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Titre : |
L'évolution des rapports entre les ONG et les institutions publiques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gustave MASSIAH |
Editeur : |
PARIS : KARTHALA |
Année de publication : |
1998 |
Collection : |
QUESTIONS D'ENFANCES |
Importance : |
P. 287-296 |
Note générale : |
Ce texte a été publié dans les actes du séminaire sur les enfants des rues (CIDEF, Paris, décembre 1996) sous le titre "A la recherche des enfants des rues" / sous la direction de Stéphane Tessier (Ed. Karthala, 1998).
Le CEDIDELP dispose de ce texte original qui contient en plus les débats qui ont suivi cette intervention. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Thésaurus Thématique POLITIQUE ; Société civile ; État ; Gouvernement ; ONG ; Droit ; Droits économiques sociaux et culturels ; Droits humains ; Citoyenneté ; Service social ; Solidarité
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Résumé : |
Dans le cadre d'un séminaire sur les enfants des rues, Gustave Massiah est intervenu pour élargir le débat sur les rapports entre la société civile et les pouvoirs publics. L'évolution de la société, caractérisée par la mondialisation et l'urbanisation, a modifié le rapport entre la question nationale et la question sociale. Toutes les associations sont de plus en plus confrontés à la difficulté de conserver une capacité d'interpellation et à éviter que le rôle de substitution aux services publics défaillants ne se traduise par une institutionnalisation puis une subordination à l'État, qu'elles ne soient qu'un palliatif qui consisterait à rendre supportable l'inacceptable et qui se contenteraient de servir d'interlocuteur entre l'État et les exclus.
D'autre part, pour garantir les droits sociaux, on peut, selon Daniel Bétan, organiser la protection sociale à partir de la gestion du handicap (comme le font les associations caritatives) ou à partir de la gestion du risque qui suppose la prévision et l'anticipation. On peut distinguer deux sortes de droit : les droits de première générations, essentiellement politiques : "le droit de" et "le droit à", plus récent, comme le droit au logement, etc. C'est surtout "le droit à" qui pose le plus de difficultés quant à la capacité/volonté des États à garantir son application. En Europe, il y a une différence entre les droits fondamentaux qui sont proclamés et les droits réels (c'est à dire réellement appliqués) qui n'existe pas aux États-Unis. Durant Habitat II, les Américains se sont opposés à la reconnaissance formelle du droit au logement dans la déclaration finale de peur de se faire intenter des procès par tous ceux qui exigeraient d'avoir un logement. Enfin, le droit n'est pas un droit absolu. Le droit que la société peut assurer, elle doit le garantir. Un texte de réflexion essentiel pour les personnes engagées dans le mouvement associatif. |
Type de contenu : |
conférence, congrès, colloque |
Permalink : |
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=19846 |
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