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Exemplaires (5)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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67200 | MCM REV XXI | autres textes imprimés | 44 - MCM (Nantes) | Disponible |
BIOF03594 | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible | |
BUHDL0037962 | P0591 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |
67154 | REV XXI | autres textes imprimés | 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) | Disponible |
44002 | POL1 MAN XXI | autres textes imprimés | 75 - ISF (Paris 19) | Disponible |
Dépouillements
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[article]Les mensonges de Thiaroye KEBBI, Yann - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 32-41
Sidi Diop, ancien soldat sénégalais de l'armée française, est une sentinelle. Il veille jour et nuit sur le cimetière militaire de Thiaroye et les 210 stèles blanches élevées à la mémoire des tirailleurs sénégalais. Mais les tombes sont vides et ne portent pas de noms car les corps ont été enterrés dans la fosse commune. En décembre 1944, l'armée française a ouvert le feu sur des soldats indigènes cantonnés dans une caserne au Sénégal. Aujourd'hui, l'historienne Armelle Mabon se bat pour connaître la vérité : y a-t-il eu mutinerie des soldats sénégalais pour des arriérés de solde impayés ou rébellion caractérisée, comme l'ont toujours affirmé les autorités françaises ? Selon Armelle Mabon, la tragédie de Thiaroye fut un massacre organisé par les troupes du général Dagnan, pour rétablir l'ordre et la discipline dans l'armée.
[article]
Titre : Les mensonges de Thiaroye Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice PERNA ; Yann KEBBI, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 32-41 Note générale : Fait partie du dossier "Nos crimes en Afrique". Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Armée ; Exaction militaire ; Massacre ; Histoire
Thésaurus Géographique
France ; SénégalRésumé : Sidi Diop, ancien soldat sénégalais de l'armée française, est une sentinelle. Il veille jour et nuit sur le cimetière militaire de Thiaroye et les 210 stèles blanches élevées à la mémoire des tirailleurs sénégalais. Mais les tombes sont vides et ne portent pas de noms car les corps ont été enterrés dans la fosse commune. En décembre 1944, l'armée française a ouvert le feu sur des soldats indigènes cantonnés dans une caserne au Sénégal. Aujourd'hui, l'historienne Armelle Mabon se bat pour connaître la vérité : y a-t-il eu mutinerie des soldats sénégalais pour des arriérés de solde impayés ou rébellion caractérisée, comme l'ont toujours affirmé les autorités françaises ? Selon Armelle Mabon, la tragédie de Thiaroye fut un massacre organisé par les troupes du général Dagnan, pour rétablir l'ordre et la discipline dans l'armée. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76059
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 32-41[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]Opération Biafra HOROWITZ, Daniel - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 44-53
Le 2 août 1968, la deuxième chaîne de télévision française diffuse le premier reportage humanitaire de l'histoire. Une vision de cauchemar défile devant les yeux des téléspectateurs : des enfants aux yeux exorbités et au ventre démesurément gonflé par la faim ont perdu leurs cheveux ; leurs membres sont tellement décharnés que leur tête semble avoir doublé de volume. Pour toute une génération de jeunes français, le monde bascule dans l'insoutenable. Quelque part en Afrique, au Biafra, des enfants meurent de faim. Le Biafra est né en mai 1967 de la sécession de la province orientale du Nigeria. A l'époque, les Ibo, majoritairement chrétiens et occupant les postes clés de l'administration nigériane, sont victimes de massacres perpétrés par les Haoussa, majoritairement musulmans. En quelques mois, le Nigeria est à feu et à sang et des millions d'Ibo se réfugient dans la province orientale du Biafra. Le gouvernement central nigérian décrète le blocus total du Biafra, y compris alimentaire, engendrant la plus grave crise humanitaire du XXe siècle. Derrière l'élan de solidarité internationale, la France envoie alors secrètement des conseillers militaires, des mercenaires et des armes aux séparatistes biafrais. Tout se mélange ensuite, le militaire et l'humanitaire : les vétérans français de la Seconde Guerre mondiale, qui se sont recasés au ministère des Armées ou au quai d'Orsay, exhument des stocks d'armes cachés en Suisse. Ils organisent un vaste business d'acheminement d'armes et de munitions aux Biafrais, en parallèle des colis de la Croix-Rouge internationale.
