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[article]Au Mexique, les familles agricoles qui produisent du café pour Nestlé ne peuvent pas vivre de leurs revenus HOINKES, Carla - In : PUBLIC EYE, janvier 2025 (01/01/2025), N°51, P. 20-21
Depuis des années, les agriculteur·rices qui produisent du café pour Nestlé dans la région du Soconusco, au sud du Mexique, ne parviennent pas à vivre décemment de la caféiculture, à cause des prix très bas auxquels le géant suisse leur achète leur production. Après des mois de manifestations et de pression publique, Nestlé a fait un pas vers les caféiculteur·rices à l’automne 2024. Mais la multinationale n’est pas prête à adopter un mécanisme de fixation des prix qui garantisse un revenu minimum vital. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2501_PublicEye_Magazin_51_FR_96dpi.pdf
Le géant Suisse de l'agroalimentaire Nestlé promet une production de café responsable et éthique. Pourtant, il cherche à obtenir les prix d'achat les plus bas : Les conséquences de cette politique d'approvisionnement agressive sont dramatiques pour les agriculteurs et agricultrices qui se révoltent.
N°48 - juin 2024 - Au Mexique, la colère gronde contre Nestlé (Bulletin de PUBLIC EYE)
Avec le Plan Nescafé, Nestlé promet d'améliorer la vie et les revenus de centaines de milliers de personnes travaillant dans le culture du café. Mais la réalité est tout autre, par exemple dans la région brésilienne d'Espirito Santo où le café robusta, principale matière première du Nescafé, est cultivé dans des monocultures intensives à des coûts très bas. Les caféicultrices et caféiculteurs vivent dans une grande pauvreté et travaillent dans des conditions indignes.
[article]Au Mexique, comment une épidémie du caféier a accéléré la déforestation ÖKTEM, Berk - In : THE CONVERSATION, 21 mars 2024 (21/03/2024), 21/03/2024,
Au Mexique, comme dans les régions tropicales, l’extension des zones agricoles pour la caféiculture et la cacaoculture est la première cause de déforestation, ce qui a un impact sur le réchauffement climatique et représente une érosion irrémédiable de la biodiversité. La crise de la rouille du caféier au Mexique est une illustration de la vulnérabilité des systèmes agroforestiers et des conséquences environnementales des politiques agricoles. Dans une étude récente, les auteurs se sont penchés sur les conséquences de cette maladie causée par un champignon microscopique (Hemileia vastatrix) sur la déforestation au Mexique, qui a augmenté de 32 % par an entre 2012 et 2018, en particulier dans les zones où était pratiquée l’agroforesterie. Par ailleurs, la déforestation accrue est aussi la conséquence de la stratégie d'expansion sponsorisée par le gouvernement, qui repose sur le remplacement des caféiers traditionnels par des hybrides robustes à la rouille. https://theconversation.com/au-mexique-comment-une-epidemie-du-cafeier-a-accelere-la-deforestation-221374
Depuis plus de cinquante ans, différentes initiatives ont été lancées pour améliorer les conditions de vie et les revenus des petits caféiculteurs. Cependant, peu de résultats ont été obtenus malgré le renforcement de leur compétitivité sur les marchés internationaux. Cet article donne un aperçu du rôle des petits caféiculteurs, des transactions de café et de la distribution de la valeur ajoutée tout au long des chaînes de valeur. Alors que des efforts significatifs ont été accomplis en matière d'augmentation des prix, des rendements et des investissements, grâce à la certification et la garantie de revenus décents, les caféiculteurs n'arrivent pas à sortir de la pauvreté. Or les revenus des taxes sur le café ainsi que la redistribution directe des bénéfices constitueraient des moyens de rémunération immédiate des petits producteurs, ce qui impliquerait de réviser radicalement les accords de gouvernance commerciale avant et après récolte. https://www.scienceopen.com/hosted-document?doi=10.13169/jfairtrade.4.2.0002
[article]Lutte contre la « déforestation importée » en Europe : quelles conséquences pour des millions d’Africains ? - In : THE CONVERSATION, 20 septembre 2022 (20/09/2022), 20/09/2022,
