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[texte imprimé]Dette et extractivisme SERSIRON, Nicolas, ARIÈS, Paul - PARIS : UTOPIA, 2014, 208 P.
"L'extractivisme, ce pillage des ressources naturelles de la planète par la force a donné à l'Europe puis aux États-Unis les moyens de dominer le monde. Depuis la disparition des colonies, la dette illégitime, nouvelle violence imposée aux pays dits « en développement », a permis d'assurer la continuité du pillage. Cette dette a amplifié le système extractiviste, initialement appliqué aux produits fossiles et agricoles, en l'étendant aux ressources financières du Sud puis aujourd'hui du Nord. Elle impose le remboursement par les populations de dettes dont ils ne sont pas responsables mais victimes. Dette et extractivisme, intimement liés. Facteurs d'injustice, de corruption et de violences sociales et environnementales, ils sont aussi à l'origine des dérèglements climatiques. Des alternatives pour créer une société post-extractiviste soucieuse des peuples et du climat existent. L'audit et l'annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage extractiviste, sont quelques uns des combats citoyens essentiels proposés dans ce livre". (Résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Décroissance ou barbarie : Contre-Grenelle 3 (2 avril 2011, Vaulx-en-Velin) ARIÈS, Paul, - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2011/03, 187 P.
Ce n'est pas un hasard si ce troisième contre-Grenelle s'est tenu à Vaulx-en-Velin dans la ville la plus pauvre du Rhône (69). D'une part, parce que les plus pauvres seront les premières victimes des bouleversements environnementaux, d'autre part parce que ce sont eux qui sont à l'initiative de formes de résistance (communautés Emmaüs France, mouvement du "buen vivir" en Equateur). Les deux premiers livres "contre-Grenelle" dénonçaient la manipulation du président Sarkozy et de son gouvernement à travers les accords du Grenelle, ce troisième volet le fait encore, mais va au-delà. S'il attaque de façon virulente le capitalisme vert qui veut adapter la planète et l'humanité aux besoins du système productiviste, il réfléchit aussi sur les grandes mutations en cours et sur notre capacité à organiser d'autres alternatives comme la décroissance face au désastre et à la barbarie annoncés par les auteurs et portés par le déni de la réalité.
[texte imprimé]Liberté, Égalité, Gratuité : Pour la gratuité des services publics ARIÈS, Paul, - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2010, 128 P.
Il existe deux grandes conceptions possibles de la gratuité. La gratuité d’accompagnement du système, c’est-à-dire la gratuité pour les pauvres et la gratuité au service de l’émancipation. Construire la gratuité des services publics locaux passe par un indispensable travail d’éducation populaire dont l’implication est à la fois le moyen et la fin. La crise sociale et la crise écologique se conjuguent pour rendre plus que jamais nécessaires de nouvelles politiques de gestion des biens communs dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun. A l’école on n’admet pas l’enfant parce qu’il est gosse de riche ou gosse de pauvre, mais parce qu’il est un enfant. Nous croyons nécessaire et aussi possible de marcher progressivement vers la gratuité des services publics nationaux dans les quatre domaines qui permettent de vivre frugalement mais dignement : droit au logement, droit à l’alimentation, droit à la santé et à la culture.
[texte imprimé]Ralentir la ville... pour une ville solidaire ARIÈS, Paul, - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2010/01, 135 P.
Contre les fausses solutions du développement durable et du capitalisme vert, l'auteure révèle une nouvelle piste politique fondamentale pour rendre la ville aux milieux populaires : ralentir la ville et la rendre plus "urbaine" dans le sens du "vivre-ensemble" et non "à coté de". Cela implique de refuser les programmes de rénovation urbaine bâtis dans l'urgence au profit de grands groupes ; c'est par la mobilisation de tous et pour tous qu'une ville peut devenir le lien de la diversité, de la créativité et de l'harmonie.
[texte imprimé]La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance ARIÈS, Paul, - PARIS : LA DECOUVERTE, 2010, 303 P.
Dans ce livre, Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. Son livre se situe dans la tradition du droit à la paresse, du vivre et travailler au pays, de l'éloge de la lenteur ou même de la pauvreté évangélique. Mais il va au-delà des thèses habituelles de la décroissance dont il est l'un des théoriciens. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches, (socialisme utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et anti productiviste.
[texte imprimé]Désobéir et grandir : Vers une société de décroissance ARIÈS, Paul, - MONTREAL (CANADA) : ECOSOCIETE, 2009, 211 P.
Dans une approche à la fois scientifique et militante, l'auteur ouvre des pistes de réflexion autour du concept de décroissance et d'objection de conscience. De la définition du concept de décroissance à l'identification de ses acteur·rices, il tend à lui donner une réelle dimension politique, tout en interrogeant ses limites. Il est important de noter l'engagement militant de l'auteur dans le mouvement de la décroissance, qui fait de son essai un pamphlet à l'encontre de ces détracteurs et un manifeste porteur d'une ébauche de projet politique.
[texte imprimé]La décroissance : un nouveau projet politique ARIÈS, Paul, - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2007/10, 368 P.
La crise environnementale actuelle montre la faillite du modèle productiviste adopté par la plupart des gouvernements du monde, en particulier les gouvernements européens. Cet ouvrage dépasse le domaine des seuls constats et fait des propositions concrètes, en envisageant la construction d'une nouvelle pensée politique de la décroissance. Sujet de débats et de polémiques, il sera utile à ceux qui veulent cesser de développer en rond.
[texte imprimé]Décroissance ou barbarie ARIÈS, Paul, - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2005/10, 168 P.
Actuellement 20 pour cent des humains consomment 80 pour cent des ressources. Il faudrait 4 Terres si tous les humains vivaient selon le modèle de consommation occidental. Il ne suffit donc pas seulement, comme on l'a dit longtemps, de partager autrement les ressources de la planète : il faut aussi accepter les limites physiques de la terre et changer de mode de vie. Les chemins de la décroissance passent par l'acceptation de nos limites humaines et demandent simplicité volontaire, réapprentissage de la gratuité, relocalisation, etc... Bien au-delà de l'urgence environnementale, c'est un combat pour d'autres valeurs, une nouvelle pensée politique qui bouscule le paysage idéologique.
[texte imprimé]José Bové : La révolte d'un paysan ARIÈS, Paul, TERRAS, Christian - VILLEURBANNE : GOLIAS, 2000/02, 96 P.
José Bové fait partie de ces grandes gueules républicaines qui soufflent le vent de la révolte et prouvent jour après jour que militer n'est pas triste.
McDo, c'est le symbole de la pensée unique, de l'américanisation du monde. Depuis le démontage d'un Mc Do par José Bové, une partie de l'Europe commence à réagir.
