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[texte imprimé]Gouvernance des biens communs : Pour une nouvelle approche des ressources naturelles OSTROM, Elinor, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2010/06, 301 P.
Remettant en question les fondements de l'analyse politique telle qu'appliquée aux ressources naturelles, Elinor Ostrom fournit dans cet ouvrage un ensemble unique de données empiriques afin d'étudier les conditions dans lesquelles des problèmes de ressources communes ont été résolus. L'auteur décrit d'abord les trois modèles les plus fréquemment utilisés en tant que fondements pour préconiser des solutions se basant sur l'État ou le marché. Elle passe ensuite en revue trois alternatives théoriques et empiriques à ces modèles afin d'illustrer la diversité des solutions possibles. Elle plaide pour des systèmes de ressources communes auto-organisés et autogouvernés.
[texte imprimé]Prospérité sans croissance : La transition vers une économie durable JACKSON, Tim, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2010/05, 248 P.
Le temps est venu de remettre en cause la croissance. L'auteur propose une vision crédible de la société humaine à la fois florissante et capable de respecter les limites écologiques de la planète. Ce livre est une version largement revue et complétée de l'étude que Tim Jackson a réalisé pour le compte de la Sustainable Development Commission, une instance consultative du gouvernement britannique. Sa publication ouvre une troisième voie entre le concept de croissance verte et celui de décroissance.
[texte imprimé]Gestion de crise, maintien et consolidation de la paix : acteurs, activités, défis TARDY, Thierry, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2009, 280 P.
L'auteur s'intéresse à la gestion de crise et/ou de conflit menée par la communauté internationale. Ces termes recouvrent les opérations de maintien de la paix, les interventions humanitaires menées par les organisations internationales (ONU, Union Africaine) militaires (OTAN) ou non étatiques (ONG, sociétés privées). Chacun des acteurs poursuit des objectifs et adopte un positionnement différent. La gestion de crise a connu des évolutions en même temps que se complexifiait l'environnement stratégique dans lequel elle prenait place.
[texte imprimé]Interventions humanitaires en santé mentale dans les violences de masse JOSSE, Evelyne, DUBOIS, Vincent - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2009, 301 P.
Cet ouvrage décrit de manière détaillée un grand nombre d'interventions susceptibles de répondre efficacement aux besoins de ces populations. Y sont développées pour les personnes vulnérables, des mesures spécifiques, tant psychologiques que psychiatriques. Combinant fondements théoriques et expériences de terrain, cet ouvrage s'adresse à tout intervenant confronté aux conséquences immédiates et ultérieures des guerres, des troubles internes et de l'exil.
[texte imprimé]Gestion et prévention de crise en situation post-catastrophe : prise en charge des traumatismes collectifs, nouvelles pratiques psychologiques et psychosociales NEUILLY, Marie-Thérèse, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2008, 295 P.
La réhabilitation des populations touchées par des crises ou catastrophe doit tenir compte de la prise en charge psychosociale afin de diminuer la vulnérabilité des civiles. Un événement ayant toujours une dimension sociale, il est nécessaire de mettre en place des pratiques psychologiques et psychosociales afin de prendre en charge les populations touchées.
[texte imprimé]Briser la spirale des conflits : Guerre civile et politique de développement Banque mondiale, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2005/05, 247 P.
La plupart des guerres de ce début du siècle se trouvent être des guerres civiles. Comparées aux guerres internationales, elles sont moins médiatisées, plus courantes et plus longues. La guerre civile n'empêche pas seulement le développement du pays touché et l'épanouissement du bien être de la population locale, mais elle a aussi des répercussions sur les pays environnants provoquant une baisse de revenus de la population et une aggravation de la situation sanitaire. Les conséquences d'une guerre civile ne s'arrêtent pas à la fin de la guerre mais stagnent longtemps après la fin des hostilités. Les guerres civiles touchent le plus souvent deux catégories de pays : d'une part ceux à développement marginalisé qui n'ont jamais connu de développement stable et subissent dans le temps une baisse de revenus de la population, d'autre part, les pays pris dans l'engrenage des conflits car ceux qui ont déjà connu une guerre civile risquent de retomber dans une nouvelle guerre civile. Des actions internationales sont parfaitement réalisables pour réduire le nombre de guerres civiles, il faudrait pouvoir réformer les politiques d'assistance et posséder une meilleure gestion internationale des ressources naturelles pour éviter le financement des organisations rebelles et la baisse des prix des matières premières auxquelles font face les exportateurs. La communauté ne peut pas se cacher derrière les "ce n'est pas notre problème" ni les "on ne peut rien faire" car les instruments de développement économique internationaux jouent un rôle dans la construction d'un monde pacifique.
