Catégories
Documents disponibles dans cette catégorie (29)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheEtendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
[texte imprimé]Tomorrow's crises today: The humanitarian impact of urbanisation IRIN OCHA (Integrated regional information networks OCHA), - GENEVE (SUISSE) : INTEGRATED REGIONAL INFORMATION NETWORKS (IRIN OCHA), 2007, 112 P.
Près de la moitié de la population terrestre vit désormais dans des zones urbaines. Malheureusement une grande partie de ces citadins vivent dans des bidonvilles insalubres. Un des objectifs du millénaire du développement (OMD) cible cette tragédie en tentant d'améliorer la vie des personnes pauvres vivant en périphérie des villes. Mais cet objectif risque de ne pouvoir être réalisé, le nombre de mal logés augmentant d'année en année.
https://www.humanitarianlibrary.org/sites/default/files/2014/02/OCHAIRIN_TomorrowsCrisesToday.pdf
[texte imprimé]L'immeuble Yacoubian EL ASWANY, Alaa, - ARLES : ACTES SUD, 2006/01, 329 P.
A travers les habitants d'un énorme immeuble du Caire, des bourgeois des beaux appartements aux parias installés dans des baraques sur le toit, en passant par de multiples catégories sociales, l'auteur présente une peinture de la société égyptienne contemporaine. Il ne juge pas mais montre bien les tensions qui traversent cette société.
[texte imprimé]Poils de Cairote FOURNEL, Paul, - PARIS : SEUIL, 2004/01, 308 P.
De novembre 2000 à juin 2003, l'auteur a vécu au Caire, étranger au regard plein de sympathie pour les habitants de cette mégapole. Ce récit au jour le jour pourrait être un complément à "L'immeuble Yacoubian".
Les pauvres en tant qu'acteurs sont engagés de façon permanente dans des processus de redéfinition des catégories et des classifications produites par la société. Les travailleurs occasionnels (arzuqi) sont le fruit des formes très inégalitaires de distribution de la richesse en Égypte et du chômage chronique de plus en plus important. Comme dans toutes les économies sous ajustement structurel ou en transition libérale, les employés du secteur public textile égyptien sont en voie de paupérisation.
[texte imprimé]Lady Pacha SOUEIF, Ahdaf, - PARIS : JC LATTÈS, 2000/01, 524 P.
Au début du siècle, dans la période 1900-1914, l'histoire de l'Égypte, sous domination anglaise, est très fertile et de nombreux Égyptiens luttent pour leur indépendance. Deux destins de couples se croisent dans ce livre : au Caire, en 1900, une Anglaise, Lady Anna Winterbourne, se marie à un aristocrate égyptien luttant pour l'indépendance, Charif Pacha. A New York, en 1997, la rencontre de leur descendante, Isabel, vivant aux États-Unis avec un chef d'orchestre égyptien, Omar. Deux passions amoureuses se déroulent à un siècle de différence. Quatre personnages ont des destins croisés, influencés par la politique des pays où ils vivent, par la lutte pour l'indépendance de l'Égypte, par les conflits très durs et souvent meurtriers entre le Royaume-Uni et l'Égypte et par les différences culturelles entre l'Orient et l'Occident.
[texte imprimé]Madhi, enfant égyptien NICOLOTTI, Muriel, - JOUAC : PUBLICATION DE L'ECOLE MODERNE FRANÇAISE (PEMF), 2000/02, 17 P.
Madhi, enfant égyptien, fait découvrir son pays : les coutumes et habitudes des Égyptiens et leurs merveilleux sites archéologiques. En descendant le long du Nil, plusieurs villes s'offrent à la visite : Le Caire, Thèbes (village de Madhi), Assouan et Abou Simbel.
L'auteur dépeint l'enfer de l'univers carcéral sous Nasser. Charaf, est aussi le nom d'un jeune égyptien qui va subir en prison tous les sévices auquels il a voulu échapper.
Témoignages et documents donnent à ce livre bien plus qu'un intérêt socio-historique, c'est aussi une facette originale de l'écriture contemporaine égyptienne.