[article]
Titre : Opération Biafra Type de document : texte imprimé Auteurs : Joël CALMETTES ; Daniel HOROWITZ, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 44-53 Note générale : Fait partie du dossier "Nos crimes en Afrique". Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Crise politique ; Ethnie ; Conflit interreligieux ; Solidarité internationale ; Aide humanitaire ; Aide d'urgence ; Intervention militaire ; Commerce des armements
Thésaurus Géographique
France ; NigeriaRésumé : Le 2 août 1968, la deuxième chaîne de télévision française diffuse le premier reportage humanitaire de l'histoire. Une vision de cauchemar défile devant les yeux des téléspectateurs : des enfants aux yeux exorbités et au ventre démesurément gonflé par la faim ont perdu leurs cheveux ; leurs membres sont tellement décharnés que leur tête semble avoir doublé de volume. Pour toute une génération de jeunes français, le monde bascule dans l'insoutenable. Quelque part en Afrique, au Biafra, des enfants meurent de faim. Le Biafra est né en mai 1967 de la sécession de la province orientale du Nigeria. A l'époque, les Ibo, majoritairement chrétiens et occupant les postes clés de l'administration nigériane, sont victimes de massacres perpétrés par les Haoussa, majoritairement musulmans. En quelques mois, le Nigeria est à feu et à sang et des millions d'Ibo se réfugient dans la province orientale du Biafra. Le gouvernement central nigérian décrète le blocus total du Biafra, y compris alimentaire, engendrant la plus grave crise humanitaire du XXe siècle. Derrière l'élan de solidarité internationale, la France envoie alors secrètement des conseillers militaires, des mercenaires et des armes aux séparatistes biafrais. Tout se mélange ensuite, le militaire et l'humanitaire : les vétérans français de la Seconde Guerre mondiale, qui se sont recasés au ministère des Armées ou au quai d'Orsay, exhument des stocks d'armes cachés en Suisse. Ils organisent un vaste business d'acheminement d'armes et de munitions aux Biafrais, en parallèle des colis de la Croix-Rouge internationale. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76060
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 44-53[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]Réarmez-les ! HYMAN, Miles - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 56-65
Le 7 avril 1994, au Rwanda, commence "un génocide sous sa forme la plus pure", note sobrement l'historien Raul Hilberg, "le désastre des Tutsi s'est déroulé au vu et au su du monde". En trois mois, d'avril à juillet 1994, des centaines de milliers de Tutsi sont exterminés, assassinés parce qu'ils sont nés tutsi et qu'ils doivent disparaître. La responsabilité de la France est écrasante. Les soldats français, revenus en juin 1994 au Rwanda dans le cadre de l'opération Turquoise, assistent sans intervenir à la fin du génocide, conformément aux instructions. Mais certains éléments du contingent reçoivent l'ordre d'entraîner et de "réarmer" les extrémistes hutu. La France n'intervient plus comme garante de la stabilité du pays mais comme milice policière. Malgré la condamnation du génocide par l'ONU et la déclassification d'une partie des archives militaires françaises, la France n'a jamais fait son mea culpa. Parmi les témoignages des acteurs de l'époque recueillis en 2017 par l'auteur, celui d'Hubert Védrine est édifiant : il faut "cesser de se focaliser sur le génocide".
