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| 51719 | CM CONF/MED 101 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Frontière et territorialité dans la perception du monde selon l'Etat turc - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2017 (01/07/2017), N°101, P. 13-25
Sous Erdogan apparaissent une nouvelle perception de la territorialité, de nouveaux objectifs régionaux et donc un changement dans les relations avec les pays voisins.
La frontière méridionale syro-irakienne de la Turquie est à la fois le point de rencontre d'Ankara avec les principaux protagonistes des crises irakienne et syrienne, une frontière largement kurde permettant d'observer les relations complexes que le gouvernement turc entretient avec les différentes organisations kurdes, et un espace d'analyse du positionnement de la Turquie sur la scène internationale.
En Syrie, si les frontières n'ont pas éclaté du fait de la guerre, elles ont changé de nature et de gestion à l'échelle locale comme internationale. Le pays s'est fragmenté en une mosaïque de territoires et donc de frontières intérieures.
La ville de Raqqa, ancienne capitale abbasside, devenue capitale de la révolution puis capitale de l'Etat islamique, occupe une place à part dans l'histoire de la Syrie.
En Irak, la crise se poursuit après la bataille de Mossoul : extrême fragmentation sociopolitique et incertaine reconstruction nationale post-jihadiste.
A partir de l'étude des manuels scolaires de géographie utilisés dans les régions du Nord de la Syrie, contrôlées par l'Etat islamique, on peut dégager l'idéologie spatiale de celui-ci, sa représentation du monde.
Quel contenu idéologique et politique est porté par l'idée d'Azawad pour qualifier le Nord du Mali ? Un enjeu du difficile processus de paix pour mettre fin au conflit entre groupes armés et autorités maliennes qui illustre les rapports complexes dans la définition du territoire entre le Nord et le Sud du pays.
Les changements de pouvoir en Égypte n'ont pas permis de répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Le système économique mis en place dès les années 70 avec la libéralisation ouverte s'est perpétué : croissance due à la rente ne profitant qu'à une minorité, accaparement du quart des ressources par l'armée, avec comme conséquences la désagrégation sociale et la dépendance extérieure. Face à une démographie galopante, l’Égypte ne pourra progresser qu'en s'orientant vers une économie durable et équilibrée.
L'auteure rappelle les nombreuses tragédies que le Moyen-Orient a traversées au cours du XXe siècle et en ce début du XXIe, violences devenues "banales" et qui ont des impacts psychologiques profonds sur l'individu et sur la société et cela pour plusieurs générations. Ces traumatismes, souvent amplifiés par le déni, pourront attendre une certaine réponse de la part de la société civile plus que des pouvoirs publics.
