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[texte imprimé]Gestion stratégique des écosystèmes du fleuve Sénégal : Actions et inactions publiques internationales LEROY, Maya, - PARIS : L'HARMATTAN, 2006/10, 624 P.
L'auteure étudie plusieurs dispositifs de gestion environnementale dans la vallée du fleuve Sénégal, vaste plaine d'inondation d'un fleuve qui traverse quatre Etats africains. Ces dispositifs sont loin de permettre aux pays concernés et aux bailleurs de fonds d'assumer leurs responsabilités environnementales, en particulier dans le cadre des conventions sur les zones humides et sur la diversité biologique. Cet ouvrage analyse les vicissitudes des actions de développement en relation avec les conventions internationales qui sont devenues, depuis une trentaine d'années, un outil majeur de l'action publique en matière d'environnement.
"L'impact environnemental des afflux de réfugiés préoccupe de plus en plus les autorités comme le montrent les résultats de recherches récentes menées dans deux régions particulièrement concernées par l'arrivée de réfugiés en Afrique de l'Ouest : la vallée du fleuve Sénégal et la région forestière de Guinée. Dans les deux cas, de multiples organisations extérieures à la région sont intervenues pour pallier les dommages créés par les réfugiés sur l'environnement. Les institutions locales de gestion des ressources ont également su désamorcer les conflits potentiels liés à l'utilisation des ressources entre réfugiés et autochtones." (Résumé de l'éditeur).
"Les déplacements de population ont évolué au cours des dernières décennies. Aux migrations économiques sont venus s'ajouter les déplacements liés aux conflits armés. Dans un cas comme dans l'autre, il est souvent question de retours. Examiner ces derniers comme indissociables du complexe formé par la réconciliation, la réhabilitation et la reconstruction, apparaît indispensable pour qui souhaite agir dans "l'espace-temps" de la réinstallation des réfugiés de la guerre. Parce que les populations restent traumatisées par les événements ayant suscité leur départ, le retour est un moment crucial que les institutions humanitaires devraient accompagner jusqu'à la réinstallation. Autrement dit, défendre les droits de ceux qui rentrent et agir en tenant compte des causes de départ est nécessaire à la réintégration." (Résumé de l'éditeur).
Cet essai rend compte d'un mouvement généralisé chez les immigrés des zones sahéliennes : leur forte organisation en associations visant à "développer" les villages d'origine. Depuis les années quatre-vingt, les réalisations se comptent par centaines, concernent tous les secteurs de la vie et leurs budgets peuvent atteindre des sommes très importantes. Cette dynamique regarde à la fois les sociétés villageoises confrontées aux nouveaux pouvoirs de ces émigrés et la société française qui cultive le fantasme de l'invasion par les ressortissants des pays pauvres. La démarche des immigrés qui les a conduits, au fil des expériences, à la rencontre de nombreux réseaux dans la société française, pose la questions des formes de leur accès à la citoyenneté ici.
L'accès à l'eau pour les habitants des quartiers périurbains ou irréguliers des grandes villes et des petits centres en Afrique est un des besoins les plus pressants des habitants, qui est loin d'être acquis. Aujourd'hui, dans le monde, 1 personne sur 5 n'a pas accès à une eau saine en quantité et qualité suffisantes et une personne sur 2 ne dispose pas de moyens d'assainissement convenable.
Pour répondre à ces besoins, un ensemble d'actions pilotes et d'opérations de recherche appliquées ont été entrepris dans une quinzaine de pays, d'Afrique principalement. Ce document est une synthèse et une expertise pluridisciplinaire qui rend compte des divers travaux conduits dans le cadre de ce programme, enrichi par les débats issus de la rencontre organisée à Ouagadougou. Il aborde les différents aspects techniques, socio-économiques, institutionnels et culturels des difficiles problèmes à résoudre sur le terrain.
La Cimade remet en cause les relations Nord Sud de coopération souvent assujetties aux critères des financeurs. La parole est ainsi donnée aux paysans du fleuve Sénégal, rassemblés en associations villageoises. Tout en évoquant les contraintes économiques, sociales et foncières propres au milieu rural des pays du Sud, est ainsi posé un ensemble de conditionnalités visant à redéfinir la coopération Nord Sud en des termes beaucoup plus égalitaires.
