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| 69378 | MED 2019/2 | autres textes imprimés | 54 - CLID (Nancy) | Disponible |
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Ajouter le résultat dans votre panier[article]Émergence(s) et développement : Introduction BONNEFOND, Céline - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2019/2 (01/04/2019), N°186, P. 7-16
En 2019, les pays émergents sont toujours à la mode chez les économistes du développement, comme chez les décideurs publics et privés. Mais si les premiers parlent volontiers en français d’économies émergentes ou de pays émergents, les seconds font couramment référence aux «emerging markets», conformément à l’origine du terme, formulé en 1981 par A. Van Agtmael, qui désignait sous cette expression les pays en développement porteurs d’opportunités pour les investissements financiers. Les chercheurs en sciences sociales, économistes en particulier, ont à s’interroger : s’agit-il d’un concept forgé d’abord pour les investisseurs et les financiers ? ; d’un moment dans la réflexion sur le développement, comme le furent en leur temps les latecomers, puis les nouveaux pays industrialisés (NPI) ? ; ou bien d’un réel renouvellement paradigmatique de l’économie du développement, supposant au préalable que l’émergence ait acquis un statut conceptuel ?
Ce texte passe en revue une vaste littérature consacrée à l’analyse de «l’effet émergence» sur la gouvernance économique mondiale. Il distingue trois types de contributions associées à trois champs disciplinaires. Les Relations internationales mettent l’accent sur la question de l’ordre et de l’hégémonie. L’Économie politique internationale fournit un outillage pour appréhender la question du leadership. Enfin, l’Économie internationale éclaire les enjeux de répartition et d’endogénéité dans le contexte de l’hyperglobalisation.
L’émergence est polysémique et évolutive. Les disciplines qui s’y intéressent recourent à des outils méthodologiques spécifiques et à des critères différents. C’est notamment le cas en économie, en relations internationales et en géopolitique. On ne saurait considérer l’une d’entre elles comme suffisante. L’approche transversale semble incontournable pour appréhender l’émergence insérée dans la mondialisation.
Alors que les concepts d’émergence et de risque semblent appartenir à des mondes différents, ils répondent cependant à des logiques convergentes, en particulier la volonté d’offrir aux analystes et aux décideurs des typologies à même de comparer les expériences et les politiques économiques des nations en développement. Ce constat s’est plutôt renforcé avec les épisodes récurrents de crises financières et la mise en avant des principes de soutenabilité et de crédibilité des stratégies économiques. Des éléments statistiques descriptifs (graphiques, corrélations simples) sont utilisés pour visualiser convergences ou divergences entre mesure du niveau de développement et mesure du risque-pays et surtout repérer les cas limites ou les exceptions.
Cet article vise à étudier l’influence du consensus de Washington sur l’expérience de développement de la Chine et de l’Inde. Malgré certaines divergences entre leurs politiques de développement, les réformes de marché et le rôle de l’État peuvent offrir l’opportunité de trouver un dénominateur commun pour les modèles économiques en question.
L’examen des mécanismes de la phase de croissance ayant conduit, au début des années 2000, à classer le Brésil parmi les économies émergentes montre leur caractère ambivalent car porteur de vulnérabilité. Si la conjoncture mondiale a permis au pays d’augmenter la part des produits primaires dans ses exportations, il apparaît que la désindustrialisation de l’économie renvoie à des tendances structurelles de long terme, et pose la question de la cohérence du système productif.
Cet article analyse les dynamiques de transformation structurelle qui caractérisent les processus d’émergence africains tout en spécifiant la diversité et la fragilité des trajectoires. Tout d’abord il est question de situer la place de l’émergence dans les stratégies nationales de développement afin d’offrir une clef de lecture des dimensions économique, politique et sociale de l’émergence. Ensuite, sont abordés les marqueurs de l’émergence, en particulier les mutations et les transformations structurelles en cours et les contraintes sous-jacentes. Enfin, les pays africains ont des trajectoires d’émergence différenciées de par la diversité et la fragilité des dynamiques d’émergence, reflétant les politiques de spécialisation primaire et le jeu des contraintes internes et extérieures.
Cet ouvrage constitue une contribution originale à la littérature sur les systèmes institutionnels ainsi qu’à celle sur les «variétés de capitalisme». Fondé sur la comparaison d’un échantillon de pays émergents et de pays en développement, il contribue également à la littérature sur le «capitalisme comparatif». L’une de ses principales conclusions est de montrer la diversité des options institutionnelles qui peuvent conduire au développement.
Dans cette étude, nous analysons le travail à temps partiel des actifs camerounais en distinguant temps partiel choisi et temps partiel subi. Au moyen des données de la deuxième enquête sur l’emploi et le secteur informel au Cameroun, réalisée en 2010, nous montrons que les individus à temps partiel subi sont généralement plus jeunes, de sexe féminin travaillant dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’action sociale. Leur position sur le marché du travail est, en moyenne, moins favorable : salaire mensuel plus faible, moindre ancienneté dans l’établissement. Les mesures telles qu’un horaire minimum garanti pourraient procurer à la fois des revenus plus élevés et des chances plus grandes d’accéder à l’emploi à temps plein.
