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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 13642 | CM Revue internationale du dévéloppement N°241 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF07321 | REL 1.342 | affiche, photo | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]L'aide internationale au développement : Acteurs, normes et pratiques HOFMANN, Elisabeth ; KOJOUÉ, Larissa - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2020-1 (15/03/2020), N°241, 212 P.
Ce dossier a pour objectif de clarifier la situation actuelle de l'aide internationale au développement dont les acteurs rencontrent des difficultés au point de se demander s'il est pertinent de continuer.
Les acteurs de l'aide sont confrontés à des choix contraints entre des orientations stratégiques, soient technocratiques et quantitatives, soit concertées et qualitatives. La première voie est censée renforcer les organisations en les intégrant pleinement dans le système de l'aide, et la seconde porte un renouvellement des pratiques mais comporte un risque potentiel de marginalisation au sein du marché de l'aide. Malgré les contradictions constatées, les acteurs et les institutions ont intérêt à perpétuer un modèle dont on connaît pourtant les limites.
La "guerre globale contre le terrorisme" a renouvelé les défis auxquels doit répondre l'aide internationale. Les décideurs politiques envisagent souvent la distribution de secours et le développement comme un moyen d'inciter la population à collaborer avec les forces de sécurité. En Afrique, cependant, ces attentes en la matière reposent sur des idées simplistes en supposant que l'assistance de la communauté internationale garantirait la paix sociale. Or l'aide suscite des convoitises qui peuvent exacerber ou même créer de nouveaux conflits. De plus, il s'avère que la coopération entre humanitaires et militaires est fort difficile à mettre en œuvre.
Cet article explore les enjeux auxquels font face les gestionnaires associatifs d'un dispositif d'accueil de cinq cents futurs demandeurs d'asile identifiés par des associations de solidarité chrétienne, dénommé "couloir humanitaire Liban-France".
Dans les années 1980, la critique de la gestion bureaucratique de l'aide au développement a encouragé certains acteurs à se tourner vers les pratiques du management entrepreneurial. Le propos de cet article est d'analyser ces nouvelles stratégies empruntées au secteur privé, et de montrer comment elles peuvent aboutir à des décisions absurdes.
Depuis une dizaine années, des démarches "qualité" sont apparues pour évaluer l'activité des organisations non gouvernementales de solidarité internationale. Cette étude empirique analyse leurs méthodes et s'interroge sur leur véritable objectif. Ces démarches sont-elles pour les ONG une opportunité pour réaffirmer leur rôle socio-politique ou traduisent-elles, avant tout, une volonté de bureaucratisation de l'aide internationale ?
Cet article fait l'analyse d'un programme de lutte contre la malnutrition lancé en 1997 à Madagascar par des acteurs du monde scientifique, industriel et de l'aide internationale. Trois enquêtes de terrain ont été réalisées de 2015 à 2018. L'introduction du secteur marchand dans le programme oriente l'aide vers le secteur solvable.
Depuis une trentaine d'années, les acteurs de l'aide internationale ont cherché à mieux impliquer les populations pour lesquelles ils intervenaient, dans un mouvement de "sudisation". Chez Médecins sans frontières (MSF) cela s'est notamment traduit par une diversification des "expatriés". Basé sur une cinquantaine d'entretiens et sur une observation participante, cet article analyse l'enjeu de cette stratégie dont l'objectif final est l'émancipation du Sud. Elle aurait entraîné une dépolitisation partielle de MSF, un déplacement de son équilibre stratégique et l'émergence d'une nouvelle stratification sociale.
