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[texte imprimé]La Chine dans vingt ans et le reste du monde : Demain, tous Chinois ? PICQUART, Pierre, - LAUSANNE (SUISSE) : FAVRE, 2011, 335 P.
Cet ouvrage nous projette en 2031 où la Chine serait n°1 mondial depuis 10 ans et dominerait les principaux secteurs et marchés. Irait-on alors vers un dialogue ou un choc des titans ? A travers des projections, des analyses et des prospectives, l'auteur nous aide à mieux comprendre les enjeux de ce bouleversement.
[texte imprimé]Guide des innovations pour lutter contre la pauvreté KOHLER, Patrick, SCHNEIDER, Daniel - LAUSANNE (SUISSE) : FAVRE, 2010/09, 212 P.
Après trente ans d'expérience avec les populations du Sud, les auteurs présentent ce répertoire qui révèle plus de 100 technologies et innovations porteuses de solutions concrètes et applicables pour lutter contre la pauvreté. Les outils "low-tech" (à faible technicité) réalisés à partir de matériaux locaux s'unissent aux inventions "géniales" réalisées au Nord pour favoriser le développement des populations du Sud.
[texte imprimé]Le temps des colonies FAVROD, Charles-Henri, - LAUSANNE (SUISSE) : FAVRE, 2005, 160 P.
"Cet ouvrage est d'abord un livre de réflexion sur l'Afrique et l'Asie coloniales. Mais c'est aussi un livre d'images authentiques.... Les photographies ne sont plus des récits, mais bien des faits doués d'une brutalité concluante.".
L'image du Blanc perçue par le Noir africain est étudiée au cours de trois périodes :1-A travers les textes relevant de la tradition orale depuis le XVIIe siècle : mythes génétiques et prophéties ;2-Pendant la colonisation à partir du XIXe siècle et jusqu'aux indépendances, à travers l'espace colonial (église, école, ville, bagne), le personnel colonial (missionnaires, administrateurs, commerçants, colons, médecins, instituteurs, femmes) ;3-Dans la société post-coloniale à travers les figures de colons, coopérants, touristes, missionnaires, mais aussi des "Blancs-Noirs". Enfin par les immigrés qui voient les Français en France.La conclusion de l'auteur est que l'image ainsi décryptée n'échappe pas à la schématisation, à la globalisation, au fixisme et relève de l'idéologie.
L'auteur, journaliste, a interrogé Edmond Kaiser, alors âgé de 84 ans. Cet ouvrage retrace la trajectoire de ce fils de commerçants juifs à Paris, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, se vouant à la défense des opprimés pour poursuivre le combat. Edmond Kaiser donne aussi son avis sur la situation actuelle de ce qu'il nomme "les grandes industries de l'humanitaire".
Au Burkina Faso, Monique Kaboré a rassemblé les autres femmes, pour discuter de leurs problèmes spécifiques (charge de travail, approvisionnement en eau...). Ensemble elles essayent, avec l'aide de Pierre Rabhi, d'améliorer la production agricole. En Bolivie, Carmelita décrit la situation des mineurs et de leur famille et ce que peuvent faire les femmes lorsqu'elles se regroupent. La chute des cours de l'étain a conduit beaucoup de familles dans les bidonvilles de La Paz et, là encore, Carmelita a fait un gros travail d'animation et de développement. Au Vietnam, Sœur Martine soigne des lépreux, tout en essayant de les former et de les faire travailler. En Haïti, Marie-Josée, qui a eu la chance d'aller à l'école, est solidaire des plus pauvres. Elle tente d'organiser la population illettrée afin de lui permettre de se tirer d'affaire.
Ce "Dialogue Est-Ouest" est la confrontation de deux intellectuels autant que de deux idéologies qui s'opposent. Les grands problèmes qui agitent le monde y sont traités, au fil de la conversation. La course aux armements, la "guerre des étoiles" et la politique de dissuasion nucléaire apparaissent comme une menace pour le monde, plus particulièrement pour l'Europe, et les accords de désarmement américano-soviétiques ne sont qu'un leurre parce que les divisions fondamentales subsistent. De même, la raison d'État prime encore trop souvent sur les libertés et les droits primordiaux de chaque homme, et les relations entre États ne sont pas, loin s'en faut, des relations entre peuples. Ainsi en est-il de l'inégalité flagrante qui existe dans les échanges entre pays développés et pays en voie de développement : les ventes d'armes à des États dont les ressources pourraient être plus judicieusement utilisées pour leur développement pèsent trop lourdement dans les relations Nord-Sud. Par delà leurs divergences, les deux hommes en arrivent à la conclusion que c'est aux intellectuels, quelle que puisse être l'idéologie dont ils se réclament, qu'il appartient de dénoncer les défauts et les travers de tous les systèmes qui, si on n'y prend garde, pourraient mener le monde à sa perte. Ainsi travailleront-ils à atteindre plus de justice et d'égalité pour l'humanité, plus de bien-être pour chaque homme.
