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| 29511 | CM Revue Internationale des Etudes de développement N°234 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Les espaces marins du Pacifique entre logiques du commun et d'accaparement BAMBRIDGE, Tamatoa ; DEGREMONT, Marlène - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2018-2 (14/06/2018), N°234, P. 9-30
Les espaces marins, longtemps considérés comme des biens communs de l'humanité, sont l'objet aujourd'hui de toutes les convoitises. A partir de l'exemple de l'Océan pacifique, cet article étudie les enjeux économiques, environnementaux et stratégiques de cette nouvelle course à la mer. L'épuisement des ressources naturelles terrestres oriente les appétits vers les ressources minières des fonds marins. L'accaparement des surfaces maritimes infirme le droit international, base d'une gouvernance commune, et préfigure de futurs conflits internationaux.
La communauté est une institution clé du monde rural andin au Pérou. La gestion commune des terres est l'un de ses traits fondamentaux. Avec la réforme agraire de 1969, les communautés légalement reconnues se voient attribuer un titre de propriété collectif de leurs terres. Le cas de la communauté de Llanchu (Cusco, Pérou) montre que cette attribution joue un rôle essentiel dans la formation et la structure sociale de cette communauté. Le statut juridique des terres communales revêt une grande importance au niveau national et même international si l'on se réfère au droit des peuples autochtones.
En 1997, dans un contexte d'intensification du conflit entre les guérillas et l'armée gouvernementale dans cette région périphérique du nord-ouest de la Colombie, plusieurs initiatives paysannes de résistance à la violence et aux déplacements de population ont émergé. Ces stratégies de survie soutenues par l’Église et des réseaux transnationaux ont abouti à la mise en place de projets territoriaux et de politiques alternatives. Des communautés paysannes ont accédé à la propriété collective. Cependant, la population locale a toujours entretenu une relation ambivalente avec l’État, entre volonté d'autonomie radicale et désir de reconnaissance.
Cette enquête menée au Cap-Haïtien montre que malgré leur hétérogénéité et leur instabilité les jeunes des rues constituent des sociétés à part entière, structurées, identifiables et porteuses de ressources. Ces expériences juvéniles permettent de comprendre la société capoise, dans ses disparités et sa justice sociale locale. Les organisations non gouvernementales (ONG) internationales jouent ici un très grand rôle.
Cet article étudie la nouvelle configuration post-2015 de la coopération internationale pour le développement. Dans un contexte de recul apparent des donateurs traditionnels, l'activisme des coopérants du Sud bouscule l'équilibre ancien. Deux exemples illustrent cette évolution : un projet brésilien et un autre mexicain, intervenant tous deux dans le domaine de la souveraineté alimentaire et de l'agriculture familiale. Ces programmes sont ancrés dans des politiques nationales de développement. La nouveauté réside dans leur irruption sur la scène internationale.
Malgré l'aide au développement, la pauvreté persiste à Madagascar. En identifiant les acteurs de l'aide du côté du donateur et du côté du récipiendaire, cet article montre comment certains font dévier l'aide à leur profit.
Les promesses de transferts financiers Nord-Sud jouent un rôle important dans les négociations internationales établies autour du climat. En particulier, la question de l'adaptation au changement climatique des pays en développement fait l'objet d'une mobilisation financière internationale. Cet article met en évidence les attitudes opposées quant à l'évaluation de cette aide.
