Résumé : |
En Amérique latine, les questions paysannes et indigènes ont, depuis le début du siècle, été l'objet de nombreux écrits. Eglises, Etats, partis politiques, chercheurs, ONG, bailleurs de fonds, ont tenté d'influencer les organisations populaires rurales. Cet ouvrage analyse les attitudes et comportements de ces différents acteurs. Il fait le point sur la situation actuelle, constatant que les années 80 ont marqué un tournant décisif dans la structuration des luttes des mouvements sociaux en Amérique latine, à cause de la crise économique et de la mondialisation de l'économie et du modèle libéral. Il conclut que c'est en situant la petite agriculture dans le cadre d'un projet de société et en élargissant leurs alliances que les organisations paysannes et indigènes pourront récupérer leur légitimité et participer à la construction d'un consensus social et politique favorable. Pour cela, il faut une volonté politique des gouvernements nationaux et des organisations internationales. |