Détail de l'éditeur
Documents disponibles chez cet éditeur (22)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Egalité des sexes : en quête de justice dans un monde d'inégalités UNRISD (Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social), - GENEVE (SUISSE) : INSTITUT DE RECHERCHE DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL (UNRISD), 2005/09, 334 P.
Dix ans après la 4ème conférence mondiale sur les femmes (Beijing 1995), l'UNRISD élabore ce rapport basé sur les réformes économiques et politiques des années 1990, examinées sous l'angle de l'égalité des sexes. L'un des grands changements est la présence des femmes dans la sphère publique. La scolarisation des filles avance mais les progrès sont inégaux. Le marché reste le principal arbitre de la politique. L'emprise croissante des politiques macroéconomiques néolibérales a entraîné une aggravation des inégalités dans la quasi-totalité des pays du monde. Beaucoup craignent que, dans cette situation, l'aspiration des femmes au changement social soit reléguée derrière les préoccupations sécuritaires.
Aujourd'hui, la grande majorité des pays sont des démocraties. Souvent elles sont fragiles, car elle ne sont pas à l'abri du désenchantement des électeurs ou de conflits ethniques. Elles peuvent aussi se scléroser en technocraties et soustraire de nombreuses fonctions de l'Etat au contrôle des citoyens. Pour ces raisons, les gouvernements doivent rester vigilants et mettre au point de nouveaux mécanismes qui les aident à satisfaire les besoins immédiats de la population.
Le Sommet mondial pour le développement social de Copenhague en 1995 a marqué un tournant dans la pensée internationale sur le développement. Après une période pendant laquelle on s'était presque uniquement préoccupé de croissance et de stabilisation économiques, les chefs d'Etat se sont engagés à promouvoir un développement social, économique, culturel et politique plus équitable. La présente analyse montre que l'on a pris conscience de repenser les rôles et les responsabilités de certaines institutions, et d'examiner de plus près les répercussions sociales des politiques économiques. Cependant, les politiques elles-mêmes n'ont pas été fondamentalement remises en question. Les stratégies de développement doivent réaffirmer les valeurs humaines et les priorités. La "main invisible" du marché peut faire tourner l'économie mondiale, mais il faut la main de l'homme pour modeler un monde démocratique sans exclusion sociale.
https://www.unrisd.org/80256B3C005BCCF9/httpNetITFramePDF?ReadForm&parentunid=FF2F92D4BB000A7D80256B670065F090&parentdoctype=book&netitpath=80256B3C005BCCF9/(httpAuxPages)/FF2F92D4BB000A7D80256B670065F090/$file/visible%20hands-fr.pdf
Si les Etats veulent parvenir à un développement plus équitable, ils devront veiller à appliquer des allégements de la dette pour les pays pauvres très endettés et réorienter l'aide au développement. Ils devront aussi modifier leur approche de la fiscalité et des pensions, et trouver les moyens de dégager plus de ressources au niveau local. D'autres solutions pour l'aide devront être trouvées tirant leurs principes des Droits de l'Homme et du partage des richesses. Aujourd'hui, des hommes et des femmes dans le monde se battent pour mettre en place un contrôle démocratique du financement.
"Geneva 2000" fait suite aux travaux entamés lors du Sommet mondial pour le développement social tenu à Copenhague en 1995. Il s'agit là non d'un sommet mondial mais d'une Assemblée générale des Nations Unies. Ce document constitue le rapport de cette rencontre. Les thèmes abordés les plus fréquemment furent le développement économique et social, l'élimination de la pauvreté et de l'exclusion, l'emploi, la mondialisation, la santé et l'éducation, la coopération internationale.
Depuis une trentaine d'années, on constate le rôle croissant des femmes à l'intérieur des institutions pour combattre les inégalités liées à leur sexe. Une des stratégies est "l'entrisme", l'autre est la pression exercée par les mouvements féministes sur les institutions de développement, qu'elles soient liées à l'État ou à la société civile. Les contributions examinent différents cas relevant de l'une ou de l'autre de ces stratégies.
A côté de la forêt proprement dite, les zones de savane boisées que l'on rencontre en Afrique centrale sont, elles aussi, victimes de la déforestation, processus lié à la production agricole, à l'élevage, à l'exploitation du bois de feu. Après avoir examiné la spécificité des facteurs qui influent sur la déforestation dans ces zones, l'auteur, en s'appuyant sur de nombreux exemples de projets, analyse dans quelle mesure les multiples actions -complexes et souvent coûteuses- entreprises par les pouvoir publics ou les organisations non gouvernementales (ONG) répondent aux besoins et font face à la déforestation. Elle examine ainsi les modes de conception de leurs thèmes techniques et leurs systèmes de vulgarisation, la prise en compte des savoirs et systèmes traditionnels, les relations entre les ONG, les populations et les services publics.
