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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Steppes d'Arabie : états, pasteurs, agriculteurs et commerçants : le devenir des zones sèches BOCCO, Riccardo, JAUBERT, Ronald ; METRAL, Françoise - GENEVE (SUISSE) : INSTITUT UNIVERSITAIRE D'ETUDES DU DEVELOPPEMENT (IUED), 1993/07, 401 P.
Agronomes, archéologues, économistes, ethnologues, géographes, historiens et politologues s'interrogent dans cet ouvrage sur les transformations écologiques des steppes, les stratégies d'adaptation de leurs habitants, les politiques de développement et les relations de pouvoir entre populations locales et décideurs.
Les auteurs se posent les questions suivantes : les migrations sont-elles une réponse universelle à une situation de crise, la crise n'est-elle pas la réponse universelle à la migration ? Ils partent du principe que les migrations créent la diversité et qu'elles sont génératrices de nouveautés. Elles doivent être considérées non comme une entité statique, figée, mais comme un processus dynamique qui est la caractéristique des systèmes complexes. Les origines des migrations sont les guerres, les politiques arbitraires, les tyrannies purificatrices, les catastrophes naturelles, les démographies galopantes qui poussent les hommes et les sociétés à conquérir d'autres espaces que les leurs. Les réfugiés de la violence représentent certainement les migrants qui vivent la rupture la plus évidente parce que leur patrie les a brutalement rejetés. Toutefois ce n'est que le pouvoir en place, que chacun espère temporaire, qui les rejette. Dans un système ouvert et complexe, la migration peut, dès lors, constituer un facteur structurant. Elle peut être un élément de la construction de l'identité du groupe ou du fonctionnement d'une société. Il faut souligner que toute population résulte d'un ensemble complexe de flux migratoires dont les migrants réels ou mythiques structurent l'histoire. Le phénomène migration-rupture aligne les difficultés de fonctionnement d'une société en état de cassure créée tant par ceux qui partent que ceux qui restent. Ainsi, "préparer demain" nécessite des changements fondamentaux dans nos visions du monde politique, économique et social autant que dans notre mode d'exploitation des ressources naturelles. Les relations entre les hommes sur la planète en dépendent.
L'auto-promotion se définit comme un processus par lequel un groupe ou une communauté décide de résoudre ses problèmes en comptant d'abord sur ses propres forces pour prendre en charge son développement. Il semble donc que l'auto-promotion ne puisse concerner que des groupes ou des communautés de taille modeste localisés dans l'espace et aboutir seulement à des réalisations ponctuelles ou à des actions partielles aux effets limités". Dans cet article, l'auteur tente de renverser cette analyse et esquisse "des stratégies permettant aux groupes en auto-promotion de mettre en œuvre des approches macro", par exemple l'aménagement du terroir, la mise en place d'unions de groupements régionaux, etc.
Quelle est la nature des relations entre l'administration publique locale et les organisations paysannes locales au Sénégal ? Leur foisonnement depuis le début des années 1970 marque-t-il une réponse aux carences de l'Etat ou l'explication est-elle à rechercher ailleurs ? Le fait qu'elles s'affichent comme des acteurs indépendants de l'Etat répond-il à une stratégie déterminée ? Les initiatives d'auto-promotion se situent dans le contexte du débat sur la crise du secteur public en Afrique et du processus de désengagement de l'Etat promu par la Banque mondiale et le FMI. Mais, par-delà les représentations des partisans de l'auto-promotion, quels sont en fait les fondements des associations paysannes ? L'auteur tente de répondre à ces questions au travers d'une étude concernant des associations villageoises de communautés rurales situées dans le secteur oriental du bassin arachidier du Sénégal (région de Kaolack) et pour laquelle il adopte une perspective micro-sociologique en termes d'acteurs et de stratégies.
Quelles voies peut-on explorer pour aborder en termes nouveaux la question de la formation dans les organisations populaires ? Que veut dire l'idée de "formation par les paysans" ? L'auteur présente d'abord deux expériences de formation à la base (Sénégal et Burkina Faso) puis propose quelques réflexions sur "la façon dont est communément approchée la problématique de la formation à la base, encore fortement marquée par l'héritage de la vulgarisation et celui de l'animation ou du développement communautaire". Il passe alors en revue divers éléments novateurs de la formation à la base : permettre et accompagner l'expérimentation paysanne, savoir comment les paysans apprennent, privilégier les modes de diffusion horizontaux...
Devant l'étendue des problèmes de pauvreté et d'endetttement, la coopération conventionnelle ne parvient pas à s'attaquer aux causes profondes du sous-développement. Parallèlement, on observe, au niveau des populations, la montée de mouvements d'auto-promotion qui introduisent une perspective nouvelle dans la problématique du développement et de la coopération. Dans cet article, l'auteur examine d'abord les limites de la coopération conventionnelle. Puis, à partir des fondements des dynamiques sociales d'auto-promotion, il tente de déterminer en quoi elles indiquent une voie alternative de développement, ce qui le conduit à montrer la nécessité de repenser profondément la coopération pour qu'elle soit en mesure de soutenir ce processus à l'oeuvre dans les sociétés du Tiers Monde.
