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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[article]Shirin Ebadi "La protestation est enracinée dans le désenchantement" EBADI, Shirin - In : LA CHRONIQUE D'AMNESTY, février 2018 (01/02/2018), N°375, P. 28-31
Bien qu'elle vive en exil depuis 2009, pour éviter l'incarcération, et que sa vie familiale ait lourdement pâti de ses engagements, Shirin Ebadi ne regrette rien. Elle constate que les mentalités évoluent en Iran, avec de multiples ONG de défense des Droits de l'Homme et de la Femme. Elle dénonce l'inefficacité des sanctions internationales contre l'Iran qui appauvrissent la population et renforcent la légitimité du régime et la corruption. Elle met peu d'espoir dans le président Rohani, qui examine toutes choses sous l'angle sécuritaire et reste sous le contrôle du Guide Suprême, Ali Khamenei.
N°373-374 - décembre 2017-janvier 2018 - 10 jours, agissez ! Les enjeux de la campagne mondiale en faveur des défenseurs. (Bulletin de LA CHRONIQUE D'AMNESTY)
L'auteur parle de la diversité culturelle en termes de ressources à activer pour enrichir sa propre identité. Il aborde la diversité des cultures comme la possibilité d'écarts féconds, grâce, en particulier, à la possibilité de penser en d'autres langues que sa langue maternelle. C'est ainsi que le commun peut se déployer. L'uniformisation, véhiculée par la mondialisation est un "commun pauvre" qui engendre en miroir le repli sur "l'identité culturelle". L'universalisme, en particulier la "Déclaration Universelle des Droits de l'homme", issu de la pensée européenne, se trouve en difficulté face à la pensée chinoise. L'Occident, ethnocentrique a voulu imposer son universel au reste du monde au lieu de développer le dialogue des cultures, mais l'occident a perdu sa puissance normative.
La constitution géorgienne reconnaît la liberté religieuse, mais l'église orthodoxe géorgienne, avec à sa tête le patriarche Ilya II, se perçoit comme l'unique dépositaire du sentiment patriotique et du nationalisme. Ayant soutenu le chef de l’État Chevarnadze, elle obtient en 2002 un concordat très avantageux. Le président Saakachvili, d'abord favorable aux minorités, augmente les largesses envers l'église, mais le patriarcat joue la carte de l’opposition réunie en 2012 dans la coalition "Rêve géorgien" pour diaboliser le libéralisme occidental. Des activistes orthodoxes s'opposent aux musulmans. L'homophobie est instrumentalisée politiquement. Au delà du patriotisme orthodoxe, il s'agit davantage d'un conformisme social que d'un renouveau spirituel.
A l'occasion de la journée internationale des droits de l'homme, Amnesty relance sa campagne "10 jours pour signer". Cette campagne a aussi pour but d'informer sur des cas emblématiques de violation des droits de l'homme.
Pour l'auteur, la fascination de la mort est le ressort des terroristes djihadistes et le salafisme n'est pas forcément la porte d'entrée du terrorisme. Il refuse le terme de "radicalisation de l'islam" pour celui de "islamisation de la radicalité". Les terroristes vont vers le suicide plus que vers un objectif politique. Son analyse sociologique est très différente de celle de Gilles Kepel.
Ce philosophe s'interroge sur les "pertes" de notre époque dans le domaine politique : pertes d'idéaux et d'espérance et de foi dans de progrès. D'où tristesse et catastrophisme. Or, comme le progressisme, le catastrophisme suppose que l'avenir est déjà contenu dans le présent."Il y a dans la modernité des forces qui cherchent à reconstituer des certitudes : le communautarisme et le capitalisme. Ce que je veux c'est inquiéter ces blocs de certitudes".