[article]
Titre : Réarmez-les ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick de SAINT-EXUPERY ; Miles HYMAN, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 56-65 Note générale : Fait partie du dossier "Nos crimes en Afrique". Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Génocide ; Conflit ; Ethnie ; Armée ; Intervention militaire ; Armement
Thésaurus Géographique
France ; RwandaRésumé : Le 7 avril 1994, au Rwanda, commence "un génocide sous sa forme la plus pure", note sobrement l'historien Raul Hilberg, "le désastre des Tutsi s'est déroulé au vu et au su du monde". En trois mois, d'avril à juillet 1994, des centaines de milliers de Tutsi sont exterminés, assassinés parce qu'ils sont nés tutsi et qu'ils doivent disparaître. La responsabilité de la France est écrasante. Les soldats français, revenus en juin 1994 au Rwanda dans le cadre de l'opération Turquoise, assistent sans intervenir à la fin du génocide, conformément aux instructions. Mais certains éléments du contingent reçoivent l'ordre d'entraîner et de "réarmer" les extrémistes hutu. La France n'intervient plus comme garante de la stabilité du pays mais comme milice policière. Malgré la condamnation du génocide par l'ONU et la déclassification d'une partie des archives militaires françaises, la France n'a jamais fait son mea culpa. Parmi les témoignages des acteurs de l'époque recueillis en 2017 par l'auteur, celui d'Hubert Védrine est édifiant : il faut "cesser de se focaliser sur le génocide". Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76061
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 56-65[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]Ilona et Maddelena - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 68-87
Ilona et Maddelena, deux sœurs de 12 et 11 ans, habitent L'Arche, dans la cité Gély à Montpellier, un bâtiment entouré de terrains vagues promis à démolition. Boulottes, à l'hygiène approximative et au destin incertain, elles bricolent leurs rêves dans un environnement social difficile. Les photos tendres et réalistes de l'auteure montrent les fillettes dans leur vie quotidienne : Maddelena jouant à la jeune fille pubère avec des moitiés de melon sur la poitrine ; Ilona avec son chien ; les sœurs endimanchées pour leur communion à l'église Saint-Cléophas aux côtés de leurs parents, Françoise et Thierry, fan de Johnny Hallyday, dont il s'est tatoué le prénom sur le bras ; l'anniversaire de Maddelena qui a revêtu une robe dorée à paillettes et s'est collé de faux ongles rouges pour l'occasion ; Ilona faisant ses devoirs au milieu du salon qui sert à tout, à manger, à repasser, à regarder la télévision, à recevoir aussi.
[article]
Titre : Ilona et Maddelena Type de document : texte imprimé Auteurs : Sandra MEHL Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 68-87 Note générale : Récit photo. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SOCIÉTÉ ; Milieu urbain ; Classe sociale ; Pauvreté ; Conditions de vie ; Famille ; Art plastique
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : Ilona et Maddelena, deux sœurs de 12 et 11 ans, habitent L'Arche, dans la cité Gély à Montpellier, un bâtiment entouré de terrains vagues promis à démolition. Boulottes, à l'hygiène approximative et au destin incertain, elles bricolent leurs rêves dans un environnement social difficile. Les photos tendres et réalistes de l'auteure montrent les fillettes dans leur vie quotidienne : Maddelena jouant à la jeune fille pubère avec des moitiés de melon sur la poitrine ; Ilona avec son chien ; les sœurs endimanchées pour leur communion à l'église Saint-Cléophas aux côtés de leurs parents, Françoise et Thierry, fan de Johnny Hallyday, dont il s'est tatoué le prénom sur le bras ; l'anniversaire de Maddelena qui a revêtu une robe dorée à paillettes et s'est collé de faux ongles rouges pour l'occasion ; Ilona faisant ses devoirs au milieu du salon qui sert à tout, à manger, à repasser, à regarder la télévision, à recevoir aussi. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76062
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 68-87[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]L'usine des chefs LAVAUD, Camille - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 102-111
Afin d'intégrer l'élite du pays, les étudiants indiens sont prêts à tous les sacrifices et leurs familles se ruinent pour les envoyer étudier dans la "cité de l'éducation". En trois décennies, la ville de Kota, située au nord-ouest du Rajasthan, est devenue le must des préparations aux grandes écoles et accueille 120 000 élèves chaque année. Pour garantir toutes les chances de réussite, les jeunes gens sont hébergés dans des pensions pour filles ou pour garçons, tenues par des maîtresses des lieux, véritables chaperons qui rythment les horaires de lever, de repas, de devoirs et de coucher. Les jeunes, en particulier les filles, ne s'intéressent qu'au concours d'entrée dans les grandes écoles, qui leur apportera le respect et un statut social incontesté, avec un titre d'ingénieur ou de docteur. La plupart des jeunes gens étudient pour le prestige et l'argent, sous la pression des parents, et n'ont aucune envie de contribuer au développement de l'Inde. D'ailleurs les meilleurs partiront à l'étranger après leurs études.
