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[texte imprimé]L'abécédaire engagé Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne), - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2018, 202 P.
Pour ses 20 ans, Attac fait le tour des thématiques clés du mouvement et des combats qu'il a menés pour s'affirmer comme manuel de pensée et de résistance alternatives. Cet ouvrage collectif rassemble une cinquantaine de contributions, chacune construite à partir d'un mot clé qui évoque un pan de l'histoire ou de l'actualité d'Attac.
[texte imprimé]Les usurpateurs GEORGE, Susan, - PARIS : SEUIL, 2014/10, 188 P.
Les transnationales dont le chiffre d'affaires est supérieur au PIB de plusieurs pays dans lesquels elles sont implantées sont en train de prendre le pouvoir avec les lobbyistes à leur service et les PDG qui les dirigent. Elles orientent en leur faveur des décisions politiques majeures dans tous les domaines : santé publique, agroalimentaire, impôt, finance et commerce. Elles décident du contenu de traités commerciaux stratégiques négociés dans le plus grand secret comme le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement). Elles ne s'embarrassent guère de l'intérêt public et du bien commun car leur seul objectif est d'amasser des bénéfices. Toutes les personnes qui les servent n'ont pas été élues. Nous sommes devant des usurpateurs. Il est grand temps de faire cesser leur comportement.
[texte imprimé]Leurs crises, nos solutions GEORGE, Susan, - PARIS : ALBIN MICHEL, 2010/05, 368 P.
L'auteure essaie d'analyser avec passion le système capitaliste dans lequel nous vivons, ne lui épargnant aucune critique, mais en fournissant tout de même quelques pistes originales pour se libérer des carcans qui nous entoureraient. Elle analyse les crises que nous traversons, effondrement de l'économie et des finances mondiales, pauvreté et inégalités croissantes depuis 30 ans, combat pour accéder à l'eau et à la nourriture pour des millions de gens mais aussi réchauffement climatique. Ces crises procèdent toutes des mêmes politiques néolibérales mises en ouvre dans le monde, aucune n'est une fatalité. En renversant l'ordre des facteurs, l'auteure propose de donner la priorité à la Planète et d'abord à la protection des ressources rares, puis de répondre, après avoir satisfait aux exigences environnementales et aux besoins de la société, de prendre les moyens économiques qui s'y adaptent.
[texte imprimé]Nous, peuples d'Europe GEORGE, Susan, - PARIS : FAYARD, 2005, 251 P.
Après le rejet français du Traité établissant une Constitution pour l'Europe lors du référendum de mai 2005, Susan George examine les circonstances de la rédaction du Traité et les implications d'un tel vote. Ayant rappelé les grandes étapes de la construction européenne, la politologue dresse la typologie des défenseurs d'un texte d'inspiration néolibérale. Avant toute rédaction d'un nouveau Traité, il convient selon elle de définir démocratiquement les orientations et principes de l'Union. Rééquilibrage des pouvoirs législatif, exécutif et juridique, création de coopérations renforcées entre pays et investissement dans l'éducation et la recherche sont quelques chantiers à mener. Un autre consiste à promouvoir le rayonnement de l'Europe comme puissance géopolitique mondiale. Il est urgent également de replacer la protection de l'environnement au centre du projet européen. Enfin, Susan George décrit le cadre social à préserver dans les pays de l'Union. Autant d'objectifs que les citoyens doivent défendre auprès de leurs gouvernements respectifs pour aboutir à l'adoption d'un modèle de société centré sur le bien commun.
[texte imprimé]Un autre monde est possible si... GEORGE, Susan, - PARIS : FAYARD, 2004/04, 288 P.
L'auteur, engagée de longue date dans la lutte contre la faim dans le monde, la dette, la pauvreté et contre ceux qui les perpétuent, explique ici en quoi consiste la mondialisation néo-libérale et quels sont ses effets désastreux pour les peuples comme pour la planète. Elle suggère des stratégies pour faire échouer cette mondialisation, porteuse de l'horreur économique et écologique du néolibéralisme ; elle fait des propositions qui s'appuient sur la créativité humaine et sur la démocratie, mais montre aussi les impasses et les écueils qu'il faudra éviter.
[texte imprimé]La mondialisation libérale GEORGE, Susan, WOLF, Martin - PARIS : GRASSET, 2002, 282 P.
Cet ouvrage présente deux points de vue frontalement opposés sur la mondialisation. Susan George est contre parce que la mondialisation renforce le pouvoir des puissants - et notamment des multinationales - au détriment des faibles, elle affaiblit les services publics, met en cause la protection sociale et rend la finance déstabilisatrice : sans cesse plus de richesses pour les uns et plus d'exclusion pour les autres. Martin Wolf est pour car il y voit une extension du marché, donc des mécanismes de création de richesse et de développement auxquels tout le monde, même les faibles, finit par gagner. Pour lui, le libéralisme crée de la prospérité, les problèmes viennent de la mauvaise gestion des Etats.
[texte imprimé]Remettre l'OMC à sa place GEORGE, Susan, Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2001/06, 98 P.
Susan George présente ici tous les rouages de l'OMC, dont l'objectif primordial est le commerce et qui ne prend nullement en compte l'aspect culturel, social, sanitaire ou politique des échanges. La mondialisation dans ce système est uniquement économique. Ce livre retrace la genèse, l'idéologie et la fonction de l'OMC.
