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[texte imprimé]Jamal : Un migrant acteur de développement BOURRON, Yves, - PARIS : PUBLISUD, 2011, 268 P.
Yves Bourron retrace ici la parcours de vie de Jamal Lahoussaine, immigré marocain qui crée l’association Migrations et Développement après plusieurs années passées dans à travailler dans un usine des Hautes-Alpes, où il se révolte régulièrement contre le traitement des travailleurs immigrés. Son association est dans un premier temps composé exclusivement de migrants, s'ouvre peu à peu et développe de multiples projets de développement local au Maroc, pour devenir une association référente dans le domaine. Son association défend également l'idée du codéveloppement.
[texte imprimé]Ajustement et technologie en Afrique DJEFLAT, Abdelkader, BOIDIN, Bruno - PARIS : PUBLISUD, 2002, 190 P.
Cet ouvrage se compose de trois parties. La première analyse l'impact des ajustements économiques sur le changement technique et le niveau éducatif en Afrique de l'Ouest. La seconde partie montre comment l'individu peut utiliser au niveau personnel ou collectif (entreprise, secteur informel, ONG) les compétences, les innovations et les savoir-faire technologiques qu'il aura pu accumuler. La troisième partie est consacrée à la place et au rôle des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le développement.
[texte imprimé]Congo-Zaïre, refaire la République : Mission sacrée d'une génération BOYENGA BOFALA, Frédéric, - PARIS : PUBLISUD, 2001, 93 P.
Comment mettre fin à la crise qui déchire le Congo-Zaïre ? Il sera nécessaire de reconstruire l'économie et la démocratie et préserver l'intégrité territoriale pour parvenir à un État stable. C'est l'ambition du projet "Refaire la République".
Cet ouvrage présente une trentaine d'articles d'auteurs maghrébins répartis en trois groupes. Le premier présente la dimension théorique et technologique des problèmes de l'eau, y compris ceux qui touchent aux rivalités internationales et à la sécurité arabe. On aborde ensuite les questions plus techniques d'économie et d'aménagement qui, le plus souvent, portent sur des territoires limités. Enfin on en vient aux différents types de gestion de l'eau publique ou privée, les pratiques agricoles, etc.
Pour l'auteur, le bilan des droits de l'homme est globalement négatif, même dans les pays riches. Il semble que certains groupes d'individus favorisés ne peuvent exercer leurs droits et jouir de la prospérité économique qu'aux dépens d'autres individus, exploités et pressurés. C'est également le cas de la main-mise de l'Occident sur les pays du Sud, et la décolonisation n'y a pas changé grand-chose, l'économie de marché faisant la loi à l'échelle planétaire. Le sexisme existe partout et l'homme occidental s'est autoproclamé maître absolu du monde et de son environnement naturel. Le résultat : des catastrophes écologiques sans précédent, la menace d'accidents nucléaires majeurs, la prolifération de déchets radioactifs, la pollution, la désertification, la "vache folle" et le "poulet à la dioxine"...
L'auteur, ancien ambassadeur de France, analyse l'impact des Noirs, en particulier à travers les milliers d'esclaves déportés pour servir les intérêts de l'Europe et des Amériques, sur l'évolution et le développement de ces derniers. Les Noirs sont en effet à l'origine de l'indépendance des pays d'Amérique latine et de l'essor du capitalisme occidental. Les Noirs, envers qui les Européens ont au moins une dette morale, n'ont jamais perdu leur dignité ni leur identité et, en ce sens, ils peuvent nous servir d'exemples.
"L'économie du désarmement est limitée dans son expansion par le fait que des pays placent la militarisation au sommet de leur industrie. L'armée semble à certains pays garante de l'unité nationale et permet de cadrer le pays. L'économie militaire est cause et conséquence des conflits, mais l'économie du désarmement n'est pourtant pas la solution stable pour régler les problèmes conflictuels des peuples". (D'après les notes de l'auteur).
