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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 67355 | CM Autrepart N°76 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF03155 | BIOF R AUT | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Quand les Sud investissent dans les Sud MESCLIER, Evelyne ; PIVETEAU, Alain - In : AUTREPART : REVUE DE SCIENCES SOCIALES AU SUD, 2015/4 (01/12/2015), N°76, 188 P.
Un nouvel ordre mondial émerge. Cette étape s'accompagne de changements importants dans les relations Sud-Sud. Si les pays industrialisés continuent à fournir l'essentiel des investissements mondiaux, l'essor des investissements Sud-Sud constitue un fait structurel majeur, étudié en profondeur par les différents articles de ce dossier.
Les exemples d'investissements Sud-Sud permettent d'avancer certaines hypothèses mais ils restent lacunaires comme la documentation macro-économique consultée par les auteurs. On constate cependant que ces nouveaux flux financiers présentent une réelle diversité de formes et d'origine mais qu'ils sont parfois semblables à ceux venant du Nord. Leurs effets sont encore difficiles à cerner, certains y voient de nouvelles solidarités économiques bénéfiques pour les pays d'accueil ; d'autres condamnent un renforcement du système capitaliste.
Depuis les années 1990, les pays arabes du Golfe arabo-persique investissent de plus en plus au Maghreb et dans les autres pays du Moyen-Orient. Ils trouvent là des débouchés à la surabondance de leurs capitaux. Les États qui accueillent ces investissements pratiquent l'ouverture vers le marché mondial et leur démographie galopante constitue un vaste ensemble de consommation pour les industries et les services ainsi créés. Les auteures de cet article postulent qu'il s'agit d'une nouvelle intégration régionale.
Depuis le début du troisième millénaire, l'Uruguay connaît un développement soutenu des investissements sud-américains dans son agriculture et dans son industrie agroalimentaire. Les capitaux viennent surtout de l'Argentine et du Brésil, ils ont un impact massif sur le monde rural uruguayen.
Le capital agraire et entrepreneurial de l'Afrique du Sud investit aujourd'hui dans l'agriculture de 28 pays africains. Ces investissements, soutenus par le gouvernement sud-africain, suivent plusieurs modèles, avec comme objectif la conquête du secteur agricole sur le continent. Cependant, l'article remet en question leurs implications réelles dans la transformation agraire de l'Afrique.
A partir d'une étude de cas en Côte d'Ivoire cet article décrit et analyse les flux et les stocks d'aide et d'investissements chinois en Afrique ; cela permet de comprendre ce que l'on appelle parfois la "Chinafrique". Le financement d'origine chinoise est soit public, soit privé, si les capitaux proviennent de migrants chinois établis en Côte d'Ivoire.
Le Brésil est le plus grand investisseur étranger au Mozambique, dans l'exploitation minière et dans l'agro-industrie. Les programmes de développement sous l'égide de la coopération Sud-Sud interférent avec les investissements brésiliens privés. Cette approche libérale du développement renforce la croissance extractiviste de l'économie mozambicaine. Elle suscite l'opposition des partisans d'un modèle démocratique de développement.
L'autorickshaw est une version motorisée du traditionnel pousse-pousse. Moyen de transport populaire en Asie, son principal constructeur est la firme indienne Bajaj, aujourd'hui de taille mondiale sur le marché des deux et trois roues. Depuis une quinzaine d'années, cette version indienne du triporteur italien de Piaggio conquiert l'Afrique à partir de l’Égypte, porte d'entrée continentale de l'autorickshaw. Cet article explore des flux technologiques ignorés du Sud vers le Sud. Il analyse également un modèle économique qui articule la logique de production d'une grande entreprise mondialisée avec un réseau informel de petits entrepreneurs locaux.
Depuis 1990, des entreprises originaires d'Amérique du Sud, Argentine, Brésil et Chili en particulier, ont multiplié et diversifié leurs investissements et leurs alliances dans la région. L'ouverture des frontières de pays autrefois plus rivaux que complémentaires a favorisé ce début d'intégration économique régionale, principalement dans les secteurs miniers et de l'énergie.
Des pays émergents de dimension modeste peuvent appuyer leur développement sur le tourisme en se tournant vers les autres Suds, tout en restant fortement liés à un Nord. C'est ce que montre l'exemple du secteur touristique mauricien. L'île Maurice, indépendante depuis 1968, a su attirer les investisseurs d'abord européens, puis américains et aujourd'hui asiatiques. C'est le modèle d'un développement endogène mais ouvert vers l'extérieur. La mondialisation du tourisme s'accompagne d'un déplacement du centre de gravité touristique vers l'Asie.