De nombreux organismes nationaux et internationaux interviennent sur le bassin du fleuve Sénégal, en particulier dans le domaine de l'eau. Le séminaire a réuni une centaine de personnes qui n'ont jamais l'occasion ou l'habitude de se rencontrer et d'échanger expériences et points de vue : bailleurs de fonds, ONG, associations d'émigrés, organisations villageoises, professionnels de l'eau, etc. Cet ouvrage présente les différentes interventions et les synthèses des conclusions et remarques faites au cours du séminaire en les regroupant en cinq parties qui correspondent aux thèmes développés au cours de la rencontre :
- Les politiques des Etats riverains du fleuve Sénégal (Mali, Sénégal, Mauritanie) en matière d'approvisionnement en eau ou de gestion des équipements, et la coopération française dans ce domaine
- Les modes d'alimentation en eau : quels éléments prendre en compte pour atteindre l'adéquation entre critères techniques et situation économique, géographique et sociale ; rôle des communautés dans les choix techniques, choix de la maîtrise d'ouvrage
- Le recouvrement des coûts : évaluation des coûts, répartition entre les intervenants, modes de recouvrement
- L'approche institutionnelle : détermination et partage des responsabilités entre les différents intervenants
- Le rôle des différents types d'intervenants dans le contexte actuel de privatisation, de décentralisation et de dérèglementation.
"Le développement du bassin du fleuve Sénégal a la potentiel nécessaire, s'il est fondé sur de bonnes compréhensions socio-économiques et écologiques, pour profiter aux économies locales, régionales et nationales. Pourtant, ce potentiel est rarement atteint et les énormes sommes investies dans les barrages, les digues, les projets d'irrigation et les installations hydro-électriques ont généralement des retombées décevantes, voire négatives, qui accélèrent la dégradation de l'environnement et affectent le bien-être de zones riveraines où les populations sont souvent denses". (Extrait de la synthèse). Cet ouvrage propose une analyse basée sur une étude intensive menée pendant deux ans (1988-1989) dans trois sites villageois du département de Matam, dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal. Après une synthèse générale des résultats de l'étude, la présentation du contexte de l'enquête et de sa méthodologie, l'ouvrage comporte les chapitres suivants :
- organisation sociale et facteurs de transition de la société Haal Pulaar dans la moyenne vallée
- agriculture et élevage dans les stratégies productives des ménages
- rôle de la culture irrigée dans les systèmes de production de la moyenne vallée
- budgets des ménages et stocks céréaliers.
"Les politiques économiques et sociales visant à améliorer l'alimentation en Afrique n'ont pas donné les résultats escomptés. Cette situation est critique dans la mesure où l'on observe une dégradation accélérée des équilibres écologiques, économiques et sociaux. Les répercussions négatives de cette situation sont nombreuses, notamment dans le domaine vivrier où l'on assiste à une détérioration marquée de l'équilibre nutritionnel d'une part croissante de la population. Si certains facteurs naturels sont à incriminer, une certaine incapacité à mobiliser l'adhésion des populations concernées est flagrante. Tel est le constat dégagé à l'issue du séminaire". (Résumé de l'auteur).
Outre la synthèse des débats dont l'essentiel a été centré sur la situation qui prévaut dans la zone sahélienne au sens large, l'ouvrage comporte des études de cas portant sur les facteurs socio-culturels du développement et, en particulier, sur les méthodes d'amélioration des systèmes de gestion des ressources relatives à la sécurité alimentaire au Sahel.
Bibliographie annotée de plus de trois cent cinquante ouvrages, rapports, études, articles récents concernant le secteur agricole sénégalais. La première année de la période couverte (1983) correspond à la formulation de la Nouvelle politique agricole (NPA) sénégalaise. Certaines études antérieures ont cependant été inclues en fonction de leur pertinence aux questions actuelles.
Les annotations fournissent pour chaque document les information suivantes : objectifs, période couverte et méthodologie du document, données rassemblées, résultats et/ou recommandations, degré de pertinence, commentaires de l'étude, mots-clés. Index des titres, des mots clefs et des titres classés par degré de pertinence (haute, moyenne, faible).
"Les problèmes du rapport entre "population et développement" sont abordés dans trois thèmes principaux. D'abord dans celui de l'exode rural, des migrations internationales et de la colonisation de terres neuves. Les analyses faites sur ce thème global portent sur des pays comme la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Haute-Volta, le Nigéria et le Sénégal. Puis le thème relatif aux rapports entre la croissance démographique et la croissance économique est abordé. Le troisième et dernier thème de réflexion porte sur la mortalité. L'auteur y démontre à quel point le niveau de mortalité dans une formation sociale donnée détermine celui de son développement économique. Il conclut alors sur l'urgence et la gravité de ce problème en Afrique."
Trois auteurs proposent dans ce volume une critique des méthodes qui prétendent fonder la planification du développement sur les techniques de l'analyse micro-économique des projets. Ensuite, ils proposent une étude méthodologique concernant le programme de développement du fleuve Sénégal. Cet ouvrage, en fait, propose différentes critiques à propos de la "planification du sous-développement".
Souvent organisés en associations 1901, de nombreux groupes d'immigrés en France œuvrent à l'amélioration des conditions de vie dans leurs villages d'origine. Quel est l'impact de ces associations ? C'est à cette question que tentent de répondre les articles qui composent cet opuscule.