Après la COP26 de Glasgow en novembre 2021, l’Union européenne (UE) a décidé de renforcer son "Green Deal" pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et lutter contre la "déforestation importée". La liste des produits que l’UE n'importera plus des pays du Sud est assez courte, mais lourde de conséquences : viande de bœuf (et cuir), cacao, café, soja et huile de palme. Or les pays de l'Afrique de l'Ouest sont concernés par trois des cinq produits (café, cacao, huile de palme) essentiels à leur prospérité. S’il est vrai qu’il a fallu déforester pour introduire ces agricultures d’exportation, n’a-t-on pas aussi reforesté en plantant des caféiers, des cacaoyers, des palmiers à huile, des hévéas et des anacardiers ? Sanctionner ces cultures de rentes risque de déstabiliser l’économie de toute la région subsaharienne. Comme effet modérateur, l'UE annonce que ses directives concernant l'importation de produits "zéro déforestation" ne sont pas encore drastiques (elle exige de vérifier que le cacao, le café ou l’huile de palme importés ne sont pas issus d’une déforestation postérieure à 2020). https://theconversation.com/lutte-contre-la-deforestation-importee-en-europe-quelles-consequences-pour-des-millions-dafricains-187952
Cet article analyse le comportement d'achat des consommateur·rices espagnol·es de café Faitrade. En dépit des assertions des consommateur·rices en faveur de produits issus du commerce équitable, les parts de marché de ces produits restent faibles, phénomène connu sous le nom d'"écart entre l'intention et le comportement d'achat". L'analyse s'appuie sur la revue de littérature fondée sur deux théories : attitudes duales et niveau de compréhension. La théorie des attitudes duales permet d'éclairer le comportement des consommateur·rices face à un objet de désir : opposition du comportement explicite assumé par le consommateur·rice et du comportement implicite et irrépressible qui influence la décision d'achat. La théorie du niveau de compréhension explique l'influence de l'information et de l'éducation sur la prise de décision. https://www.scienceopen.com/document_file/1771c62f-2ad9-4102-bb37-76b0f9a7af51/ScienceOpen/jfairtrade.3.1.0001.pdf
Ce dossier présente des interventions suisses qui transcendent à la fois la dichotomie urgence-développement et les "silos" sectoriels pour soutenir les populations fragiles dans l'adaptation aux nouvelles réalités climatiques, tout en limitant l'empreinte écologique des programmes. Sont exposés ainsi : le Somali Resilience Program à la croisée entre aide humanitaire et réponse au changement climatique, le projet de la start-up helvétique Koa qui offre de nouvelles ressources aux producteurs en recyclant les cabosses de cacao dans le photovoltaïque, et un programme international de soutien aux planteurs de café afin de limiter les déboisements.
[document électronique]Fairtrade and climate change: Systematic review, hotspot analysis and survey Bern University of Applied Science BFH, Vrije Universiteit Amsterdam - BONN (ALLEMAGNE) : FAIRTRADE INTERNATIONAL, 2021/10, 150 P.
Le changement climatique constitue une menace sérieuse pour la production de nombreux·ses agriculteur·rices, dont ceux·celles qui exploitent des cultures certifiées commerce équitable. C’est pourquoi Fairtrade International a commandité une étude pour comprendre les impacts potentiels du changement climatique sur la production de six cultures Fairtrade (banane, cacao, café, coton, canne à sucre, thé). Les chercheur·es de la Vrije University Amsterdam et de la Bern University of Applied Sciences ont compilé la littérature existante concernant les principales zones de production sur la question du changement climatique, afin d'identifier l’étendue géographique des futurs extrêmes de changement climatique dans différentes régions du monde. Plus spécifiquement, il·elles ont mené une enquête auprès d’organisations de producteur·rices en Inde du Sud (café et sucre) et au Ghana (cacao).
Public :
https://files.fairtrade.net/publications/Fairtrade-and-climate-change_October2021.pdf
[document électronique]Women’s access, equity and empowerment: Progress and uptake of the Fairtrade gender strategy 2016-2020 CIFOR (Center for international forestry research), - BONN (ALLEMAGNE) : FAIRTRADE INTERNATIONAL, 2020, 155 P.
