|
Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 65629 | AGR SOS déf133 | autres textes imprimés | 26 - GROUPE URD (Plaisians) | Disponible |
| 65869 | CM Défis Sud N°133-134 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]L'agriculteur est au cœur du développement DESTRAIT, Freddy - In : DEFIS SUD, novembre-décembre 2016 (01/11/2016), N°133-134, P. 8-9
Dans les années 70, le thème de l'agriculture familiale était absent des débats sur la coopération au développement. Maintenant ce thème est à l'agenda. Mais on lui oppose l'agriculture industrielle. Il s'agit de convaincre que l'agriculture familiale est la voie à suivre pour relever les défis environnementaux et alimentaires.
L'agroécologie est surtout "une solution à la pauvreté rurale, à la malnutrition, au changement climatique ou à la perte de biodiversité" (Olivier de Schutter, rapporteur des Nations Unies pour le droit à l'alimentation). L'obstacle est de la voir incluse dans des programmes d'"agriculture climato-intelligente", forme de récupération dont les dimensions sociales et politiques sont absentes et ne laissent aucune place à l'innovation paysanne.
Prenant le contre-pied de beaucoup de compatriotes de leur âge, des jeunes sénégalais croient à une réussite dans l'agriculture, la pêche ou l'élevage dans leur pays. Leur métier les rend heureux et confiants : ils peuvent aujourd'hui en vivre décemment. Mais ils sont également conscients des nombreux défis auxquels ils doivent faire face, parmi lesquels le plus important reste, pour l'heure la pression foncière.
Il y a près de trente ans déjà, le mouvement paysan congolais a entamé un processus de structuration aux fins de mener des actions de plaidoyer et d'appui à l'agriculture familiale, confrontée à de nombreux défis. Espérance Nzuzi passe en revue les problèmes qui ont hypothéqué jusqu'à aujourd'hui une exploitation maximale de l'incroyable richesse des terres arables congolaises.
La campagne "Tous trompés" de SOS Faim dénonce les financements agricoles par la Banque Mondiale(BM), en particulier le projet Bagré au Burkina Faso. Des paysans concernés témoignent.
L'auteur revient sur les politiques agricoles menées en Amérique du Sud ces dernières années, en particulier au Brésil, en Bolivie au Pérou et en Équateur. Il constate que la tendance agro-productiviste se confirme dans les quatre pays malgré tous les beaux discours et, tout de même, une poignée de mesures en faveur de l'agriculture familiale.
La commercialisation efficiente de la production agricole constitue une des priorités du Pérou. La gastronomie y est devenue une des bases de la diversification de la production nationale. Il faut resserrer les liens entre les villes -où se concentrent la majorité des consommateurs- et les campagnes qui peuvent leur offrir leur riche production.
Le monde de la micro finance a évolué de manière très importante au cours de ces dernières années. Le secteur s'est mondialisé à coups d'analyses comparatives et de bonnes pratiques standardisées. Il s'est privatisé également avec l'entrée de nombreux fonds d'investissement et de banques commerciales du Sud, intéressées par un nouveau marché en expansion rapide. Mais les besoins de financement rural et agricole sont encore loin d'être satisfaits.
Pour Arnaud Zacharie, soutenir et promouvoir une agriculture familiale respectueuse de la biodiversité, face à la toute-puissance du secteur de l'agro-business, passe par des politiques et des législations efficaces, au niveau national et international, au Nord, mais aussi au Sud.
Faliry BOLY, producteur de riz malien, rappelle combien l'agriculture familiale en Afrique doit garder ses savoir-faire. Sans quoi, elle risque de disparaître purement et simplement.
Le rapport des experts indépendants de Ipes Food est sans équivoque : les monocultures à forte quantité d'intrants et de taille industrielle doivent être reléguées au passé pour permettre aux systèmes alimentaires et agricoles globaux de se mettre à l'heure du durable. Pour tous, le mot d'ordre doit être : diversifier l'agriculture et la réorienter vers des pratiques écologiques.