[article]
Titre : L'usine des chefs Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexia EYCHENNE ; Camille LAVAUD, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 102-111 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Enseignement supérieur ; Classe sociale ; Genre ; Développement économique ; Réussite ; Société
Thésaurus Géographique
IndeRésumé : Afin d'intégrer l'élite du pays, les étudiants indiens sont prêts à tous les sacrifices et leurs familles se ruinent pour les envoyer étudier dans la "cité de l'éducation". En trois décennies, la ville de Kota, située au nord-ouest du Rajasthan, est devenue le must des préparations aux grandes écoles et accueille 120 000 élèves chaque année. Pour garantir toutes les chances de réussite, les jeunes gens sont hébergés dans des pensions pour filles ou pour garçons, tenues par des maîtresses des lieux, véritables chaperons qui rythment les horaires de lever, de repas, de devoirs et de coucher. Les jeunes, en particulier les filles, ne s'intéressent qu'au concours d'entrée dans les grandes écoles, qui leur apportera le respect et un statut social incontesté, avec un titre d'ingénieur ou de docteur. La plupart des jeunes gens étudient pour le prestige et l'argent, sous la pression des parents, et n'ont aucune envie de contribuer au développement de l'Inde. D'ailleurs les meilleurs partiront à l'étranger après leurs études. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76063
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 102-111[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]L'exil doré de la panthère rose SCAGLIA, Séverine - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 138-149
Le colonel Rifaat el-Assad s'est fait connaître en juin 1980 par une exécution de masse (entre 600 et 1 000 morts) dans la prison de Tadmor, la "bastille du désert" : des brigades de défense à la solde des Assad, appelées aussi "panthères roses" en raison de leur treillis pourpre, ont assassiné des détenus politiques apparentés aux Frères musulmans dont l'un était accusé de tentative de meurtre sur le président Hafez el-Assad. Longtemps, Rifaat a dirigé les panthères roses, devenues une armée de défense privée, exécutrices des basses œuvres présidentielles, jusqu'au bannissement du colonel par le président syrien en 1982. Pariant sur un retour en grâce et un destin présidentiel du colonel, si Hafez el-Assad venait à disparaître, le gouvernement français a misé sur Rifaat el-Assad en lui offrant la protection de la France et l'opportunité d'y bâtir un réseau de connivences politico-financières, qui lui ont permis de constituer un patrimoine immobilier considérable en France mais aussi en Espagne. Aujourd'hui rattrapé par les enquêtes judiciaires en France et en Espagne pour évasion fiscale, le colonel Rifaat est un homme traqué. Mais à quand une enquête politique sur ses crimes de guerre et les assassinats commis en Syrie ? Ce n'est pas si simple car la panthère rose fait toujours peur. Et l'auteur de conclure : "Moi-même, je prends des risques en racontant ce que j'ai vu".
[article]
Titre : L'exil doré de la panthère rose : Enquête sur Rifaat el-Assad Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre PERRIN ; Séverine SCAGLIA, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 138-149 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Homme d’État ; Exaction militaire ; Police parallèle ; Assassinat ; Impunité ; Fuite de capitaux ; Justice
Thésaurus Géographique
Syrie ; France ; EspagneRésumé : Le colonel Rifaat el-Assad s'est fait connaître en juin 1980 par une exécution de masse (entre 600 et 1 000 morts) dans la prison de Tadmor, la "bastille du désert" : des brigades de défense à la solde des Assad, appelées aussi "panthères roses" en raison de leur treillis pourpre, ont assassiné des détenus politiques apparentés aux Frères musulmans dont l'un était accusé de tentative de meurtre sur le président Hafez el-Assad. Longtemps, Rifaat a dirigé les panthères roses, devenues une armée de défense privée, exécutrices des basses œuvres présidentielles, jusqu'au bannissement du colonel par le président syrien en 1982. Pariant sur un retour en grâce et un destin présidentiel du colonel, si Hafez el-Assad venait à disparaître, le gouvernement français a misé sur Rifaat el-Assad en lui offrant la protection de la France et l'opportunité d'y bâtir un réseau de connivences politico-financières, qui lui ont permis de constituer un patrimoine immobilier considérable en France mais aussi en Espagne. Aujourd'hui rattrapé par les enquêtes judiciaires en France et en Espagne pour évasion fiscale, le colonel Rifaat est un homme traqué. Mais à quand une enquête politique sur ses crimes de guerre et les assassinats commis en Syrie ? Ce n'est pas si simple car la panthère rose fait toujours peur. Et l'auteur de conclure : "Moi-même, je prends des risques en racontant ce que j'ai vu". Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76064