[texte imprimé]Le rapport Lugano GEORGE, Susan, - PARIS : FAYARD, 2000/04, 362 P.
L'auteure a cherché à se mettre à la place des "décideurs" de la planète qui mettent en œuvre les politiques ultra-libérales qui sont le fondement de la mondialisation et qui prétendent s'attaquer aux conséquences catastrophiques de ces mêmes politiques. Sous forme d'un rapport de fiction, elle présente la réponse de neuf experts hautement qualifiés à une demande du directoire économique et politique de la planète qui veut identifier les menaces qui pèsent sur le capitalisme afin de préconiser des solutions. Solutions logiques, terrifiantes et déjà largement mises en œuvre.
Depuis sa création il y a cinquante ans, la Banque mondiale a marqué l'existence des populations du Tiers Monde. Elle est pourtant mal connue, secrète, énigmatique. Elle prétend être une institution à caractère purement économique mais détient un pouvoir politique et symbolique considérable. Sa capacité à imposer sa conception de la réalité comme devant être partagée par tout le monde est d'autant plus admirable que cette conception finit souvent par se révéler erronée. La structure et la puissance de cette organisation supranationale s'apparentent à plusieurs égards à celles de l'église médiévale ou d'un parti monolithique. Son pouvoir se fonde sur une doctrine de fer, une hiérarchie rigide et l'indifférence à la critique. Par le biais d'une analogie avec l'église, les auteurs tentent de mettre à jour les paradoxes d'une organisation à vocation hégémonique. La Banque mondiale est la seule banque à revendiquer non seulement une fonction économique, mais aussi une mission humanitaire. A notre époque, dans notre société, l'idée de développement, en devenant objet de croyance, a acquis une réelle dimension religieuse.
Cet ouvrage examine six répercussions majeures de la dette, six "effets boomerang" qui viennent frapper l'Occident au niveau de l'environnement, de la drogue, de l'immigration, des zones de conflit, du marché de l'emploi et des coûts supportés par les contribuables. Il est le résultat d'une enquête menée par une équipe du Transnational Institute. Tirant des conclusions, Susan George démontre que la crise de l'endettement des pays pauvres est aussi celle des sociétés du Nord. Et c'est au Nord qu'il faut trouver les énergies nécesssaires pour peser sur les décisions des gouvernements et les stratégies de la Banque Mondiale et du FMI.
Recueil d'une série d'articles parus de 1979 à 1982 dans lesquels l'auteur recherche les causes de la pauvreté et de la faim. Elles sont dans les relations avec ceux qui détiennent le pouvoir au niveau local, national ou international. Le contrôle physique exercé par les puissants sur nos systèmes alimentaires - facteurs de production, terre, travail - se double d'un contrôle idéologique sur nos manières de les concevoir.
Quel est le sens de l'aide et de l'introduction de nouvelles technologies dans les sociétés du Tiers-Monde ? Une minorité a la mainmise sur notre agriculture, manipule notre culture et perpétue un monde d'affamés.
S'appuyant sur une foule d'exemples concrets concernant aussi bien l'Amérique latine que l'Afrique, ce livre décrit la détresse, mais aussi la capacité d'organisation des populations du tiers monde dans leur lutte pour survivre, malgré les sacrifices que le remboursement de la dette leur impose. Pour l'auteur, les solutions doivent favoriser ceux qui aujourd'hui sont les plus touchés par l'austérité économique, aussi bien dans le Sud que dans le Nord où des millions d'emplois sont perdus à cause de la dette du tiers monde.
Un ouvrage ingénieux sur "la faim dans le monde", prétendument à l'intention des débutants, mais pas du tout enfantin, destiné aux enfants. L'auteur, à l'aide de textes et d'une abondante illustration (dessins et photos), démontre que la faim, qui concerne 800 millions d'êtres humains, n'est pas du tout une fatalité et il examine lucidement les réalités et les mythes de la production alimentaire, en en retraçant l'histoire, des origines aux supermarchés que nous connaissons.
L'auteur dénonce les responsables souvent anonymes, américains ou européens, qui, parfois avec la complicité de certains dirigeants locaux peu soucieux de préserver l'autonomie et l'identité de leurs pays, contribuent, par leur activité apparemment technique ou scientifique, à aggraver les problèmes alimentaires du Tiers-Monde. Elle dénonce les mécanismes subtils par lesquels les Etats-Unis et l'ensemble de l'Occident parviennent à imposer, par l'intermédiaire des multinationales, du système bancaire international et parfois même sous le couvert d'institutions dites humanitaires, leur propre modèle alimentaire organisant ainsi une dépendance toujours accrue du Tiers-Monde à l'égard des pays industrialisés.
Ce n'est pas parce qu'il y a trop d'humains, qu'il y a tant d'affamés, ni à cause des aléas climatiques. C'est parce que la nourriture est contrôlée par les riches. Les multinationales agro-industrielles, les gouvernements occidentaux avec leur politique d'aide alimentaire et les organisations de développement multilatérales partagent la responsabilité de la crise alimentaire. La puissance agricole des Etats-Unis impose progressivement son contrôle sur toute la planète.
