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| 10726 | MCM P EXP BOU | autres textes imprimés | 44 - MCM (Nantes) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Engloutie par le Taklamakan - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2020 (01/04/2020), N°42, P. 14-21
Les réseaux sociaux n'existaient pas encore quand Françoise Cadoux a entrepris son odyssée entre le Pakistan et le Tiban, en passant par le Karakoram et le Taklamakan. Après avoir gravir le Muztagh ATa en Chine à 7546 mètres d'altitude, elle raconte son trajet en bus de fortune jusqu'à Urumqi, un voyage à travers la quatrième dimension marqué par la perte de tout repère.
Nous sommes en 1971. Après avoir reçu l'autorisation du roi d'Afghanistan, Roland et Sabrina Michaud se rendent dans le corridor du Wakhan, bordé par le Tadjikistan et le Pakistan, afin de photographier ce qu'il·elle pensent être les dernières caravanes de Tartarie, ces convois de nomades qui empruntent les rivières gelées afin de transporter des vivres à dos de chameaux. Un demi-siècle plus tard, le couple, dont les photographies légendaires ont marqué des générations de voyageur·ses, raconte pour la première fois le récit de cette expédition au cœur de l'hiver et des paysages gelés afghans.
Les Kirghizes du corridor du Wakhan, en Afghanistan, forment aujourd'hui l'une des communautés les plus isolées du monde. Un demi-siècle après Roland et Sabrina Michaud dont les images ont inspiré quantité de photographes depuis leur première publication dans les années 1970, l'auteur s'est enfoncé dans les hautes vallées bordées du Pakistan et du Tadjikistan et a vécu avec les nomades kirghizes le temps d'une migration de caravanes de chameaux.
Illustratrice, l'autrice raconte avec ses croquis différents aspects de son séjour parmi les Gengis Khan de Mongolie.
Avec son compagnon, l'autrice a entrepris un voyage à cheval à travers les steppes mongoles. Elle raconte ici l'une de leurs cavalcades nocturnes à la recherche d'une ger (habitation traditionnelle plus connue en Europe sous le nom de yourte), tandis que leur guide, un jeune mongole débutant, semblait le plus perdu des trois.
Depuis plusieurs années, les deux autrices réalisent une série documentaire, "Till Tomorrow", qui vise à recueillir le récit de populations dont le quotidien est étroitement lié à leur environnement et à la protection de la biodiversité. Elles racontent ici l'une des étapes de leur projet qui les a amenées à vivre plusieurs mois au sein d'une famille nomade, au milieu des steppes de Mongolie où, année après année, la sécheresse se fait plus forte et la neige plus lourde.
Les nomades dolganes, dans la péninsule de Taïmyr au nord de la Sibérie, ne sont plus très nombreux·ses. Alors que la sédentarisation a bouleversé leur communauté, il·elles continuent de mener leurs troupeaux de rennes à la recherche du lichen qui pousse sous les épaisses couches de neige. Le photographe raconte son expédition auprès d'une famille d'éleveur·ses.
La nuit, dans le Sahara, la musique rappelle les ancêtres, les liens avec le désert et la nature. Elle se fait aussi un pont entre deux époques, tandis que les paroles des chansons rappellent aux Peul·es et aux Touarègues qu'il·elles ont jadis été nomades. L'autrice, bercée par les histoires que ses ami·es du désert lui ont racontées, est partie comprendre comment ces peuples vivent aujourd'hui leur sédentarité forcée.
En 2019, Ophélia Lebrat travaille au centre Emmaüs de Palerme, en Italie. Un jour, elle aperçoit Mamadou dans les escaliers, un Gambien qui a bravé mille dangers pour rejoindre l'Europe. Il lui raconte son odyssée, elle sort ses crayons et couche sur le papier ce carnet de voyage d'un nomade du XXIe siècle qui a suivi la route migratoire surnommée la "Back Way", la route sans retour qui traverse le désert du Sahara, la Libye, puis la Méditerranée.
