouvrage restitue à l'aventure humanitaire sa perspective historique et politique. En fin d'ouvrage textes fondateurs des différents organismes humanitaires et témoignages de ses acteurs.
Au XVème siècle, un gigantesque trafic se met en place entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique. Pendant quatre siècles, de douze à quinze millions d'hommes et de femmes vont être transportés à fond de cale à travers l'océan atlantique. Ce sont des Noirs troqués en Afrique contre des produits européens, par des négriers. Ces Africains seront utilisés comme main d'oeuvre agricole dans les plantations d'Amérique du Nord et du Sud et des Caraïbes. Certains se rebelleront ou s'enfuiront pour former des communautés de nègres marrons. Les abolitionnistes se sont d'abord attaqués à la traite des Noirs qui a été progressivement interdite à partir de 1807. Puis l'esclavage sera aboli à des dates variables selon les pays.
Ce livre retrace l'histoire des Palestiniens depuis la déclaration de Balfour jusqu'à l'accord de Washington avec les Israéliens, en passant par les révoltes des années trente, la guerre de 1948, la création de mouvements de résistance, les guerres israélo-arabes, l'Intifada.
Dans le premier chapitre, l'auteur brosse le tableau de l'Afrique occidentale à la fin du XVIIIème siècle quand vont commencer les grandes explorations par les Européens. La deuxième partie explique le rôle de Tombouctou et du fleuve Niger dans les voies de pénétration en Afrique. La troisième partie montre l'autre voie qui va de Tripoli à la forêt par le Sahara. Ensuite est détaillé le passage de l'exploration à la conquête. Suivent des témoignages et documents.
