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Exemplaires (4)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 65425 | CM AfriCONT N°257 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF03106 | BIOF R AFC | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
| 65534 | DEV-EDU-AFR | autres textes imprimés | 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) | Exclu du prêt |
| 59800 | AFR 257 | livre, album | 95 - LA CASE (Villiers Le Bel) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]États réformateurs et éducation arabo-islamique en Afrique. Vers un compromis historique ? HUGON, Clothilde ; AIGLEPIERRE, Rohen d' - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2016/1 (01/01/2016), N°257, P. 11-110
Ce dossier décrit les initiatives prises pour (re)construire et transformer l'éducation arabo-islamique en Afrique, en particulier depuis les années 2000. Il interroge la capacité des États post-coloniaux à concevoir et à mettre en œuvre des réformes pour proposer à leurs sociétés des systèmes éducatifs venus du dehors, mais qui ont fini par trouver un ancrage local profond. D'une part, il s'agit de l'institution scolaire portée par des élites inspirées par les écoles occidentales ; d'autre part des modèles éducatifs pensés et diffusés par différents courants de l'islam.
En Afrique subsaharienne, la quantification et la qualification de la demande d'éducation arabo-islamique sont mal documentées. Cependant, dans les neuf pays disposant de données statistiques, on observe que ce type d'enseignement est suivi par un nombre significatif d'élèves. Si une partie des enfants sont simultanément inscrits dans le système éducatif étatique et dans le système coranique, bon nombre d'entre eux ne fréquentent que les écoles coraniques. Ces dernières ciblent une catégorie sociale intermédiaire entre les ménages riches et urbains et les ménages pauvres et ruraux.
Au Sénégal, l'ouverture des écoles coraniques aux filles est récente, cet article analyse ses modalités. Elle vise à protéger les jeunes filles contre les maux dont la société serait porteuse et à les préparer à un rôle social respectueux des normes religieuses. Mais, ce type d'enseignement ne les prépare pas à une activité professionnelle, mis à part celle d'enseignante dans ce système arabo-islamique.
Dans toute l'Afrique de l'Ouest, les maîtres coraniques sont invités à réformer leurs méthodes. Les pressions viennent d'en haut (États, ONG et bailleurs de fonds internationaux) et d'en bas (parents et élèves). Certains maîtres ont adapté leurs pratiques alors que d'autres opposent une vive résistance. A partir d'une enquête ethnographique menée au nord du Sénégal, cet article étudie la résistance aux réformes de deux maîtres coraniques.
"Daara" est le mot wolof pour désigner une école coranique avec internat. L'utilisation des garçons, élèves de "daara", les talibés, pour la mendicité a déjà fait couler beaucoup d'encre. Bien que la fréquentation de ces écoles déclinent, il en existe encore beaucoup. Cet article examine les motivations des parents qui envoient encore leurs enfants dans ce type d'établissement.
Aujourd'hui, dans le nord du Nigeria, se multiplient des écoles coraniques dites "modernes", vecteurs des idéologies islamiques réformatrices. Leur présence perturbent profondément l'enseignement des oulémas traditionnels. L'engouement pour cette nouvelle éducation islamique suscite un sentiment d'exclusion chez les jeunes qui n'y ont pas accès.
Le souverain Mohammed-VI a créé à Rabat un institut pour la formation des imams marocains mais aussi ceux de l'Afrique sahélienne et subsaharienne. L'objectif est de favoriser le développement d'un islam modéré pour faire obstacle à l'expansion du wahhabisme et du salafisme.
L'initiative "parcs pour la paix" se développe en Afrique australe. Cet article analyse ce nouveau concept fondé sur l'idée que la dégradation de l'environnement pouvant devenir un facteur de guerre, sa conservation est au contraire un facteur de paix entre pays voisins. L'objectif proclamé est louable, mais on peut craindre que des investisseurs privés trouvent là une occasion de profit plutôt qu'un moyen de sauvegarder le patrimoine naturel.