Bien qu'aucun pays en voie de développement n'apparaisse dans la liste des dix principaux exportateurs ou importateurs de boissons alcooliques, certains d'entre eux n'en consacrent pas moins des sommes considérables aux importations d'alcool. En 1980, les pays en voie de développement ont dépensé 293 millions de dollars en importations de vin. La Côte d'Ivoire et le Brésil ont à eux seuls déboursé près d'un sixième de cette somme. L'Afrique est l'une des régions où les importations augmentent le plus rapidement. Vingt-trois pays importent une moyenne de 2 millions de bouteilles de champagne français par an (1982), ce qui leur coûte environ 40 millions de dollars. L'autre groupe de boissons alcooliques, dont la consommation a rapidement crû ces dernières années dans les pays en voie de développement, est celui des spiritueux.
Etude des maladies qui découlent de la surconsommation de sucre et des enjeux financiers et politiques liés à ce produit. L'ouvrage étudie le sucre en tant que drogue quotidienne, les sociétés multinationales et les lobbies qui dirigent le théatre d'opération de la guerre du sucre, aux Caraïbes, au Soudan, en Tanzanie, à Cuba, au Brésil, le marché et la politique du pouvoir dans la CEE et le COMECON et sur le plan international et envisage des pistes pour s'en sortir.
Fruit d'un travail d'équipe, ce livre présente une analyse globale de la réalité haïtienne sous Duvalier : les soutiens et les résistances au pouvoir duvaliériste, les droits politiques et sociaux réels, l'économie de répression mise en place et les perspectives de la culture haïtienne.
Le tourisme est symbole de soleil, de liberté et de rencontre, ou de possibilité de revenu pour le pays d'accueil. Mais, loin de contribuer à résoudre les problèmes du Tiers Monde, il ne fait bien souvent que les accentuer. Au delà du prospectus, le tourisme apparaît comme un univers complexe et problématique. Il importe cependant de prendre conscience de ce processus. Responsabilisé, le "consommateur" est susceptible de dépasser les mythes fondateurs du tourisme et de mieux négocier les modalités de sa dépendance au "besoin de voyager".
Géant de l'agronomique au niveau mondial, Nestlé étend ses ramifications dans tous les continents et connaît un taux de croissance élevé, en particulier dans les pays du Tiers-Monde. Alors que cette multinationale d'origine suisse se targue de lutter contre la malnutrition et d'être un facteur de projet dans les pays du Tiers-Monde, des voix s'élèvent pour dénoncer les pratiques abusives de l'entreprise aux dépens de la population. L'auteur confronte ici le discours idéologique de Nestlé aux pratiques de l'entreprise au Pérou, au Mexique, en République dominicaine, en Colombie, au Brésil et en Equateur. Il montre comment Nestlé, à l'instar de d'autres multinationales, est porteuse d'une technologie et de modèles de consommation et de développement qui mettent en danger l'autonomie collective et la sécurité alimentaire des populations de ces pays d'Amérique latine.
Les auteurs de ce document l’affirment : le Sahel a un avenir. Les populations de cette zone constituent sa plus grande richesse et son espoir de survie, à condition de rompre avec le mimétisme, avec l’obsession de l’accumulation matérielle et financière, avec des concepts et habitudes qui nous amènent à voir du développement là où il n’y a que croissance. L’heure est à l’imagination, à la créativité, à la prise en considération des stratégies populaires face aux incertitudes sahéliennes. (résumé d'éditeur)
En pleine jungle amazonienne, sur les bords du fleuve Jari, un milliardaire nord-américain, Daniel K. Ludwig, s'est taillé un empire avec la complicité des autorités brésiliennes. Il possède l'exploitation forestière, agricole et industrielle la plus vaste du Brésil et entend donner une démonstration de mise en valeur exemplaire, initiant d'autres "projets Jari" de la part d'investisseurs nationaux et étrangers. Alors que la dernière forêt vierge de la planète recule dramatiquement, que les autochtones indiens disparaissent et que les travailleurs migrants n'y trouvent que la misère et la mort, Lorette Coen mène l'enquête sur le "projet Jari" dans ses implications nationales et internationales.
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