Détail d'une collection
Documents disponibles dans la collection (6)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]La terre d'en face : la transmigration en Indonésie LEVANG, Patrice, - PARIS : OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER (ORSTOM), 1997, 419 P.
L'Indonésie tente de corriger le déséquilibre par la transmigration entre les nombreux paysans sans terre à Java, et le manque de paysans pour les terres des îles extérieurs. Ce programme suppose de très importants déplacements de population, et l'édification d'infrastructures.
Quatre grands types de projets existent :
-1- les projets irrigués
-2- les aménagements de marais côtiers
-3- les projets vivriers en cultures pluviale
-4- les projets en cultures pérennes
La transmigration est un outil à usages multiples. Sa mise en place est aussi le révélateur d'une vision particulière du monde et du pouvoir, comme des préjugés sur ces îles "extérieurs" qui sont choisis comme force de migrations.
"Trois zones des hautes terres centrales de l'Imerina, à Madagascar, ont été retenues pour la présente étude : l'est de l'Imerina (le Vakinadiana et Amoronkay), le nord-est (Ampotaka et ses environs), l'ouest (Mananjara). "L'ouvrage comporte trois parties. La première décrit le milieu naturel en suivant deux approches. D'abord, une analyse qui fonde son objectivité sur les sciences de la terre et de la vie ; lui succède une analyse subjective, prenant appui sur les connaissances et la perception paysannes de ce milieu. La deuxième partie se concentre sur l'étude du complexe agraire merina. Elle en souligne la genèse et accorde une place particulière aux techniques d'exploitation des terres ; elle présente aussi un état des fonctionnements, des situations économiques et des activités des ménages. Enfin, la dernière partie met l'accent sur la grande diversité des campagnes merina. Leurs mutations, accélérées par la crise des années quatre-vingt, découlent tout autant du rôle d'éléments particuliers des systèmes agraires que de la conjonction de ces derniers dans les contextes régionaux et locaux. Par-delà les paysages, l'étude comparative recherche dans quelle mesure la transformation et la différenciation des campagnes sont conditionnées non par les conjonctures actuelles, mais par l'empreinte d'une histoire qui fonde l'originalité de l'Imerina". (Extrait de l'introduction).
Au Mexique dans le Sud-est de l'Etat de Michoacan, on appelle les Hirondelles les paysans pauvres qui n'ont d'autres solutions pour survivre que de pratiquer l'élevage extensif. Le système agraire est très inégalitaire et favorise les grandes exploitations. Cette inégalité a toujours existé mais actuellement, elle est renforcée par l'intégration économique de l'Amérique du Nord qui contribue à l'exclusion des plus pauvres. On constate maintenant la prolétarisation de ces petits paysans, le développement des activités illégales et l'immigration aux Etats-Unis.
A partir d'une enquête menée dans deux communautés paysannes -Casinta et Tomas- dans la haute vallée du Canete au Pérou (département de Lima) de septembre 1986 à octobre 1988, l'auteur analyse les dynamiques sociales à l'oeuvre dans les communautés paysannes andines. Après avoir présenté ces deux communautés et les raisons de leur choix, elle examine l'influence de la scolarisation dans les différents aspects de la vie communautaire (culture, organisation du travail, activités communales ou extra-communales). Puis elle étudie les changements survenus dans les activités économiques des familles paysannes et dans leur façon de percevoir leur développement. Enfin, en s'appuyant sur quelques histoires de vie, elle dégage les "stratégies de reproduction" (objectifs économiques, sociaux et politiques) que mettent en oeuvre les familles pour s'adapter à la nouvelle situation et améliorer leurs conditions de vie.
Cette étude sur le développement agricole du nord-ouest de la Côte d'Ivoire est centrée sur la gestion paysanne des systèmes agraires. L'action de la CIDT (Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles) a fortement marqué le développement de cette région, tant au niveau des choix des cultures que des techniques agricoles (introduction de la culture attelée). Les auteurs étudient l'expansion cotonnière dans la région de la Bagoué et les mutations que cette culture a provoquées au niveau de l'occupation du sol, des structures foncières et des relations avec l'agriculture vivrière traditionnelle. L'étude porte également sur l'analyse d'un exemple, le village de Syonfan et son évolution socio-économique depuis 1955.
L'idée de risque en agriculture est permanente, mais reste largement implicite dans la plupart des travaux portant sur la production agricole. Or, les notions d'aléa, d'incertitude, d'insécurité, de danger s'imposent aux acteurs et concernent également les chercheurs qui travaillent sur l'explication des faits agricoles. Cet ouvrage, qui rassemble une cinquantaine de contributions d'auteurs relevant d'une bonne dizaine de disciplines et d'institutions variées permet donc une utile et nécessaire confrontation des points de vue à son sujet. L'ouvrage est structuré en quatre chapitres, chacun précédé d'un texte introductif :
- caractérisation des risques
- risques et pratiques paysannes
- risque et changements techniques
- contexte macro-économique et politique du risque.
La postface propose une grille d'analyse du risque.