A Mokattam, "village poubelle" du Caire (Egypte), l'APE (Association pour la protection de l'Environnement), travaille depuis 1984 avec les chiffonniers pour améliorer leurs conditions de vie et de travail et faire évoluer les comportements. Une éducation de base (apprentissage de la lecture, de l'écriture, et du calcul) apportant aussi des connaissances en matière d'hygiène et de santé, combinée à des activités génératrices de revenus (tri sélectif, atelier de recyclage des chiffons et des papiers, unité de compost) pour lesquelles ils acquièrent des compétences pratiques allant de la production à la gestion et à la commercialisation, permet aux chiffonniers de prendre en main leur avenir. Aujourd'hui, ils deviennent éducateurs. Ils transmettent leurs nouvelles compétences vers d'autres "villages poubelles" et vers l'étranger, sensibilisent au tri sélectif les populations des quartiers chics du Caire, et démontrent ainsi que les exclus peuvent accéder à l'autonomie.
Dans les rues du Caire, capitale resplendissante qui se dégrade inéluctablement, Ossama exerce un métier peu recommandable : voleur. Le vol est pour lui est le moyen de survivre. Un jour, il se trouve en possession d'une lettre qui prouve la responsabilité d'un promoteur immobilier et du frère d'un ministre dans l'effondrement d'un immeuble qui a coûté la vie à plusieurs personnes.
Ossama et deux de ses amis voleurs imaginent une stratégie pour faire payer ces voleurs "légalistes", ces hommes qui abusent du pouvoir pour s'enrichir sur le dos des petites gens.
Cossery excelle à conter la vie des gens du Caire. L'action se passe ici dans un cimetière aménagé en lieu d'habitation. Faute de pouvoir faire la révolution Cossery prête à ses personnages des armes plus redoutables : l'ironie, le rire, la solidarité. Les puissants qui ne vivent que pour accroître leurs biens matériels sont toujours ridiculisés.
Dans ce roman, Albert Cossery élève la fainéantise au rang des valeurs supérieures. En effet, dans la famille des protagonistes le sommeil est une priorité et un art de vie; ils ignorent la notion de travail et obéissent à la seule loi de l'oisiveté pour fuir l'hostilité du monde extérieur.
L'action se situe au Caire, dans une maison en ruine. Cet abri dérisoire menace la sécurité de ses locataires qui, prenant conscience de leur qualité d'hommes ayant droit à une vie décente, se solidarisent contre le propriétaire, individu "dégoûtant", qui méprise les laissés-pour-compte.
A travers le personnage de Gohar, universitaire devenu mendiant, ce sont les souks et les rues du Caire qui s'animent. Gohar rencontre les petites gens qui survivent dans cette ville qui à force de croître, devient angoissante.
Le narrateur se remémore son enfance et son adolescence au Caire au début du siècle. L'ambiance du quartier, les personnalités originales qu'il rencontre dans son quotidien donnent à voir un tableau haut en couleurs de la population du Caire à cette période.
Avant même l'intervention des puissances occidentales Le Caire devient une ville moderne. A la fin du XIXe, en quelques décennies, sa surface et sa population doublent (650 000 habitants en 1907). En 1860, l'Egypte connaît une certaine croissance économique. Le khédive Ismaël lance alors de grands travaux d'urbanisation : fasciné par Paris et son développement sous la direction d'Haussmann, il recrute des ingénieurs français pour diriger les travaux. C'est un ingénieur français qui est chargé de l'administration des travaux publics. Plusieurs parcs et jardins sont également créés sous la responsabilité de paysagistes français. La ville subit alors de profondes transformations par la mise en place d'un réseau planifié de longues rues spacieuses qui diffèrent radicalement des ruelles étroites et tortueuses des vieux quartiers. De nombreux palais, des ponts sont construits et les rues sont pavées. Le khédive veut faire du Caire une capitale aussi prestigieuse que Paris, mais en 1876 la banqueroute des finances publiques et l'établissement du condominimum franco-anglais sur l'Egypte modifient le paysage urbain. La croissance ne repart qu'en 1890 sous l'impulsion d'investisseurs privés. L'infrastructure urbaine prend forme : l'eau, le gaz, l'éclairage se développent notamment dans les nouveaux quartiers. Les moyens de transport (omnibus, tramway et trains de banlieues) accélèrent ce processus de développement urbain. Au tournant du siècle, Le Caire s'est considérablement agrandi et modernisé au prix d'une opposition entre l'ancienne et la nouvelle ville.
