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[texte imprimé]Stage humanitaire 2011 : Logisticien avec l'association STEJ à Lomé, Togo HEILLY, Charlène d', - VENISSIEUX : BIOFORCE, 2011/05, N.P.
Lors de leur deuxième année de licence de chargé des services généraux et logistique humanitaire, les étudiants de l'Institut Bioforce se doivent d'effectuer une mission à l'étranger au sein d'une ONG/association. Ce rapport revient sur la mission d'une étudiante ayant effectué son stage en tant que logisticienne gestionnaire d'un projet d'installation de latrines dans un cinéma, chargée du suivi de chantier, pour l'Association Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus à Lomé, Togo.
"Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, profitant de l'absence du président en visite officielle à l'étranger, une mutinerie éclate simultanément dans les villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. La Côte d'Ivoire bascule dans la violence et l'instabilité. Cette rébellion armée aux contours mal définis marque le début d'une guerre qui oppose le gouvernement institutionnel de M. Gbagbo aux trois mouvements rebelles qui contrôlent, depuis lors, plus de la moitié du territoire. Les combats font peser sur le pays, jadis réputé pour son hospitalité et les 26 % de population étrangère, le spectre d'une guerre ethnique". (D'après le résumé de l'éditeur).
[vidéo]Face au sida, l'espoir de Kokou... GOHEL, Didier - POITIERS : ORGANISATION POUR LA RECHERCHE, LA COMMUNICATION ET L'ACTION EN FAVEUR D'UN DEVELOPPEMENT SOLIDAIRE ENTRE LE NORD ET LE SUD (ORCADES), 2003/10, 30 mn.
Kokou, jeune Togolais de dix-huit ans, a contracté le sida. Grâce à l'initiative d'une association locale et à la solidarité internationale, Kokou est sous trithérapie et reprend espoir. A travers l'histoire de Kokou, le documentaire pose la question suivante : comment peut-on s'organiser pour que le droit à la santé pour tous soit respecté? Le sida est d'abord un enjeu de santé, mais aussi une question de développement. Les impacts sociaux et économiques du Sida, le droit à la santé et le problème des médicaments génériques sont trois axes de réflexion développés dans le livret.
Public : 4ème/3ème;Lycée (15-17 ans)
"Ce document est composé de deux parties : une synthèse des questions et des thèmes soulevés par des initiatives en matière de formation professionnelle. Elle est organisée en trois sous thèmes qui traitent de la formation professionnelle au service du développement du secteur informel, de l'insertion par l'économique, puis du milieu rural ; un ensemble de trente fiches. Elle constitue une première revue d'initiatives, dans le domaine de la coopération pour le développement des différentes formes de "formation professionnelle". " (Extrait du résumé commenté).
[texte imprimé]Amours de villes, villes africaines DJEDANOUM, Nocky, - PARIS : DAPPER, 2001, 153 P.
Huit textes d'écrivains africains, huit textes qui, entre fiction et reportage, recréent et redessinent tour à tour Cotonou ou Lomé, Libreville ou Alger... Huit textes d'amour, de lyrisme et de poésie. A ne pas confondre avec des notices pour catalogues touristiques.
Cet ouvrage est le résultat d'une thèse de démographie analysant l'évolution de la nuptialité au Togo. Basé sur une enquête démographique réalisée en 1988, qui a permis de faire un véritable recueil des histoires matrimoniales des femmes, l'ouvrage se penche sur les différents moments importants du cycle de vie des femmes et le devenir des unions. De cette étude minutieuse se dégagent les principales évolutions du mariage au Togo qui s'inscrivent dans un changement social global marqué par l'émergence de comportements individuels et l'affaiblissement des valeurs communautaires, ainsi que par une transformation des rapports hommes-femmes.