A Zghorta, le conflit libanais ronge peu à peu les mentalités, gagne la vie quotidienne pour finalement envahir la vie des "petites gens". Cet ouvrage nous montre l'importance du clan et de la tradition dans l'organisation sociale du Liban et nous fait mieux comprendre les événements qui se sont déroulés dans ce pays.
Sortant de la colonisation, comment mettre en place un système de développement articulé avec l'indispensable démocratie, en puisant dans les sources culturelles africaines les éléments qui permettent de développer l'une et l'autre, au lieu de transposer des systèmes extérieurs ?
Après l'échec de la politique des "grands projets" qui a marqué la coopération Nord/Sud jusqu'au début des années 80, on assiste, surtout au Sahel, à une multiplication d'expériences de développement local traduisant l'émergence d'une nouvelle philosophie. Il s'agit d'une orientation qui considère les sociétés locales comme sujets du développement plutôt que comme bénéficiaires de la coopération et qui introduit les notions nouvelles de "besoins" et de "ressources" dans le cadre d'une approche globale aux éco-systèmes locaux.
"Les politiques économiques et sociales visant à améliorer l'alimentation en Afrique n'ont pas donné les résultats escomptés. Cette situation est critique dans la mesure où l'on observe une dégradation accélérée des équilibres écologiques, économiques et sociaux. Les répercussions négatives de cette situation sont nombreuses, notamment dans le domaine vivrier où l'on assiste à une détérioration marquée de l'équilibre nutritionnel d'une part croissante de la population. Si certains facteurs naturels sont à incriminer, une certaine incapacité à mobiliser l'adhésion des populations concernées est flagrante. Tel est le constat dégagé à l'issue du séminaire". (Résumé de l'auteur).
Outre la synthèse des débats dont l'essentiel a été centré sur la situation qui prévaut dans la zone sahélienne au sens large, l'ouvrage comporte des études de cas portant sur les facteurs socio-culturels du développement et, en particulier, sur les méthodes d'amélioration des systèmes de gestion des ressources relatives à la sécurité alimentaire au Sahel.
Pour l'auteur, la promotion et la protection des droits de l'homme et des peuples sont un apport à la recherche pour le développement endogène. Aussi, tout en dénonçant les ingérences permanentes des grandes puissances dans les affaires intérieures des Etats africains, il présente ses réflexions sur le droit à la vie, sur le droit de vivre en Afrique et sur le rôle des ONG.
La division internationale du travail s'accentue avec la délocalisation d'entreprises du "Nord", les courants d'immigration... Les différents auteurs analysent les conséquences, pour les pays du Sud, de cette interdépendance inégale.
Pour les pays d'Afrique australe, parler de la dépendance politique et économique vis-à-vis de l'Etat sud-africain est un véritable enjeu stratégique. De ce désir d'indépendance est créée en 1980 la SADCC (Conférence pour la Coordination du Développement de l'Afrique Australe). La mission de cet organisme sous-régional est d'étudier les moyens qui permettraient aux Etats du sud de l'Afrique de se soustraire de la tutelle de Prétoria, du moins tant que durera l'apartheid, et de favoriser l'intégration des économies de la sous-région. La SADCC a-t-elle pu réaliser ses objectifs ? Les Etats membres de la SADCC peuvent-ils tourner le dos à l'Afrique du Sud ? Quelle est la place de l'Afrique du Sud dans le marché mondial capitaliste ? Les Etats, et peut-être l'Afrique du Sud libérée de l'apartheid peuvent-ils se soustraire à la domination de l'impérialisme ? Telles sont les principales questions abordées dans ce livre.
Pour appréhender l'Etat tunisien dans sa singularité (celle d'une modernisation politique et sociale considérée comme réussie), l'auteure s'est attachée à montrer la spécificité des rapports établis par l'Etat avec la société tunisienne, au travers de l'étude du personnel dirigeant, de l'édification de l'Etat tunisien et de sa dimension culturelle.