Depuis les années 90, on constate un intérêt soudain pour le développement des micro-entreprises par les femmes et une rapide augmentation de leur financement. L'auteur examine d'abord les rapports entre pauvreté, inégalité entre les sexes et entrepreunariat féminin. Puis elle passe en revue un certain nombre d'expériences de programmes de formation, de crédit et de groupes et coopératives de production. Elle analyse enfin les causes d'échec de nombreuses micro-entreprises en examinant plus particulièrement l'opposition entre accès au marché et autonomie.
La protection de l'environnement est une conception récente, née au XIXe siècle d'une prise de conscience, en Occident, de la surexploitation grandissante du milieu naturel par une population humaine en pleine croissance économique et démographique. Depuis plus d'un siècle que la notion de préservation de la faune, de la flore et de la biodiversité naturelle existe, plusieurs expériences ont été menées dans ce sens. Des diverses formules de protection des territoires "sauvages" (parcs nationaux, réserves naturelles...) à la reconnaissance des droits territoriaux des populations indigènes, et en passant par la protection des espèces hors des espaces protégés, l'auteur de ce document aborde ce problème moderne en s'appuyant sur des exemples précis. Il s'attache en particulier à l'étude de la relation homme-nature, tentant une approche objective de l'impact des sociétés, tant indigènes que modernes, sur leur environnement.
Les motivations et attitudes des différents groupes d'acteurs concernés ont certes un impact sur la déforestation et la reforestation, mais leurs interrelations amplifient fortement les phénomènes observés, dans le bon ou le mauvais sens. Le présent document n'analyse qu'une partie de ces problèmes, à savoir les politiques de l'Etat, la réaction des populations à ces politiques et le rôle des organisations non gouvernementales (ONG) locales ou étrangères par rapport aux politiques publiques. Les éléments présentés sont issus de l'exploitation de documents écrits et publiés. La réflexion s'appuie plus particulièrement sur des informations collectées au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Mali et au Zaïre. "La première partie, après avoir présenté les principales politiques et souligné les questions qu'elles posent du point de vue social, examine les moyens financiers mis en oeuvre et les modes d'organisation les plus fréquents. La seconde s'intéresse dans un premier temps à la perception que peuvent avoir les populations de ces politiques publiques, puis s'interroge sur l'agro-foresterie, l'une des pistes d'action qui pourrait permettre de réconcilier les approches publique et villageoise en matière de gestion de la ressource naturelle qu'est la forêt."
Le sommet mondial pour le développement social revêt une importance toute particulière pour l'Afrique, sans aucun doute l'une des régions du globe les plus affectées par le problème de la pauvreté. Une part croissante de la population se trouve, de fait, exclue du processus de développement, le chômage chez les jeunes atteint des proportions critiques, la cohésion sociale est gravement mise en péril. L'un des objectifs majeurs du séminaire de préparation au sommet de Copenhague, qui s'est déroulé à Dakar, aura été d'encourager la réflexion sur les grands problèmes sociaux et de contribuer à la diffusion d'idées nouvelles.
Ce rapport tente une approche globale et multidisciplinaire des problèmes sociaux et culturels liés au phénomène contemporain de la mondialisation. Conflits ethniques, violence urbaine, démission de l'Etat, croissance des inégalités, poids de la dette, dilution du pouvoir et des responsabilités sont les principaux sujets traités.
L'expansion rapide des transactions internationales dans le secteur des biens et services offre aux femmes de nouveaux débouchés d'emploi. Mais cela représente-t-il une possibilité d'amélioration de leur position économique ? L'auteur rappelle d'abord ce que furent, dans les pays en développement, les rapports entre croissance, capacité industrielle et emploi féminin. Elle étudie ensuite l'évolution récente des marchés internationaux et son impact sur les structures nationales de production et sur les perspectives d'emploi pour les femmes. Elle s'attache particulièrement au cas des sociétés transnationales et aux conséquences de la croissance rapide des transactions internationales. L'examen de la situation dans cinq pays choisis pour leur diversité lui permet alors d'illustrer nombre des points qu'elle a soulevés : Bangladeh, Jamaïque, Maroc, Ouganda, Vietnam. Enfin, elle dégage de son analyse les questions qui devraient faire l'objet de recherches complémentaires et d'un suivi si l'on veut formuler des politiques adéquates.