Cet ouvrage est la publication des actes d'un séminaire IFAN/ORSTOM (Institut Fondamental d'Afrique Noire/Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération) qui s'est tenu au Sénégal en 1991 sur le thème de l'insertion urbaine. En Afrique noire, on assiste à une urbanisation rapide. Très souvent, l'accueil des flux migratoires est assuré par la parenté déjà installée en ville. Mais il existe une marginalisation de plus en plus importante des couches socio-économiques à revenu faible. Ceux qui savent activer leur capital social obtiennent une place acceptable, les autres vivent à la marge.
Philippe Gervais-Lambony propose ici, à travers l'étude de 2 capitales, de tenter de comprendre les mutations des villes africaines et leur malaise.
Ces deux mégapoles sont bien différentes. Lomé, capitale du Togo, est caractérisée par un paysage urbain uniforme et une bonne cohésion sociale. Au contraire, Harare, capitale du Zimbabwe, reste fortement marquée par le régime ségrégationniste de la période coloniale. Elle fut en effet fondée par et pour une société blanche raciste, et ses habitants doivent maintenant s'approprier leur ville, apprendre à devenir citadins.
La rapide croissance urbaine de Lomé soulève des problèmes d'infrastructure, de fonctionnement et d'approvisionnement sans oublier la pauvreté et le chômage qu'a entraîné l'afflux de la population. Afin de survivre et pour répondre à une demande grandissante, des habitants ont tenté de produire des vivres nécessaires aux citadins. C'est dans ce contexte que s'est développée l'agriculture urbaine. L'auteur, spécialiste en agronomie et en économie, a puisé directement ses informations auprès de producteurs. Elle s'est attachée à détailler les différentes formes de l'agriculture urbaine en fonction de la destination de la production, les pratiques agricoles, le système d'organisation du travail des coopératives de production. Elle a également abordé l'aspect de la commercialisation des produits maraîchers et l'aspect économique de l'exploitation agricole. Si cette agriculture urbaine n'est pas rentable, elle a néanmoins un rôle social, écologique, économique important. L'auteur propose plusieurs solutions pour améliorer la situation et insiste en particulier sur l'organisation de la profession.
L'existence de "gamins des rues", est à Lomé, un phénomène relativement ancien (dès les années 45) provoqué par l'instabilité de la cellule conjugale dans une société urbanisée de longue date : on trouve dans la rue des rejetons des "bonnes familles" de Lomé issues des fondateurs de la ville, il y a un siècle.
Dès 1988, le BIT et le gouvernement togolais ont décidé de joindre leurs efforts pour promouvoir le secteur informel, au moyen d'un soutien systématique des initiatives d'organisations et de progrès des petits producteurs.
Au carrefour des traditions autochtones et des modernités d'importation, les villes africaines innovent. Cependant les véritables acteurs de cette création sont de simples citadins. Pressés par les contraintes objectives du sous-développement et des politiques étatiques, mais appuyés sur leurs patrimoines culturels, sur leurs modes de solidarité et sur leurs croyances spécifiques, ils trouvent des solutions de compromis originales. Ni simples reproductions de modèles traditionnels, ni pures innovations, mais formes inédites, telles sont les familles élargies. Les systèmes résidentiels, les pratiques communautaires de l'espace urbain leur permettent de façonner au quotidien l'espace urbain et la société qui s'y déploie.
Les revendeuses de tissu de Lomé doivent leur exceptionnelle prospérité à l'inexistence d'un artisanat textile et à l'absence d'une concurence directe à l'intérieur du secteur du pagne imprimé. L'organisation du travail revêt des formes mixtes, indice d'une intégration partagée entre les secteurs moderne et "traditionnel" de l'économie urbaine. Cette mixité est institutionnellement avantageuse et commercialement rationnelle. Elle se caractérise par des techniques commerciales peu élaborées, un régime fiscal particulier, une infrastructure bon marché et une utilisation corporatiste de la main d'oeuvre. Elle persiste au prix de négociations menées entre le groupe des revendeuses et l'Etat.
