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[texte imprimé]Les cliniques de la précarité FURTOS, Jean, - PARIS : MASSON, 2008/12, 284 P.
"L'objectif de cet ouvrage est d'apporter un éclairage novateur sur la notion de précarité et ses implications psychopathologiques, avec pour souci constant la prise en compte du contexte social, économique et anthropologique. Il s'agit de proposer une conception élargie des pratiques de santé mentale qui s'ouvrent à la clinique psychosociale où de nombreux partenaires interagissent avec la psychiatrie, au sein d'un champ où le cœur des métiers est à la fois préservé et sensiblement modifié. Il est ici question des plus démunis sur le plan économique, comme des plus vulnérables - nouveau-nés, enfants, adolescents, demandeurs d'asile - cependant, toute précarité pathogène n'appartient pas nécessairement à la marge de la société". (Résumé de l'éditeur).
L'auteur nous parle de la mondialisation des deux sociétés : celle de l'Europe et de l'Asie. L'Asie continent qui se développe et semble vouloir rattraper le vieux continent à savoir l'Europe. Mais pour l'auteur, ce phénomène n'est qu'une illusion.
Le Brésil est réellement un pays "en voie de développement". C'est un des grands pays exportateurs de minerais et de produits agricoles, mais c'est aussi désormais un grand pays industriel, parmi les dix premiers au monde. Un élément de cette puissance est l'intégration nationale qui se réalise sous l'impulsion de l'Etat : le pays est de plus en plus un espace quadrillé, parcouru et contrôlé, qui intégre les diversités héritées du milieu et de l'Histoire, dans une seule unité économique, politique et culturelle. Cet ouvrage insiste volontairement sur ce qui est en train de changer, sur la dynamique des processus.
"On a longtemps considéré que le Tiers Monde avait une réelle unité et que cette unité tenait à un sous-développement généralisé, induit notamment par son passé colonial et par un échange inégal avec le monde développé. Depuis quelques années, l'idée de la diversité du Tiers Monde a fait son chemin, mais on a tendance, avec la Banque mondiale, à ne considérer cette diversité qu'au niveau des Etats et à ne la mesurer qu'à l'aide du PNB par habitant. L'auteur montre, en utilisant des critères diversifiés, que le Tiers Monde peut être divisé en quatre mondes, situés à des niveaux de développement socio-économique extrêmement différents. L'Amérique latine pose déjà un pied dans le développement. Le Monde arabo-musulman n'est pas très loin, mais se trouve fragilisé par une forte dépendance au pétrole, par sa rapide croissance démographique et par ses problèmes internes. L'Asie méridionale est apparemment bien loin, mais sa relative maîtrise démographique et sa fulgurante croissance économique en font un Tiers Monde "bien parti". Par contre, l'Afrique sud-saharienne montre tous les symptômes d'un Tiers Monde "mal parti"."
Ce livre porte sur l'histoire récente de l'espace latino-américain. Son auteur, agrégé d'histoire et docteur ès Lettres, s'est attaché à l'étude des sociétés, des économies et des vies politiques de cet ensemble géographique. Dans la première partie, l'analyse des sociétés depuis 1945 fait apparaître l'importance de la pression démographique, le poids énorme des inégalités sociales et la nécessité des réformes agraires. La seconde partie de l'ouvrage est un bilan de l'agriculture et de l'industrialisation qui souligne les dépendances financières et commerciales vis-à-vis des puissances industrielles. La vie politique, traitée dans les troisième et quatrième parties, est marquée par deux points forts : le rôle des Etats-Unis jusqu'en 1965, puis le passage progressif au régime démocratique.
"L'histoire de France est celle d'une double orientation, continentale et maritime. Mais, chaque fois qu'il a fallu choisir entre le continent et le grand large, le France a toujours choisi le continent. Du temps des colonies, beaucoup de Français voyaient dans le France un successeur de l'Empire romain, une sorte de de grande nation civilisatrice par excellence, apportant l'ordre, les transformations et les techniques modernes. La France se croyait investie d'une mission universelle qui se confondait avec l'objectif de l'émancipation humaine. Cependant, une grande partie de l'opinion restait réservée vis-à-vis de l'outre-mer. Sans nier les qualités nationales de pioniers et de civilisateurs des Français, elle considérait que la colonisation était un risque, que la France avait peu à gagner dans des entreprises extérieures coûteuses et que les Français n'avaient plus les moyens de coloniser"... "Deux idées ressortent de cette histoire : la première, c'est celle d'une France tirée vers l'outre-mer par le hasard, le prestige, le suivisme, beaucoup plus que par les besoins réels. La seconde, c'est celle d'une domination française assez généreuse dans son ensemble, mais inattentive aux véritables problèmes et intérêts des pays d'outre-mer."