Ce document identifie le soin des enfants et la reproduction du capital humain comme les premières priorités pour ceux qui s'intéressent à la famille. Il met en valeur trois directions de travail : tout d'abord, les pays développés s'inquiètent des coûts des programmes sociaux qui grimpent en flèche, d'où une redéfinition permanente des relations entre famille, État et marché. Ensuite, le nombre de foyers dont le chef de famille est une femme ne cesse d'augmenter, or les femmes souffrent toujours de discrimination sur le marché du travail. Comme les programmes d'aide continuent de favoriser les familles où l'homme fait vivre le foyer, ils éloignent en fait les ressources des familles qui en ont le plus besoin. Enfin, les indicateurs de la crise familiale (divorce, délinquance juvénile, femmes seules) ne sont pas seulement le résultat de dysfonctionnements familiaux, mais doivent aussi être compris dans le contexte des contraintes imposées par la pauvreté et les difficultés économiques, qui pèsent, voire cassent les relations familiales.
A partir d'enquêtes de terrain, Makhtar Diouf fait le constat de l'unité nationale du Sénégal. Composée de différentes ethnies qui ont des liens familiaux (mariages) entre elles, urbanisée, fortement marquée par les religions importées (islam, christianisme), la société africaine semble bien aujourd'hui "une communauté de personnes originaires d'un même territoire, obéissant aux lois d'un même état".
Dans cet ouvrage, l'auteur étudie les relations entre croissance démographique, modifications environnementales et modèles de développement. Après une présentation des débats sur ce thème, il examine comment, dans les trois pays retenus comme cas d'étude, la production, la consommation et les moyens d'existence au niveau local se sont adaptés aux changements démographiques et environnementaux. Il analyse ensuite l'effet des forces extérieures (commerce, gouvernements, ONG, etc.) sur la gestion des ressources et les stratégies de subsistance. Enfin, dans le dernier chapitre, il résume les principales conclusions de ces recherches.
En quarante ans, les Chi'ites libanais sont devenus un groupe capable d'une évolution économique et d'une mobilisation sociale rapides. Mais les règles rigides du système gouvernemental communautaire les empêchent de se mobiliser politiquement. D'où un renforcement de leur identité communautaire et des actes de violence depuis 1974 et jusqu'aux années 1990. Cette violence a pris trois formes : démonstrations de masse extra-institutionnelles, insurrection révolutionnaire, terrorisme. L'auteur souligne ensuite le rôle joué par la violence dans la cohésion et le dynamisme du groupe social chi'ite. Il examine enfin l'évolution récente du mouvement d'émancipation chi'ite depuis la fin de la guerre et la reconstruction de l'Etat libanais.
L'UNRISD est la seule organisation des Nations Unies engagée exclusivement dans la recherche pour le développement social. Cette organisation poursuit actuellement des recherches sur certains problèmes vitaux de notre temps : la dégradation de l'environnement, l'impact de la crise économique dans les sociétés africaines et latino-américaines, les origines des conflits ethniques, ... Ce rapport met en évidence la gravité de la crise sociale qui affecte les populations à travers le monde.
Quels sont les rapports socio-économiques et les processus principaux qui ont conduit à la déforestation dans l'Amazonie brésilienne ? Quelles ont été ses conséquences pour les divers groupes d'habitants ? L'information sur la dynamique sociale de la déforestation reste relativement rare. Cette étude, en examinant ces diverses questions, devrait aider à en identifier les principaux aspects et à formuler des hypothèses en vue de recherches ultérieures.
Les réformes en faveur des paysans entreprises au Nicaragua par le régime sandiniste cinq ans après son arrivée au pouvoir en juillet 1979 ont marqué un tournant dans sa stratégie de développement. Examinant les conséquences de ces réformes, l'auteur passe d'abord en revue les réformes économiques mises en oeuvre entre 1984 et 1989 et les conséquences de l'ajustement sur le système alimentaire national. Il présente et analyse ensuite les résultats d'études de terrain menées, l'une auprès de vingt-huit familles de Managua, les autres auprès de cinq communautés rurales, en vue d'identifier les changements intervenus dans leurs modes de consommation alimentaire et dans les systèmes agraires des paysans ainsi que leurs stratégies de survie face à la crise et à l'ajustement.
Palais des Nations
CH-1211 Geneva 10
tél : +41 (0)22 917 3060
fax : +41 (0)22 917 0650
courriel : info.unrisd@un.org
https://www.unrisd.org/