[texte imprimé]Les intelligences citoyennes : comment se prend et s'invente la parole collective HANSOTTE, Marie-Josée, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2005/01, 236 P.
La société civile se mobilise et s'invite dans le débat public. Les citoyens s'organisent pour dénoncer les injustices du monde, en construisant une intelligence collective. Toutefois, des questions de posent : sont-ils compétents et légitimes face à la complexité contemporaine ? Comment favoriser le débat collectif malgré le prisme des émotions personnelles ? Comment faire vivre un espace public local et mondial ? L'auteure formalise quatre intelligences citoyennes et identifie les compétences requises pour l'exercice de la citoyenneté, via une démarche valorisant les ressources interculturelles dans un monde globalisé. Néanmoins, malgré les mobilisations collectives, les références démocratiques sont fragilisées par un manque d'éducation politique dans des sociétés médiatiques et de consommation. L'ouvrage propose des repères pour les formateurs/éducateurs qui s'engagent dans l'action politique, sociale et culturelle ou qui s'investissent dans le développement collectif et durable.
[texte imprimé]Les droits de l'enfant à l'école : pour une éducation à la citoyenneté LE GAL, Jean, - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2002, 214 P.
Etre citoyen, c'est faire entendre son avis, proposer des projets et des solutions aux problèmes, s'associer aux débats et aux prises de décision et assumer des responsabilités dans leur mise en oeuvre. Mais qu'en est-il des enfants ? Sont-ils, eux aussi, des citoyens pouvant exercer des libertés et un véritable droit de participation dans tous les lieux où ils vivent ? En se référant à la Convention internationale des droits de l'enfant, l'auteur montre qu'au terme d'un long processus historique, l'enfant soumis est devenu enfant citoyen, désormais titulaire de droits civils, sociaux et culturels, mais aussi de libertés publiques. Toutefois, un apprentissage s'avère nécessaire. L'école devient donc, plus encore que par le passé, le lieu de cette éducation à la citoyenneté. L'auteur propose ainsi aux équipes pédagogiques des éléments pour mettre en place une éducation à la citoyenneté par une participation active et responsable des élèves : conseils de classe et d'école, exercice des libertés, organisation des responsabilités, démarche participative, règles de vie et discipline éducative.
Ce rapport traite de la participation politique comme élément constitutif du développement humain. Celle-ci n'est nullement un luxe pour les pays pauvres ; au contraire, elle revêt une importance stratégique pour la sécurité et la stabilité et constitue de ce fait une priorité pour le développement humain. Cependant, les liens entre gouvernance démocratique et développement économique et social ne sont pas automatiques : de nombreux pays démocratiques n'ont pas su répondre aux besoins de larges pans de leur population. Approfondir et enraciner la démocratie peut permettre à la gouvernance de répondre aux attentes de tous.
[texte imprimé]Pachamama : notre terre, notre futur PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement), - BRUXELLES (BELGIQUE) : DE BOECK UNIVERSITE, 2001, 96 P.
Cet ouvrage explore les enjeux environnementaux et propose des solutions pour un avenir durable, mettant en avant le concept de "Pachamama" qui symbolise la Terre Mère dans les cultures sud-américaines indigènes.
