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[texte imprimé]L'équation africaine KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2011, 327 P.
"A la suite d'un terrible drame familial, et afin de surmonter son chagrin, le docteur Kurt Kraussman accepte d'accompagner un ami aux Comores. Leur voilier est attaqué par des pirates au large des côtes somaliennes, et le voyage "thérapeutique" du médecin se transforme en cauchemar. Pris en otage, battu, humilié, Kurt va découvrir une Afrique de violence et de misère insoutenables où "les dieux n'ont plus de peau aux doigts à force de s'en laver les mains". Avec son ami Hans et un compagnon d'infortune français, Kurt trouvera-t-il la force de surmonter cette épreuve ?" (Résumé d'éditeur).
[texte imprimé]L'Olympe des Infortunes KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2010, 229 P.
Cet olympe étrange est un terrain vague coincé entre une décharge publique et la mer, où se décomposent au soleil des dieux déchus. Là se côtoient Ach le Borgne, Junior le Simplet, Mama la fantomatique, le Pacha et sa cour de soûlards et d'autres héros déchus. Ce pays de mirages et de grande solitude recueillent les hontes indicibles comme les plus terribles secrets. Avec drôlerie, Yasmina Khadra propose un voyage philosophique et intérieur dans l'univers des "paumés", fait de rêves invraisemblables et de possessions abusives, propice aux questions existentielles sur le mensonge et la culpabilité.
[texte imprimé]Ce que le jour doit à la nuit KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2008/09, 413 P.
L'auteur offre un roman de l'Algérie coloniale, entre 1936 et 1962 ; il éclaire d'un jour nouveau la dislocation de deux communautés qui aiment passionnément le même pays. Tandis que la guerre, de plus en plus folle, entraîne des peurs devant les situations et la misère locales et mondiales, une histoire d'amour personnelle se déroule comme un privilège dont l'ampleur se mesure à l'impression de pouvoir braver toutes les difficultés.
[texte imprimé]L'attentat KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2006/09, 246 P.
Ce roman décrit le parcours d'une femme palestinienne, non pratiquante, vivant luxueusement à Tel-Aviv qui bascule vers le terrorisme et devient kamikaze. L'attentat (elle se fait exploser) a lieu dans un restaurant proche de l'hôpital où son mari, chirurgien renommé, arabe israélien, va soigner les victimes et est appelé pour reconnaître le corps déchiqueté de sa femme. Partageant depuis longtemps sa vie avec elle, il en ignorait l'essentiel.
[texte imprimé]Les sirènes de Bagdad KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2006/08, 337 P.
Ce roman à la première personne décrit le long cheminement d'un jeune Irakien tranquille, qui, en définitive, va se voir confier à Bagdad "une opération mille fois plus percutante que les attentats du 11 septembre" ; il est à Beyrouth où il a été conduit pour commettre cet acte terroriste. Alors, il se souvient : la vie tranquille dans son village, l'attaque de la maison familiale par un groupe de militaires américains, "l'affront à laver dans le sang", le chemin vers Bagdad, le désarroi, l'errance, la haine qui le pousse à accepter une "mission", le passage au Liban pour la préparer et la réaliser...
[texte imprimé]La part du mort KHADRA, Yasmina, - PARIS : JULLIARD, 2004, 414 P.
En voulant empêcher la justice algérienne de gracier un dangereux psychopathe, le commissaire Llob va devoir se plonger dans l'histoire tragique de son pays et remonter jusqu'à cette nuit du 12 au 13 août 1962, où furent massacrées des familles de harkis. S'enchaînent alors manipulations, meurtres et intimidations jusqu'à la révélation de l'enjeu véritable de ce complot diabolique. A travers ce roman terrible et fascinant, Yasmina Khadra poursuit son implacable autopsie de la société algérienne.
[texte imprimé]Tu n'as rien compris à Hassan II LAROUI, Fouad, - PARIS : JULLIARD, 2004/01, 119 P.
Dans des nouvelles souvent très courtes et très variées, l'auteur fait sentir aussi bien la vie quotidienne dans les petites villes marocaines que celle des immigrés en France.
[texte imprimé]Je ne parle pas la langue de mon père SEBBAR, Leïla, - PARIS : JULLIARD, 2003/01, 129 P.
Leïla Sebbar, fille d'un couple d'instituteurs de l'école française en Algérie, mère française, père algérien ami de Mouloud Ferraoun, tente d'expliquer pourquoi elle a été élevée en Algérie mais uniquement dans la culture française. Situation de fracture intérieure à laquelle, devenue adulte, elle n'a pas su remédier et dont elle souffre toujours.