[texte imprimé]Le conteur du Caire BARRACK, Rima, - PARIS : CAFETIERE, 1998, N.P.
"Un conteur amnésique, un poète cycliste, des amoureux, des personnages coptes, différentes figures emblématiques de l'Egypte sont tour à tour narrateurs ou sources de multiples récits. Jusqu'au vertige. Comme entraînés par une danse de la belle Taheya Carioca. Des histoires, de l'Histoire, autant de souvenirs et d'impressions de voyages... Une errance dans le Caire et Alexandrie, dans un Orient arabe que Barrack Rima apprécie tant. Autant de fragments de récits à l'image de deux villes hétérogènes. Un auteur qui pose aussi à travers son album les problématiques de l'image, de la représentation, du rapport au réel. Et qui s'en amuse avec passion." (Résumé de l'éditeur).
Le khédivat, qui englobe une période d'un demi-siècle, ouvre une ère nouvelle dans l'histoire de l'Egypte. Cette période fertile en perturbations et en crises voit le renouvellement profond d'un monde figé depuis des siècles. L'émergence du phénomène urbain, l'introduction de la machine, le développement des communications et de la presse, le poids social et économique des étrangers, l'apparition d'une classe bourgeoise, tels sont les facteurs qui modifient profondément la vie publique aussi bien que privée. La société égyptienne voit éclater ses structures anciennes, d'où une prise de conscience nationale et même mondiale.
C'est la saga d'Al-Zahir Baïbars, sultan mamalouk (1279-1290) qui stoppa l'invasion mongole et enleva aux croisés leurs principales places-fortes. Baïbars était un esclave militaire (mamelouk) né vers 1223, qui s'empara du pouvoir pour son propre compte fondant ainsi le sultanat mamelouk qui devait durer jusqu'à la conquête de l'Egypte par les Otomans au XVIe siècle. Baïbars devint dans l'imaginaire populaire le modèle du "bon roi".
De très belles photos illustrent un texte qui nous fait découvrir Le Caire, son histoire ses populations et leurs manières de vivre. On découvre Le Caire également par le biais de l'architecture et de son habitat et de ses quartiers et de ses monuments (palais, mosquée, maisons, etc...).
"Les espaces de nature en ville comprennent des forêts, des rivières, étangs ou lagunes, des agricultures péri ou intra urbaines, de l'élevage, des parcs et jardins, des arbres de rue. Parler de nature en ville remet en question les définitions traditionnelles, qui opposent la ville à l'espace cultivé, et les citadins aux agriculteurs. Où finit la ville, où commence la campagne ? Qui est citadin, qui est rural ? La difficulté de répondre à cette question amène à concevoir l'interface ville-nature non comme une simple ligne de contact, mais comme un ensemble de relations spatiales ou économiques. Celles-ci sont analysées à travers de multiples exemples, pris dans diverses agglomérations africaines et asiatiques, notamment Dakar, Freetown, Ibadan, Brazzaville, Cotonou, Kinshasa, Le Caire, Tunis, Ahmedabad.
Les espaces naturels urbains sont des lieux de conflits entre responsables urbains et ruraux, entre autorités et secteur informel, et la frange périurbaine est un lieu d'instabilité et de mutations. Une politique d'ensemble est nécesaire pour aménager et gérer les espaces de nature en ville, responsabiliser les différents acteurs concernés." (Résumé de l'éditeur).
Zeth est une femme ordinaire vivant au Caire, dont la vie quotidienne est racontée avec beaucoup d'ironie et de cynisme par Sonallah Ibrahim, journaliste de profession, qui cherche à dénoncer, entre autres, les abus de la corruption. Le quotidien de Zeth est décrit dans des chapitres qui s'intercalent avec des coupures de presse ou autres brèves qui illustrent les propos de l'auteur. Une présentation originale qui aide le lecteur à se plonger dans la peau d'une ou d'un Cairote.
[texte imprimé]Dynamiques de la pauvreté en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
DESTREMAU, Blandine,
DEBOULET, Agnès ; IRETON, François -
PARIS : KARTHALA,
2004/09,
519 P.
