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[texte imprimé]Familles d'origine algérienne en France : Étude sociologique des processus d'intégration ZEHRAOUI, Ahsène, - PARIS : L'HARMATTAN, 1999, 307 P.
Au travers de cette étude sociologique menée pendant deux ans sur une population de 184 personnes (9 familles), il apparaît qu'il n'existe pas de famille type mais plusieurs modèles familiaux. Ces familles s'inscrivent dans une double référence culturelle (la société d'origine et la pression qu'exerce la société du pays d'accueil). Ces neuf familles sont interrogées sur leurs pratiques culturelles (mode de vie, mariage, rapport et pratique de l'Islam), les rapports à l'institution scolaire (suivi des enfants, orientation) et l'insertion professionnelle (mobilité en raison des retours fréquents vers le pays d'origine). L'enquête démontre qu'il n'y a pas d'intégration type mais différents niveaux et différentes formes d'intégration au sein de la société.
L'auteur sociologue-chercheur au CNRS, travaille sur les phénomènes de migrations et son impact sur les sociétés modernes. L'ouvrage étudie les processus socio-historiques qui ont développé le phénomène de la migration maghrébine ainsi que les facteurs à l'origine de sa diversification, pour en dégager des hypothèses pour l'avenir. L'auteur tente d'apporter des réponses à ces questionnements en traitant à la fois de la migration tournante; qui concerne l'homme seul espérant un retour réussi; et la migration familiale de peuplement concernant plus particulièrement l'installation durable de la famille. Au terme de son étude, il se demande quel sera l'avenir de ces nouvelles générations des cités dans un pays traversant une crise économique et se repliant sur lui-même.
Les analyses faites dans cet ouvrage apportent un éclairage nouveau sur le thème de l'intégration des jeunes immigrés dans divers pays européens. Elles dressent un bilan des perspectives des politiques d'intégration scolaire, sociale et professionnelle de ces jeunes, et des efforts de ceux-ci pour leur propre intégration.
A la fin des années 1970 et dans les années 1980, des femmes des pays du Sud du Sahara, en particulier du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie, ont rejoint leurs maris et se sont installées en France. A travers l'analyse du microcosme urbain du Havre, l'auteur s'est attaché à relater la vie quotidienne de ces femmes par des récits très concrets avec un souci sociologique rigoureux et a étudié leur parcours d'acculturation en France. Il nous invite également à nous interroger sur nos concepts d'assimilation, d'intégration et d'identité culturelle et soulève la question de l'avenir de ces femmes et du destin des générations futures.
L'auteur est membre de la commission immigrés de l'AREV. Il s'intéresse ici au vote des immigrés et aux questions qu'il soulève car, malgré l'implication de plus en plus importante des immigrés dans tous les secteurs de la société, il reste ce domaine du citoyen dont ils sont exclus. Son travail consiste à montrer quelles sont les attitudes et les pensées de certains hommes politiques, associations et à faire une description des lois européennes concernant le droit de vote et comment réagissent d'autres pays à cette question du vote. Cette étude montre en définitive que la France, pays d'immigration et des droits de l'Homme reste à la traîne car il y a un problème pour définir la qualité du lien nationalité-citoyenneté. En guise de conclusion, l'auteur termine sur le fait que le problème est plus politicien que politique.
Etude sur la place des étrangers dans la classe ouvrière en France. Pour ce faire, l'auteur s'appuie sur une partie historique, indispensable à la compréhension de la situation contemporaine. Suite à cette partie descriptive, il analyse les interactions entre fractions ouvrières par l'observation de situations locales et par des méthodes de "terrain".
Deux auteurs, femmes et latinoaméricaines, analysent des parcours individuels et collectifs en essayant de comprendre la richesse de l'exil : toute croissance puise ses sources des ruptures, et petit à petit, quelques unes comprennent que s'expatrier est aussi une chance.
L'auteur, d'origine portugaise travaille sur une thèse portant sur l'identité portugaise en France. Dans son ouvrage, elle met en scène la communauté portugaise de France riche d'un million d'individus. Et pourtant cette dernière souffre d'un certain manque de visibilité. Pour y répondre l'auteur s'attache à mettre en lumière cette communauté qui est en train d'acquérir une identité nouvelle. Pour arriver à son but, elle décrit les mouvements associatifs issus de cette communauté qui jouent un rôle de révélateur et de catalyseur de cette identité. A partir de ce milieu elle tente de répondre à certaines questions et propose des concepts afin de déterminer ce qu'est l'insertion, l'intégration des immigrés et de leurs enfants dans la société française.
Prolongement de sa thèse portant sur une étude comparative de l'organisation sociale au sein de familles turques, cet ouvrage présente une étude sur les immigrés turcs en France au début des années 1980. Elle étudie deux groupes en particulier: des immigrés dispersés dans les grandes villes, et ceux regroupés dans un petit village de Dordogne. A la suite de plusieurs rencontres avec des familles, elle peut voir les changements qui s'opèrent dans les relations familiales et le système des valeurs.Pour ceux qui sont venus en France dans le cadre d'une immigration économique (avec projet de retour), la scolarisation des enfants remet en cause les traditions et impose de nouvelles normes ainsi qu'une crise d'identité. Cette étude montre que l'adaptation à la société d'accueil est à l'origine de ces changements, ce qui entraîne de nouvelles pratiques sociales pour la famille immigrée, prise dans une contradiction qui prend ses racines dans la volonté du retour et la familiarisation à de nouvelles pratiques.
Cet ouvage d'Hervé-Frédéric Mecheri, docteur en sciences de l'éducation et éducateur de rue, est une étude sur les différences qu'expriment les jeunes immigrés maghrébins de la deuxième génération. Ces différences s'expriment à la fois sur le fonctionnement psycho-affectif et psycho-social de ces jeunes et mettent en valeur la difficile cohabitation entre valeurs d'origines et nouvelles valeurs, ainsi qu'entre société maghrébine et société française : la première étant réservée à la vie familiale, tandis que que la seconde est réservée aux rapports extra-familiaux. En trois temps, abordant la culture d'origine, la culture française et la résultante, la non-possession de l'identité culturelle, l'auteur exprime par ces différences la quête éperdue de leur propre identité.