Avec humour et ironie, Leïla Marouane nous fait plonger dans la vie quotidienne d’une famille algérienne et nous donne à voir comment les sociétés qui imposent le silence et le mensonge conduisent à la tragédie.
Ce roman raconte les aventures baroques d'un journaliste politique dans une capitale africaine. Personne ne prend au sérieux les articles virulents qu'il publie contre la dictature au pouvoir mais qui lui valent des déboires dans lesquels il est empêtré. Il patauge dans un milieu où règne la corruption à tous les niveaux. La politique africaine de la France n'est pas épargnée.
"Un jour, quelques officiers ivres s'avisèrent de fomenter un coup d'Etat; puis ils passèrent à l'action, tant qu'à faire. J'avais dix-sept ans ; ce coup d'Etat me concernait peu." Le narrateur, jeune étudiant marocain, part à travers son pays et nous le fait découvrir aux hasards de la route et des rencontres.
Il s'agit de 20 histoires racontée par l'auteur, journaliste de terrain, ayant fréquenté les guérilleros du Salvador. C'est la torture de l'absence, de l'attente et la solitude des femmes qu'elle tente de nous transmettre avec grand succès. Cet ouvrage nous fait toucher du bout des doigts la vie quotidienne des guerilleros et de leurs proches dans la lutte et au travers de leurs difficultés.
" Nous sommes des Frères au service de l'Islam." L'Occident ne cesse de s'interroger: confrérie fanatique ? mouvement réactionnaire ? secte fasciste ? En reprenant, pièces en mains, l'histoire déjà longue des Frères Musulmans, les auteurs ont d'abord voulu la débarrasser des contresens et des falsifications qui en cachent, jusqu'à nous, la signification. Histoire multiple d'une culture, d'un temps à l'autre; histoire contradictoire, mais qui, par le chemin d'un retour aux sources de la foi, dessine depuis un demi-siècle l'une des grandes voies du renouvellement de l'Islam contemporain.
Un témoignage poignant et authentique sur les événements tragiques d'un missionnaire qui a vécu dix ans au Cambodge, avant et au début de la révolution "radicale" ayant abouti à la création du Kampuchea démocratique, une révolution sociale et politique si radicale, si sanglante qu'elle a effrayé le monde. L'auteur rappelle l'histoire et le riche passé politique, social, culturel de la monarchie à la République du Cambodge en se gardant de préjuger de l'avenir, de dire ce que deviendra ce pays, qui s'entoure de silence et demeure une énigme. Il s'appuie avant tout sur les déclarations officielles et sur de très nombreux témoignages, des centaines de Cambodgiens de toutes les classes sociales, dont la plupart ont dû s'exiler en Thaïlande, au Vietnam, en France, en Suisse et en d'autres pays. Ce livre éclaire des évènements qui restent en mémoire et marquent durement le mouvement révolutionnaire Khmer.
Ce recueil retrace une part singulière de l'histoire de la Palestine, celle qui précède la partition de 1948 puis l'occupation de 1967. Ladite histoire permet de mieux comprendre l'explosion du mouvement national provoqué depuis dix ans par ce que les Palestiniens ont ressenti comme une "invasion sioniste". L'autre particularité de ce recueil est qu'il est constitué d'une multitude de textes, pour la première fois réunis, pour la première fois traduits qui vont du document officiel (la charte de l'OLP) à la poésie militante.
[texte imprimé]Une vie de boy OYONO, Ferdinand, - PARIS : JULLIARD, 1970, 186 P.
"Une vie de boy" est avant tout une histoire des mœurs coloniales dans une petite ville d'Afrique. Ce sont aussi les souvenirs d'un jeune Noir quelque peu romantique qui voit s'envoler ses illusions sur les Blancs." (Résumé de l'éditeur).
Cet ouvrage est un reportage sur un séjour au Moyen Orient avant, pendant et après la guerre des six jours. On y apprend comment les Palestiniens luttent pour vivre, quels sont leurs souvenirs, leurs espoirs ; on y découvre des personnages illustres ou obscurs, des dirigeants arabes aux simples maquisards de retour d'une mission dans les territoires occupés.
Ces articles et points de vue permettent une bonne approche du racisme, dans différents pays.
Ce récit est l'histoire d'un itinéraire spirituel, une réflexion philosophique à portée universelle. L'auteur confronte la pensée de l'Occident, technique et essentiellement tournée vers l'action à la pensée de l'islam, repliée sur elle-même. Mais davantage que cette opposition, c'est finalement le problème de l'existence qui est posé et la question de l'angoisse de l'être au-delà de ses différences politiques ou raciales.
L'auteur s'est efforcé de comprendre les Français d'Algérie et d'expliquer leur comportement si déroutant pour l'observateur métropolitain.
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(Les éditions Julliard font partie du groupe Robert Laffont).