Est-il possible de sortir du cadrage post-colonial des discours tenus sur le Tiers-Monde et des stratégies politiques soumises à l'ordre de la modernisation systématique ? Ce livre nous laisse espérer une telle issue, mais il démontre aussi commment le mythe rassemble des tendances en apparence opposées. Les approches anthropologiques les plus déterminées à reconnaître les singularités culturelles, les options sociologiques les plus judicieuses, qui tiendraient compte des techniques anciennes, des coutumes et des rites, semblent bien prises au piège du "Tiers-Mythe" qui manifeste toute l'ambivalence des projections occidentales. Sans ce mythe, que serait la modernité elle-même ? Les pays en voie de développement tendent à constituer cette réserve monstrueuse d'une histoire mondiale de la modernisation. Le mythe appparaît d'autant plus puissant que les sociétés industrielles découvrent l'angoisse collective des mutations technologiques et se rassurent avec leurs propres stratégies de défense des identités culturelles. Ce que la logique de la modernité a fait basculer dans l'ordre des mémoires hante désormais les litanies du progrès.
Les auteurs analysent le problème de la démocratie en Afrique. Les régimes autoritaires fondent leur légitimité sur un discours démocratique. Certains régimes ont déployé des efforts pour organiser la participation populaire, mais dans un cadre défini par les intérêts du système en place et cela n'a donné que des résultats limités. Aujourd'hui, les régimes africains qu'ils soient fondés sur un système de parti unique ou sur une dictature militaire, ont à faire face à des mouvements populaires.
La période 1965-1985 voit le tiers-monde se partager en deux, les pays pétroliers étant laissés de côté : les nouveaux pays industrialisés et les pays les moins avancés ; en même temps émergent dans le tiers monde des groupes industriels et financiers à dimension mondiale. L'auteur définit ce qu'est le profil financier d'une firme (capital, endettement, stratégie). Il observe que les firmes les plus performantes sont à autonomie de financement ; viennent ensuite les firmes appartenant à un groupe financier, plus diversifiées et plus endettées, puis les firmes à capitaux étatiques, à croissance de type conglomérat et très endettées. Dans une première partie, par l'examen de 200 firmes du Tiers-Monde, l'auteur montre que celles-ci appartiennent surtout à la catégorie des groupes à capitaux étatiques. Une deuxième partie est consacrée à sept nouveaux pays industrialisés, principaux exportateurs de produits industriels. Là encore, le profil financier étatique domine, avec un endettement assez élevé, mais aussi une aptitude à acquérir une technologie avancée. La troisième partie s'intéresse à sept des pays les moins avancés. Le profil dominant reste le profil étatique, avec des structures d'endettement variables, une production de produits de base peu diversifiée et exportée. La crise des années 1970-1980 non seulement ne leur a pas permis de progresser mais ils se retrouvent à un niveau économique plus faible qu'auparavant. L'auteur s'appuie sur une analyse de plus de mille entreprises et banques du tiers monde ; on aurait souhaité qu'il expose les raisons du retard des pays les moins avancés.
Quatorze siècles après l'apparition du Coran, le monde musulman est confronté à une crise des valeurs née de la complexité du monde moderne. L'auteur, convaincu de la nature progressiste de l'Islam et de son aptitude à répondre aux défis de la société moderne, tente d'analyser la crise et d'ouvrir de nouveaux horizons.
Mexico ne cessera jamais de fasciner par son double visage, dit Claude Bataillon dans son préface. C'est vrai, fascinante parce que son histoire est riche et ses écrivains en témoignent, mais fascinante aussi par le fait d'être la plus grande ville du monde, aux portes du grand géant nord-américain mais aussi aux portes du tiers monde, nous faisant passer de l'exotisme à la prospective, de la misère à la richesse, de la paysannerie à la richesse des seigneurs du pétrole. La tension permanente qui règne dans cette ville est admirablement présentée par les auteurs de cet ouvrage, qui connaissent bien le passé indigène et colonial mais entrevoient ce site comme un creuset de civilisation qui a dépassé tout modèle à imiter.
75013 Paris
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