Cet ouvrage consacre "les analyses principales à la démographie, grille de lecture fondamentale du devenir des sociétés ; à la mobilisation des ressources humaines à travers l'éducation, la formation et l'assistance technique ; au rôle des acteurs locaux : Etats, entreprises, et à leur intercation ; enfin à l'action, et aux moyens, des entreprises, banques ou gouvernements des pays développés."
Depuis 50 ans, l'urbanisation de l'Afrique tropicale s'est effectuée à un rythme rapide : actuellement 1 africain sur 4 est citadin, 160 agglomérations dépassent les 100 000 habitants. Cette évolution est due à l'exode rural et à l'explosion démographique. La structure des villes reflète leur origine coloniale. Un caractère original de ces villes est la pérennité d'activités de type rural mais adaptées à des besoins nouveaux. Par contre, l'industrie, en raison de la faiblesse des marchés locaux, reste peu développée. Le secteur tertiaire, fonction publique et commerce multiforme, est dominant.
A l'extrémité du continent le moins développé, l'Afrique du Sud fait exception : elle a réussi à construire une économie de type industriel dont la prospérité rejaillit sur les Etats indépendants qui y sont enclavés et sur la Namibie. L'auteur présente d'abord la géographie physique et humaine de l'Afrique du Sud, l'histoire de son peuplement, et analyse sa population et ses problèmes sociaux. Il consacre une seconde partie à l'économie du pays : transports, agriculture, énergie, mines, industries, activités tertiaires. Ce vaste pays ne pouvant être pris comme un tout uniforme, la troisième partie est consacrée à une étude par région qui souligne les différences et inclut les Etats enclavés (Lesotho et Swaziland) et la Namibie.
Par delà la description, cet ouvrage tente de répondre à la question fondamentale : "Comment la minorité dirigeante utilise-t-elle les immenses ressources du pays et parvient-elle à développer économiquement et socialement la majorité moins bien dotée ?"
Droits de l'homme : principe universel ou impérialisme culturel ? Peut-on défendre les droits de l'homme à l'ONU ? Démocratie, conditions ou résultat du développement ? Ces questions sont débattues lors de ce colloque rassemblant une majorité de personnes proches des idées de "libertés sans frontière".
"La lecture de la succession des climats au cours des cent dernières années, ou des paléoclimats au cours des cent derniers millions d'années, montre le retour fréquent et périodique de crises climatiques, semblables par leur nature et leur ampleur à celles que nous subissons aujourd'hui. S'agit-il d'une succession d'événements catastrophiques imprévisibles ou d'une évolution cyclique et donc prévisible du climat global ? Ce livre invite tout d'abord à considérer les fluctuations climatiques du présent et du passé comme des éléments d'hydro-géodynamique globale et de géochimie planétaire. Dans le cycle de l'eau entrent en jeu à la fois les pulsations de la tectonique des plaques, les variations de configuration des continents et des océans, les oscillations de composition de l'océan et de l'atmosphère, la cadence de l'activité photosynthétique, les fluctuations du débit des fleuves, ainsi que le rythme d'érosion ou de formation des sols. Ce livre est également une invitation à rechercher dans l'enchaînement des événements climatiques du passé, les clefs des phénomènes du temps présent". (Résumé de l'éditeur).
"Ce livre n'est pas une "Théorie de la Nature" à la Bernardin de Saint-Pierre, mais un essai objectif de description et d'explication des espaces naturels tropicaux. Par "espace naturel" nous entendons les paysages ni urbanisés ni visiblement exploités par l'industrie ou l'agriculture, mais tout de même tels qu'ils sont réellement, et non pas tels qu'ils devraient être si les hommes n'existaient pas". (Extrait du résumé d'éditeur).
Les auteurs présentent d'abord une analyse globale du sous-développement et le rattachent historiquement à la décolonisation. Ils étudient ensuite les grands ensembles régionaux.
