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| 67749 | CM Revue Internationale des Etudes de développement N°233 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Communs et développement : une approche renouvelée face aux défis mondiaux - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2018-1 (12/03/2018), N°233, P. 11-30
Cet article met en avant la théorie des communs (biens gérés par une communauté) qui fait ici l'objet d'une approche scientifique. Il évoque la question des ressources et des droits géopolitiques. L'article montre les rapports de pouvoir dans la distribution des droits, le système constitué par l’État et le marché, et les différents services communs existant. Il met l'accent sur les politiques de développement et de renouvellement des approches, d'où une gouvernance polycentrique avec les entités étatiques et les autres acteurs sociaux.
Au Sahel, l'exploitation communautaire des parcours protégeait les mobilités pastorales, mais elle a pratiquement disparu. Les éleveurs n'ont plus d'accès sécurisé aux pâturages qui régressent devant l'avancée des espaces cultivés. Les deux piliers de l'élevage ouest-africain, la mobilité et l'intégration agriculture-élevage sont menacés. Pour garantir la sauvegarde des parcours pastoraux en zone agricole, il faut recréer un modèle communautaire sur une base territoriale précise, mais cette construction d'un commun territorialisé n'est pas facile car elle implique l'exclusion de certains acteurs et l'apparition de nouveaux ayants droit. Cet article étudie le cas de la zone pastorale de Barani (Burkina Faso.Mali).
Au Maroc, la gestion communautaire des terroirs est une antique tradition. Elle est actuellement en régression en raison de la privatisation des espaces ruraux, de la modernisation des systèmes économiques et des plans de développement rural initiés par l’État. Cette évolution est étudiée dans trois cas : le système traditionnel des agdals du Haut Atlas (gestion communautaire des pâturages), les terres collectives et les modalités des droits d'usage en zone forestière du Maroc central et divers dispositifs récents de valorisation des ressources agricoles dans l'arganeraie, au sud-ouest du pays.
Le cas du blé ancien en Sicile montre que les producteurs, les consommateurs et les distributeurs peuvent œuvrer dans un système servant les intérêts collectifs et non plus individuels. C'est le cas du collectif Simenza créé en 2016. L'association a pour objectif de promouvoir des modes durables de production, en instituant un dispositif régional de tutelle et de valorisation de la biodiversité sicilienne, et en soutenant les petits producteurs. Il s'agit de maintenir la culture des variétés anciennes de blé dur, culture hautement symbolique dans cette île méditerranéenne. Cette gestion a un caractère multi-territorialisé parce qu'elle concerne des multi-lieux et des multi-acteurs. On y ajoute l'établissement d'un "juste prix" et la réhabilitation du savoir paysan.
Cet article traite de la difficulté qu'éprouve la municipalité de Vitoria (Brésil) pour mettre en place la collecte sélective des déchets. Cette initiative rencontre l'opposition des entreprises privées de collecte et des pauvres crocheteurs qui vivent de la récupération des objets mis au rebut.