Ce rapport étudie les progrès et les acquis de la stratégie de genre mise en place par le réseau Fairtrade entre 2016 et 2020. Ce programme visait trois objectifs : augmenter la participation active et équitable des femmes dans les organisations de petits exploitants, rendre accessibles aux femmes et aux filles les avantages Fairtrade, identifier les points de blocage qui entravent cette égalité. Le rapport s’appuie sur des études de cas réalisées dans le cadre de coopératives de caféiculteur·rices. Il présente des exemples de formation sur le genre : l’école de leadership de femmes au Guatemala, dont l’objectif est de former des femmes vers des postes de direction ; le Programme de formation sur le genre en Indonésie, ouvert aux femmes et aux hommes ; le projet Growing Women in Coffee (Plus de femmes dans la caféiculture) au Kenya. Si des progrès ont été accomplis, des réticences dans le changement des attitudes demeurent, autant de la part des hommes que des femmes.
Public :
https://files.fairtrade.net/publications/2020-womens-access-equity-and-empowerment-study.pdf
Cette étude comparative est une analyse diagnostic des conditions dans lesquelles des planteurs de café du piémont andin, au Pérou, ont pu s'engager dans le commerce équitable sous le label Fairtrade International. Les membres des coopératives certifiées ont vu leurs revenus augmenter significativement (de 15 % à 50 %) par rapport aux revenus des producteurs restés indépendants. Cependant ces différences dépendent aussi d'autres facteurs comme l'accès à la terre ou la spécialisation caféière.
La commercialisation collective permet aux petit·es producteur·rices d'augmenter leurs revenus, comme le montre l'exemple de l'union coopérative Bukonzo en Ouganda de l'Ouest, qui a obtenu la double certification Fairtrade et bio pour son café arabica cultivé au pied des monts Rwenzori. Ce label collectif garantit aux producteur·rices un prix de vente supérieur, contribue à l'amélioration de leurs conditions de vie et de leurs familles, à la réduction de la pauvreté, à l'inclusion sociale et au développement rural. Cette étude examine le rôle de la commercialisation collective, explore les enjeux et analyse la pertinence des institutions financières dans le développement des coopératives. L'étude qualitative montre que la commercialisation collective jointe à l'éthique du commerce équitable favorise l'économie sociale et contribue à l'amélioration significative du niveau de vie des secteurs marginalisés. Cependant, l'un des freins reste le financement limité pour la production d'un café de haute qualité, qui constitue pourtant un critère d'achat du label Fairtrade, et pour les investissements nécessaires à un développement durable. https://www.scienceopen.com/document_file/4e12f81a-098e-40af-814c-57f1adb53ee1/ScienceOpen/jfairtrade.1.1.0013.pdf
[document électronique]Participatory Analysis of the Use and Impact of the Fairtrade Premium LOCONTO, Allison, SILVA CASTANEDA, Laura ; ARNOLD, Nadine ; JIMENEZ, Alejandra - MARNE LA VALLEE : LABORATOIRE INTERDISCIPLINAIRE SCIENCES INNOVATIONS SOCIETES (LISIS), 2019, 124 P.
Cette recherche universitaire a pour but d'analyser les utilisations des primes versées aux communautés membres de Fairtrade International et leur efficacité alors qu'elles atteignent la somme globale de 117 millions d’euros chaque année. L’étude a porté sur les primes Fairtrade versées en 2017 et en 2018, que ce soit dans le domaine de la santé, celui de l'éducation, des techniques agricoles, des infrastructures communautaires ou encore de l'investissement. Certaines primes ont également été versées aux producteur·rices en tant que paiements directs. À partir de nombreux entretiens, ce rapport explore de manière détaillée différents exemples : des groupements producteur de bananes (Pérou, Équateur), de cacao et de café (Pérou, Côte d’Ivoire) ou encore de fleurs (Kenya). Il montre l'impact bénéfique de la prime Fairtrade qui est attribuée de façon participative, consensuelle et en adéquation réelle avec les besoins locaux. Le rapport propose également plusieurs pistes d'amélioration possibles.
Public :
https://files.fairtrade.net/publications/2019_LISIS_UseImpactFairtradePremium.pdf
[document électronique]Café : la success story qui cache la crise BASIC (Bureau d'analyse sociétale pour une information citoyenne), - PARIS : BUREAU D'ANALYSE SOCIETALE POUR UNE INFORMATION CITOYENNE (BASIC), 2018/10, 24 P.
