Dépouillements

[article]La vie masquée - In : LA DECROISSANCE, octobre 2020 (01/10/2020), N°173, P.10, P.12
Historique du masque depuis les épidémies de peste du XVII° siècle. Au XIX°, en dépit du choléra, il tombe en désuétude, est vu comme un symbole de dissimulation et d'archaïsme autoritaire. Mais il resurgit dans le domaine industriel (exploitation du blanc de céruse, de l'amiante...), au moins dans des préconisations qui dédouanent les autorités. Il revient dans le domaine médical avec Pasteur, commence à être porté à l'hôpital. Le masque chirurgical actuel entre en service dans les années 60. Développé lors de l'épidémie de grippe espagnole, il reste dès lors implanté en Asie ; en Europe et aux USA, les réticences persistent et, aujourd'hui encore, il apparaît comme nécessaire mais signe d'une nouvelle société de la soumission.

[article]  inLA DECROISSANCE > N°173 (octobre 2020) . - P.10, P.12 Titre : La vie masquée Type de document : texte imprimé Auteurs : François JARRIGE Année de publication : 2020 Article en page(s) : P.10, P.12 Note générale : Chronique. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique SANTÉ ; Hygiène ; Politique de santé ; Prévention ; Épidémie ; Histoire Résumé : Historique du masque depuis les épidémies de peste du XVII° siècle. Au XIX°, en dépit du choléra, il tombe en désuétude, est vu comme un symbole de dissimulation et d'archaïsme autoritaire. Mais il resurgit dans le domaine industriel (exploitation du blanc de céruse, de l'amiante...), au moins dans des préconisations qui dédouanent les autorités. Il revient dans le domaine médical avec Pasteur, commence à être porté à l'hôpital. Le masque chirurgical actuel entre en service dans les années 60. Développé lors de l'épidémie de grippe espagnole, il reste dès lors implanté en Asie ; en Europe et aux USA, les réticences persistent et, aujourd'hui encore, il apparaît comme nécessaire mais signe d'une nouvelle société de la soumission. Type de contenu : dossier documentaire, dossier de presse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78321 [article]

[article]Faut-il décroître le système de santé ? LEVERRIER, Rosine - In : LA DECROISSANCE, octobre 2020 (01/10/2020), N°173, P. 14-15
Faut-il, au nom de l'égalité entre pays riches et pays pauvres, et d'une société économe, cesser de réclamer plus de lits de réanimation et de soins coûteux ? H. Derrien et R. Leverrier rappellent les suppressions antérieures et en cours à l'hôpital, la place de la France à la vingtième place en nombre de médecins par habitant, l'abandon de la prévention, et concluent à la nécessité de renforcer le financement et la politique de la santé. T. Paquot demande l'instauration d'une écologie médicale : une réflexion sur la répartition des moyens et la coopération des compétences, le refus d'une technicisation de la santé qui déresponsabilise le patient. V. Cheynet et D. Bayon, s'appuyant sur les statistiques qui lient espérance de vie et mobilisation massives d'énergies fossiles, vont même jusqu'à prôner l'acceptation d'une diminution de cette espérance de vie.

[article]  inLA DECROISSANCE > N°173 (octobre 2020) . - P. 14-15 Titre : Faut-il décroître le système de santé ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Hélène DERRIEN, Personne interviewée ; Rosine LEVERRIER, Personne interviewée ; Thierry PAQUOT, Personne interviewée Année de publication : 2020 Article en page(s) : P. 14-15 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique SANTÉ ; Politique de santé ; Hôpital ; Coût ; Égalité sociale Résumé : Faut-il, au nom de l'égalité entre pays riches et pays pauvres, et d'une société économe, cesser de réclamer plus de lits de réanimation et de soins coûteux ? H. Derrien et R. Leverrier rappellent les suppressions antérieures et en cours à l'hôpital, la place de la France à la vingtième place en nombre de médecins par habitant, l'abandon de la prévention, et concluent à la nécessité de renforcer le financement et la politique de la santé. T. Paquot demande l'instauration d'une écologie médicale : une réflexion sur la répartition des moyens et la coopération des compétences, le refus d'une technicisation de la santé qui déresponsabilise le patient. V. Cheynet et D. Bayon, s'appuyant sur les statistiques qui lient espérance de vie et mobilisation massives d'énergies fossiles, vont même jusqu'à prôner l'acceptation d'une diminution de cette espérance de vie. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78323 [article]