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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 54213 | CM ProbAmlat N°104 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF03509 | BIOF REV PAL | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Réparations aux victimes de violences politiques : avancées et ambivalences DELACROIX, Dorothée - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2017/1 (01/01/2017), N°104, P. 7-100
Plusieurs pays d'Amérique latine ont connu au cours du siècle passé des périodes de dictature, de guerre civile et de violence. Aujourd'hui, le temps est venu des bilans, des recherches, des mises en place de compensations économiques individuelles ou collectives et des manifestations mémorielles. C'est tout un arsenal de mesures qui est évoqué dans les articles de ce dossier.
En Colombie, la construction du Musée national de la mémoire (MNM), coordonnée par le Centre national de la mémoire historique (CNMH), et du Parc musée des forces armées, soulève un certain nombre de polémiques analysées ici par la chercheuse argentine. Les raisons et les enjeux de l'édification de ces lieux de mémoire ne sont pas tout à fait innocentes. Elles se réfèrent aux droits de l'homme mais font peu de cas des iniquités économiques et sociales qui sont à la racine de la violence révolutionnaire.
Cet article résulte d'une longue enquête anthropologique et historique menée au Pérou sur la condition de victime et sur le Programme Intégral de Réparation (PIR) dans les villes de Huancasancos et Lucanamarca (Ayacucho, Pérou). Il s'agit de la région du Pérou où a sévi le Sentier lumineux. L'enquête a porté surtout sur le comportement des fonctionnaires de l’État chargés d'appliquer le programme de réparation alors que certains étaient plus ou moins liés aux sentiéristes.
Un projet de monument commémoratif, une "colombe de la paix" a été édifié dans un village andin, lieu d'implantation du "Sentier lumineux". Ce monument est un gage de réconciliation.
Un projet de monument commémoratif a abouti à la "colombe de la paix" sur la place d'un village des Andes péruviennes. Il s'agit de célébrer la réconciliation nationale après vingt ans de guerre civile (1980-2000) entre l’État, les milices paysannes et la guérilla maoïste du Sentier lumineux. Par l'analyse sociologique et historique des processus de mémoire, cet article apporte un éclairage sur les raisons de l'édification de monuments commémoratifs et sur la manière dont elle est perçue par les habitants.
Le Patio 29 est une partie du cimetière général de Santiago du Chili utilisée par la dictature de Pinochet pour enterrer clandestinement et anonymement les corps des morts sous la torture. L'exhumation et l'identification des corps revêtent une grande importance pour les familles des victimes. L'analyse anthropologique dévoile les motivations des tortionnaires pour la disparition des corps et l'inscription de ces faits dans la mémoire collective chilienne.
Il s'agit d'analyser l'expérience de deux groupes de parents de disparus durant la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1982) à partir de la problématique de la mort en contexte de mort violente. Les familles des victimes tissent un type particulier de relation avec leurs proches et se considèrent comme membres d'un groupe social à part. L'absence de corps produit une confrontation avec la mort que l'auteure appelle la mort négligée, laquelle peut être transformée par l'exhumation et l'identification du corps.
Le secteur agricole argentin est animé depuis quinze ans par des processus antagonistes : alors qu'un modèle entrepreneurial, moteur de la croissance productive du pays, se consolide, en même temps, le gouvernement reconnaît l'agriculture familiale et son rôle pour la souveraineté alimentaire. Cet article propose une interprétation des ressorts de la coexistence de ces modèles pluriels de développement agricole et de sa mise en question.