La pauvreté de masse qui sévit en Asie impose la recherche d'alternatives. L'une d'elles est poposée par l'animation pour l'auto-promotion. Les organisations non gouvernementales (ONG) qui travaillent en Asie pour le développement sont nombreuses et variées. Cependant, celles qui placent l'auto-promotion au cœur de leur stratégie restent relativement peu nombreuses. Après avoir examiné rapidement le contexte de la lutte contre la pauvreté en Asie, l'auteur présente deux expériences de mise en pratique d'une stratégie d'appui à l'auto-promotion par l'animation (Sri Lanka et Philippines) et analyse enfin les questions et les dilemmes que posent les voies de l'auto-promotion dans le contexte de l'Asie.
Les processus d'auto-promotion ne se déroulent pas de façon isolée, mais en interaction avec d'autres acteurs de l'environnement institutionnel privé et public. Ainsi, ils sont marqués par l'attitude de l'administration et le fonctionnement des services publics (infrastructures, services de santé...). Si donc "l'acteur Etat assure d'une part le cadre juridique et, d'autre part, améliore ses méthodes de travail, ses approches, sa collaboration avec les acteurs non étatiques pour s'occuper avec plus d'effifacité des tâches d'intérêt général", cela permettra un renforcement des processus d'auto-promotion. Telle est la perspective dans laquelle l'auteur examine dans cet article l'appui institutionnel aux services publics. Deux études de cas illustrent son analyse.
La décentralisation apparaît comme un effet direct d'une critique de l'Etat au nom de la société civile et d'un renversement des rapports entre monde urbain et monde rural. Le désengagement de l'Etat paraît être la conséquence d'un débat plus large, d'une dialectique du global et du local. Décentralisation et désengagement doivent, par des effets de synergie, permettre aux populations rurales d'assurer leur développement, plus et de meilleure façon. Tels sont les thèmes brièvement développés dans ce texte.
"Dans le sillage de la diversité de l'aide aux pays du Sud est apparue récemment l'auto-promotion [...]. Cette nouvelle formule module les modes et les instruments d'intervention en proposant une alternative basée sur l'autonomie. Centrée sur des communautés de base, sur des organisations associatives locales, sur une prise de conscience collective, l'auto-promotion, tout en stimulant les ressources internes et les imaginations, laisserait présager quelques solutions possibles" pour sortir de l'impasse de l'aide au développement. Les dix contributions qui composent cet ouvrage "se veulent le reflet de cette approche alternative de coopération au développement". (extraits de l'avant-propos).
Dans quelle mesure les politiques et les pratiques des organisations non gouvernementales (ONG) locales qui interviennent sur le terrain et celles des ONG du Nord qui les soutiennent permettent-elles effectivement d'appuyer les processus d'auto-promotion à la base ? Le présent article présente les résultats d'une réflexion menée autour de cette question : d'abord les principales conclusions d'une étude réalisée à l'initiative de CEBEMO (Organisation catholique néerlandaise de coopération pour le développement) par trois ONG locales dans trois pays (Thaïlande, Indonésie, Brésil), puis les thèmes qui se sont dégagés des discussions suscitées par cette étude et, enfin, quelques réflexions de l'auteur concernant les implications de l'appui à l'auto-promotion sur la politique des ONG du Nord.
"Alors qu'apparaissent de plus en plus clairement les limites des stratégies conventionnelles d'aide, on assiste, dans les milieux de la coopération gouvernementale et non gouvernementale, à une vague d'intérêt pour la notion d'auto-promotion" (Kwan Kaï Hong). Mais l'appui au mouvement d'auto-promotion nécessite un changement dans les attitudes à l'égard des acteurs de base et dans les méthodes employées. Pour repérer ces changements nécessaires, l'auteur explore "trois pistes convergentes :
- pourquoi une approche différente de la coopération
- quelles sont les caractéristiques des processus d'auto-promotion ?
- comment les appuyer, directement ou indirectement ?"
Instrument financier au service de l'auto-développement dont l'utilité n'est plus à démontrer, un système d'épargne-crédit ne peut être mis en place et maîtrisé sur une courte durée. Un tel programme doit être mené en association avec d'autres actions plus larges d'appui à l'auto-promotion. Il ne peut prétendre au monopole en tant qu'instrument financier de l'auto-promotion et doit trouver sa place spécifique parmi une gamme diversifée d'instruments. Telles sont quelques-unes des conclusions tirées de l'étude proposée dans cet article sur la mise en place des caisses d'épargne et de crédit dans l'Oudalan, région sahélienne située au nord du Burkina Faso.
Il est important de comprendre le fondement des sciences et celui des croyances, car pensée traditionnelle et rationalité scientifique sont destinées à s'entrecroiser dans le domaine de la modernité et du développement.
La crise est une notion connue et vécue par tous que l'on soit du Nord ou du Sud de l'équateur, sous forme de crise d'adolescence, crise économique, crise politique ou crise cardiaque. Ce terme crise est utilisé dans de nombreux cas comme un mot fourre tout et présente la plupart du temps seulement sa face critiquable sans montrer les progrès qu'elle pourrait engendrer. Voir la crise autrement que par sa vision habituelle permet de mieux la cerner et l'apprivoiser.