Ce rapport comprend deux grandes parties :* La première "Mettre les nouvelles technologies au service du développement humain" est consacrée aux nouvelles technologies. "Les réseaux technologiques sont en train de bouleverser la carte du développement. Ils élargissent les horizons des individus et créent les conditions qui permettront de réaliser en l'espace d'une décennie des progrès qu'il a fallu, par le passé, plusieurs générations pour accomplir." Elle est divisée en cinq chapitres : 1 - Développement humain : passé, présent, futur ; 2 - Les transformations technologiques d'aujourd'hui : vers la société en réseau ; 3 - Gérer les risques liés au progrès technologique ; 4 - Libérer la créativité humaine : les stratégies nationales ; 5 - Des initiatives mondiales en faveur des technologies propices au développement humain.* La seconde est consacrée aux indicateurs du développement humain : Vivre longtemps et en bonne santé ; Acquérir un savoir et des connaissances ; Accéder aux ressources permettant des conditions de vie décentes ; Vivre à l'abri de l'insécurité ; Parvenir à l'égalité entre femmes et hommes.
Outre les habituels indicateurs du développement humain, le rapport du PNUD 2000 comporte une importante introduction sur le thème "Droits de l'Homme et développement humain". L'idée de base, illustrée par l'histoire, de nombreux exemples et des réflexions de fond, est que "le développement humain est essentiel à la réalisation des droits de l'homme, et les droits de l'homme sont essentiels à la réalisation du développement humain".
Ce rapport est axé sur les effets de la mondialisation sur le développement humain. Il met en évidence à l'échelle mondiale, le rétrécissement de l'espace et la disparition des frontières, et en conséquence, l'accélération des technologies de communication qui peuvent permettre le progrès humain tout autant que sa régression. Celle-ci peut-être entraînée par les pressions budgétaires comprimant la fourniture de services sociaux, par la pression sur le temps limitant les actions de solidarité et par les pressions sur la production et la consommation, pouvant nuire à l'environnement. Ce rapport recommande un programme d'action comprenant la réforme de la gouvernance mondiale pour une plus grande équité, de nouvelles approches régionales de l'action et de la négociation collective, et des mesures nationales et locales pour faire avancer le développement humain plus équitablement en utilisant les opportunités du marché mondial.
http://hdr.undp.org/sites/default/files/hdr_1999_fr_complet.pdf
Le phénomène de la privatisation, qui s'est généralisé dans le monde depuis le début des années 1980, est avant tout un acte politique même si son objectif suprême est une plus grande efficacité économique. Il en existe cependant plusieurs niveaux : une entreprise, un secteur comme celui d'une infrastructure ou toute une économie comme celle des anciens pays communistes ne peuvent pas être privatisés sans poser des problèmes différents et surtout de plus en plus complexes. On ne peut privatiser sans se référer à toutes sortes de législations qui vont du droit de propriété à celui des affaires, mais peut aussi toucher les institutions de l'État en remettant en cause sa fonction même. Cet ouvrage s'appuie sur l'analyse de multiples exemples d'une grande variété quant à la localisation comme à l'importance des privatisations, tout en faisant référence aux textes officiels qui leur ont permis d'être réalisées.
"Cet ouvrage retrace l'histoire de l'influence humaine sur la terre, de l'agriculture de l'âge de pierre aux accidents nucléaires du XXe siècle, pour conclure que nous avons peut-être atteint l'âge de l'écologie. Il examine les mesures adoptées au niveau mondial pour assainir la terre, les cours d'eau et l'air et explore certains des derniers projets de recherche pouvant aider à reconstruire notre planète dans l'avenir". (Résumé de l'éditeur).
Pour de nombreuses raisons, les grandes villes européennes connaissent des mouvements de population et une dynamique de diversification culturelle. Bruxelles en est un exemple, avec une immigration importante, un rôle croissant au sein de la Communauté Européenne et une position centrale dans les relations intercommunautaires belges. La problématique scolaire qui en résulte inspire de nombreuses expériences pédagogiques. L'association Le Foyer a mis en œuvre une initiative tournée vers les jeunes immigrés. Ce projet a été soumis à l'évaluation critique de chercheurs. Leurs observations, qui font le contenu de cet ouvrage, alimenteront utilement la réflexion de ceux qui s'interrogent sur les carences de la scolarisation en milieu pluriculturel et sur les remèdes possibles.
Cet ouvrage, sorte de vademecum pour tous ceux qui s'intéressent à l'économie du développement, aborde de nombreux sujets actuels liés au développement, mais également des études concrêtes menées par des économistes ou des acteurs de terrain.
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