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 138-149[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible [article]Sacrées vaches MAILLIET, Jörg - In : XXI, été 2017 (01/06/2017), N°39, P. 164-195
En Inde, les vaches se retrouvent au cœur d'un violent conflit qui oppose les musulmans aux nationalistes hindous. Le pays change depuis quelque temps et le nationalisme hindou gagne dans les urnes et dans les esprits, par l'intermédiaire du BJP (Bharatiya Janata Party), qui conjugue un discours identitaire et le retour à un âge d'or mythifié. Même les laïcs modérés se remettent à appeler l'Inde "Bharat", son vieux nom en sanscrit qui désigne la terre sacrée s'étendant de l'Afghanistan au Bangladesh, où musulmans et chrétiens n'auraient pas leur place. Pour les hindous, la vache est un animal sacré, intouchable, "la mère des Indiens". Pour les musulmans, la vache est une source de revenus par la vente de sa viande. La vache fait vivre de nombreux paysans en Inde mais, dès lors qu'elle cesse de donner du lait, elle devient un fardeau financier, dont les éleveurs musulmans font affaire, en vendant les bêtes à l'abattoir et en achetant des veaux en échange. Sous la pression du BJP, de plus en plus d'États de la fédération indienne interdisent l'abattage des vaches selon le rituel halal qui voit se vider les bêtes de leur sang. Les exploitants musulmans sont menacés de faillite et craignent les représailles. Chez les bouchers de Bombay, personne ne veut parler de marché noir mais les carcasses sont débitées dans les arrière-boutiques et des kilogrammes de viande sont vendus sous le manteau.
[article]
Titre : Sacrées vaches Type de document : texte imprimé Auteurs : William de TAMARIS, Scénariste ; Jörg MAILLIET, Illustrateur Année de publication : 2017 Article en page(s) : P. 164-195 Note générale : Récit graphique. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SYSTÈMES DE VALEURS ; Hindouisme ; Islam ; Conflit interreligieux ; Pratique religieuse ; Nationalisme ; Économie ; Viande ; Bande dessinée
Thésaurus Géographique
IndeRésumé : En Inde, les vaches se retrouvent au cœur d'un violent conflit qui oppose les musulmans aux nationalistes hindous. Le pays change depuis quelque temps et le nationalisme hindou gagne dans les urnes et dans les esprits, par l'intermédiaire du BJP (Bharatiya Janata Party), qui conjugue un discours identitaire et le retour à un âge d'or mythifié. Même les laïcs modérés se remettent à appeler l'Inde "Bharat", son vieux nom en sanscrit qui désigne la terre sacrée s'étendant de l'Afghanistan au Bangladesh, où musulmans et chrétiens n'auraient pas leur place. Pour les hindous, la vache est un animal sacré, intouchable, "la mère des Indiens". Pour les musulmans, la vache est une source de revenus par la vente de sa viande. La vache fait vivre de nombreux paysans en Inde mais, dès lors qu'elle cesse de donner du lait, elle devient un fardeau financier, dont les éleveurs musulmans font affaire, en vendant les bêtes à l'abattoir et en achetant des veaux en échange. Sous la pression du BJP, de plus en plus d'États de la fédération indienne interdisent l'abattage des vaches selon le rituel halal qui voit se vider les bêtes de leur sang. Les exploitants musulmans sont menacés de faillite et craignent les représailles. Chez les bouchers de Bombay, personne ne veut parler de marché noir mais les carcasses sont débitées dans les arrière-boutiques et des kilogrammes de viande sont vendus sous le manteau. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76066
in XXI > N°39 (été 2017) . - P. 164-195[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 67200 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible BIOF03594 autres textes imprimés 69 - BIOFORCE (Vénissieux) Disponible BUHDL0037962 P0591 autres textes imprimés 69 - BU HDL (Lyon) Disponible 67154 REV XXI autres textes imprimés 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) Disponible 44002 POL1 MAN XXI autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible