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[texte imprimé]L'effet de serre : Allons nous changer le climat ? LE TREUT, Hervé, JANCOVICI, Jean-Marc - PARIS : FLAMMARION, 2001, 128 P.
De nombreux États réfléchissent actuellement sur les possibilités de limiter les émissions des gaz à effet de serre et par là le changement climatique de la planète. Après avoir analysé les différents phénomènes, leurs causes et leurs conséquences, les auteurs démontrent que l'évolution du climat dépend avant tout de notre comportement actuel.
[texte imprimé]L'action humanitaire BRAUMAN, Rony, - PARIS : FLAMMARION, 2000, 127 P.
Ce livre retrace l'histoire de la solidarité. Des œuvres de charité existaient déjà au Moyen Age, fortement encouragées par l'Eglise et les ordres religieux. Mais c'est au XIXe siècle que de véritables institutions vont apparaître. La Croix-Rouge est créée en 1963, sous l'impulsion d'Henri Dunant. En effet, les armes étant de plus en plus perfectionnées et meurtrières, les champs de bataille deviennent des carnages à très grande échelle. Au XXe siècle, l'action humanitaire, très médiatisée, se trouve confrontée aux guerres totales et aux idéologies qui réfutent son principe même.
[texte imprimé]Le multiculturalisme CONSTANT, Fred, - PARIS : FLAMMARION, 2000/01, 117 P.
Comment vivre ensemble avec nos différences, à la fois libres et égaux, sans pour autant renoncer au partage de références communes ? Cette question traverse la plupart des conflits sociaux d'expression culturelle qui marquent nos démocraties post-industrielles. La première partie de cet ouvrage dessine le cadre et les orientations d'une définition raisonnée du multiculturalisme. La seconde partie aborde les controverses nouées autour des prétentions de cette doctrine multiculturelle afin d'atténuer les effets de ce malaise de la modernité, selon le philosophe canadien Charles Taylor.
[texte imprimé]OGM : le vrai débat SERALINI, Gilles-Eric, - PARIS : FLAMMARION, 2000/10, 128 P.
L'auteur, professeur de biologie moléculaire, tente de présenter les points de vue contrastés sur les Organismes Génétiquement Modifiés. Les grandes compagnies agroalimentaires affirment que les OGM permettront d'augmenter la production de nourriture, de pallier des carences vitaminiques ou protéiniques, de protéger l'environnement en réduisant l'utilisation de pesticides. Les opposants aux OGM (associations de développement du Tiers Monde, scientifiques, écologistes) affirment que d'autres méthodes peuvent être utilisées pour des résultats identiques et prétendent que ces technologies dispendieuses permettront aux grosses compagnies agroalimentaires de breveter le vivant et de faire main basse sur l'alimentation, les paysans perdant tout pouvoir d'utiliser leurs propres récoltes comme semences.
[texte imprimé]Europe de l'Est SGARD, Jérôme, - PARIS : FLAMMARION, 1997, 128 P.
La chute de l'URSS et des pouvoirs communistes en Europe centrale et de l'Est a propagé une onde de choc sans précédent. Depuis 1989, certains pays de l'Est ont assimilé ce changement politique, économique et social radical et sont passés plus vite et plus facilement que d'autres à l'économie de marché. L'auteur analyse cette expérience de transition économique vers le libéralisme en Europe de l'Est et en tire des leçons générales sur les règles de construction et de fonctionnement de l'économie capitaliste.
Les doctrines et les pratiques racistes sont multiples, ainsi que les contextes socio-historiques dans lesquels il s'est développé. L'auteur se demande si c'est un phénomène universel dérivé de l'ethnocentrisme ou s'il est né en Europe au début de l'époque moderne. Il analyse ensuite les fondements de l'anti-racisme et les conditions de son efficacité.
La première partie de l'ouvrage retrace l'histoire du service public depuis la fin du dix-neuvième siècle en France en soulignant ses caractéristiques économiques, sociales, juridiques et politiques. Sous les effets des mutations technologiques, de la construction européenne, de la décentralisation, les années 1980-1990 ont été marquées par un processus de libéralisation des services publics. Cette libéralisation privilégie les gros consommateurs au détriment des petits, elle mine l'égalité de traitement. Elle renvoie à l'arrière plan l'aménagement du territoire et la protection de l'environnement, elle est destructrice d'emplois. La libéralisation met en cause la contribution des services publics à la cohésion économique, sociale, territoriale et à la solidarité. En fait, ce qui s'impose c'est une refondation du service public vers une troisième voie, une voie négociée entre tous les acteurs de la vie sociale qui s'appuie sur une redéfinition de la relation public-privé. La France a une grande expérience en matière de service public. Elle peut contribuer à la définition d'une notion européenne de service public en tenant compte des attentes des citoyens et de la mondialisation.
Après la décolonisation, les pays d'Asie du Sud-Est ont connu des évolutions politiques contrastées, avec l'émergence de régimes communistes comme au Vietnam mais aussi capitalistes comme en Malaisie. Sur le plan social, l'indépendance a permis l'affirmation d'identités culturelles longtemps brimées mais les inégalités sont restées marquées. L'auteur analyse également la montée en puissance régionale de la Chine, à travers son influence économique, politique et l'importance des diasporas chinoises locales. Cette nouvelle donne suscite des craintes chez certains voisins asiatiques.
Tout d'abord à l'état de vapeur dans l'atmosphère, l'eau retombe en pluie sur la terre, ruisselle, s'infiltre dans les nappes phréatiques ou s'évapore de nouveau. Ce cycle perpétuel entretient un précieux écosystème et l'auteur s'attache à montrer que l'aménagement des eaux mis en place pour répondre aux besoins des hommes peut modifier et compromettre cet équilibre.
La première partie est consacrée à l'examen des progrès en médecine et en biologie et à leurs conséquences éthiques. La deuxième partie est une analyse plus personnelle et critique des solutions proposées, des difficultés qui persistent, des risques présents et futurs et des remèdes éventuels.
Depuis 1989, la Chine connaît un boom économique sans précédent, accompagné d'une crise sociale. Le régime semble se démocratiser et l'idéologie communiste céder la place à la modernisation et aux affaires.
L'auteur définit d'abord la notion de "système alimentaire" et dresse un tableau historique de l'alimentation en distinguant trois grandes périodes : l'âge pré-agricole, agricole, et agro-industriel. Il expose ensuite tous les problèmes des rapports entre l'homme et la nature, l'inégalité alimentaire, les degrés de croissance agricole, l'aide alimentaire ou encore le problème de l'excédent agricole dans les pays riches, face à celui de l'inégalité d'accès à l'alimentation dans les pays pauvres.
"L'analyse de la crise de la scolarisation dans le tiers monde fait ressortir une détérioration de l'acte d'apprentissage et suscite l'émergence de solutions nouvelles".
Dans la première partie de cet ouvrage, l'auteur tente d'approcher la réalité de la scolarisation grâce aux instruments de mesure les plus courants (adéquation entre l'offre et la demande d'éducation, taux de scolarisation, effort financier des Etats). Il examine ensuite le rendement interne de l'éducation (répond-elle à ses objectifs propres, à ceux de l'Etat ?) et son rendement externe (son influence sur la société).
Dans la seconde partie, il analyse la crise de l'éducation qui correspond plus largement à une crise de la société du tiers monde. Après ce constat, il décrit les initiatives qui se font jour pour répondre aux nouvelles demandes éducatives.
Albert Jacquard, docteur en biologie humaine, nous familiarise tout d'abord avec les outils des démographes, puis explore les scénarios possibles pour l'avenir. Sachant que l'ONU prévoit 10 milliards d'hommes pour le XXIe siècle, il estime nécessaire que chacun puisse porter un regard lucide sur les problèmes que pose la survie de l'humanité.
Comme tous les ouvrages de cette collection, l'ouvrage comporte un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir. Les équilibres écologique et climatique de la planète sont perturbés par les activités des hommes. L'auteur s'interroge sur la façon de trouver un équilibre entre catastrophisme et immobilisme et propose de passer un "contrat" entre les hommes et la Terre.