La consommation mondiale de café augmente fortement chaque année et cette hausse va s'amplifier avec les nouveaux consommateur·rices des pays émergents. Cette étude vise à montrer les inégalités de la filière du café conventionnel : en aval, une très forte concentration des torréfacteurs et des marques qui accaparent une part de plus en plus importante de la valeur ; en amont, des millions de petits producteur·rices et de négociant·es dont la part de valeur a diminué ces vingt dernières années. Les producteur·rices sont confronté·es à une sous-rémunération, un manque de trésorerie, au changement climatique qui affecte particulièrement la plante et à la hausse constante des coûts de production. Quant aux cafés certifiés, éthiques et durables, le BASIC déplore un manque d'informations pour estimer la situation. En revanche, le commerce équitable donne de bons résultats mais ne peut à lui seul répondre aux enjeux. Ce rapport présente également trois études de cas de la filière en Colombie, Éthiopie et au Pérou. En conclusion, il émet des recommandations à destination des pays producteurs, des pays consommateurs et des acteurs privés et institutionnels du secteur.
Public :
https://lebasic.com/wp-content/uploads/2018/10/BASIC_Etude-Caf%C3%A9_Synthese_Octobre-2018_FInale.pdf
[texte imprimé]Alto Plano, 1. Colombie CORBEYRAN, Eric, POSTEC, Vanessa - PARIS : DELCOURT, 2017, 47 P.
Cette bande dessinée relate l'histoire d'Albane, une aromatologue talentueuse qui a de plus en plus de mal à trouver sa place dans une industrie du parfum où l'ego prend le pas sur les compétences. Quand le patron d'Ethic Coffee la contacte, elle comprend quelles perspectives s'ouvrent à elle dans un marché du café aux implications économiques, sociales et culturelles de première importance. Mais elle doit alors se confronter à la réalité qui l'attend en Amérique du Sud.
[outil pédagogique] : dossier, livret pédagogique Comprendre pour agir : le commerce équitable GRENIER, Richard, Réseau In-Terre-Actif ; ESCAMILLA HERNANDEZ, Javier Antonio - TROIS RIVIERES (QUEBEC) : COMITE DE SOLIDARITE TROIS RIVIERES, 2012, 19 P.
Ce dossier présente de façon schématique les enjeux liés au commerce équitable. Après une présentation générale, les filières de production de la banane, du café, du cacao, de la canne à sucre, du riz et du coton sont abordées. Chaque thématique commence par une explication de la filière de production traditionnelle, puis présente les différences avec la filière équitable, en s'appuyant sur une carte précise des lieux concernés ; un schéma "De la terre à l'assiette" résume la filière puis un axe "Passe à l'action" propose des activités pédagogiques.
Public : Collège (11-14 ans);Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur
http://in-terre-actif.com/2010/uploads/RITAPosts/tiny_mce/nouvelle_version_%20FINALE_album_commerce_equitable_6_avril_2012.pdf
[vidéo]Mubende, le café de l'injustice FIAN Belgium - BRUXELLES (BELGIQUE) : CENTRE NATIONAL DE COOPERATION AU DEVELOPPEMENT (CNCD 11.11.11), 2012, 1 vidéo, 12 mn.
En août 2001, l’armée ougandaise expulse plus de 2000 personnes de la communauté Mubende, au centre de l’Ouganda, pour faire place à la plus grande plantation de café du pays au profit d’une entreprise allemande. Depuis plus de dix ans, la communauté Mubende se bat pour faire respecter ses droits. Ce documentaire, qui retrace le premier cas bien documenté d’accaparement des terres à grande échelle, interpelle sur la responsabilité des gouvernements et des entreprises par rapport aux droits des communautés locales.
Public : Lycée (15-17 ans);Enseignant / animateur;Adulte
https://www.youtube.com/watch?v=xO_FedFm0yM&feature=plcp
L'auteur visite plusieurs coopératives de producteurs de café en Amazonie péruvienne. Il cherche a connaître les avantages que les coopérateurs tirent de la filière équitable labélisée par FLO. Outre le prix garanti (prix plancher ou cours mondial quand celui-ci est au-dessus du prix plancher), la prime de développement permet des équipements collectifs décidés par les coopérateurs : centres de collecte, routes, camions, usine de décorticage et de séchage, laboratoire d'analyse gustative, écoles... Les enfants des coopérateurs peuvent ainsi devenir des professionnels et les conditions de vie et de travail s'améliorent peu à peu.
Public : Adulte;Enseignant / animateur;Lycée (15-17 ans)
