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[texte imprimé]Time to Listen : Hearing People on the Receiving End of International Aid ANDERSON, Mary B., BROWN, Dayna - CAMBRIDGE (ETATS UNIS) : COLLABORATIVE FOR DEVELOPMENT ACTION (CDA), 2012/11, 172 P.
Les travailleurs humanitaires qui tentent d’apporter une aide rapide et efficace ont souvent très peu de temps pour réfléchir, discuter et écouter. Or, selon les auteurs de cette enquête, il sera à l’avenir absolument nécessaire de prendre le temps de le faire pour améliorer la qualité et la durabilité des efforts d’aide internationale. Ce rapport met en évidence le fait que les personnes bénéficiaires de cette aide ne veulent pas nécessairement recevoir plus d’aide, mais une aide plus efficace, qui prennent mieux en compte leur avis dans les décisions et la mise en place de l’aide. Ils pensent en général que le système de l’aide internationale apporte des solutions développées dans les pays bailleurs sans une compréhension approfondie du contexte local et sans consultation des populations concernées. Il ressort de cette enquête que ces dernières souhaitent une aide internationale plus collaborative.
https://www.alnap.org/system/files/content/resource/files/main/time-to-listen-book.pdf
Dans l'approche "Do no harm" (ne pas faire de mal), l'essentiel est de penser en amont la programmation des options d'intervention en situation de conflit car l'expérience de terrain montre que ce n'est pas toujours le cas. A cet effet, le CDA a développé de nouvelles approches dans le cadre de ses projets pilotes de formation des équipes de terrain, qui s'appuient sur les expériences des acteurs de l'aide humanitaire en zone de conflit. Ce manuel écrit par les humanitaires a pour objectif d'aider les personnels des organisations internationales à appréhender les différents contextes d'intervention, afin de développer des approches programmatiques favorisant la paix plutôt que la guerre. L'ouvrage rassemble les points de convergence tirés des expériences de terrain, qui montrent qu'il est toujours possible et utile : d'appliquer la méthode "Do no harm" en situation de pré-conflit, pendant le conflit et en post-conflit ; de réfléchir le plus tôt possible aux impacts potentiels de l'aide en situation de conflit aggravé ; de prendre conscience de la force des relations interagences dans la conduite des projets d'aide d'urgence et du rôle conjoint des acteurs pour une meilleure efficacité (qui fait quoi ? Où ? Avec qui ? Comment ? Selon quels critères ? Pour quels destinataires ? Qui assure le relais avec les autorités locales ?) ; de fournir un référentiel commun à toutes les organisations d'aide sur le terrain afin d'assurer une meilleure cohérence dans les actions ; d'assumer les impacts négatifs des programmes d'aide et de remonter l'information au centre de décision afin de les corriger (ne pas penser que c'est inévitable). L'approche "Do no harm" vise justement à fournir des outils adéquats pour élaborer les options programmatiques les plus appropriées à l'aide humanitaire d'urgence.
https://www.cdacollaborative.org/wp-content/uploads/2016/01/Options-for-Aid-in-Conflict-Lessons-from-Field-Experience.pdf
[texte imprimé]Do no harm : how can Aid support Peace or War ANDERSON, Mary B., - BOULDER (ETATS UNIS) : LYNNE RIENNER PUBLISHERS, 1999, 161 P.
Lorsque l'aide internationale intervient dans un contexte de violence politico-économique, elle devient partie prenante du conflit. Certes, les agences d'aide sont perçues comme des organismes non partisans, mais leur interventionnisme produit parfois des effets qui réduisent ou exacerbent les conflits. L'auteure pose la question fondamentale suivante : Comment l'assistance humanitaire peut aider les populations concernées à se désengager d'un conflit et à mettre en œuvre un processus capable de résoudre les problèmes à l'origine des combats ? A l'appui de sa réflexion, Mary Anderson entreprend la collecte d'expériences diverses dans différentes zones de conflit, de comprendre les interactions entre la volonté humaniste et la persistance des combats, afin d'apprendre des leçons de l'histoire et d'améliorer les solutions privilégiant la paix.
La neutralité des acteurs du monde humanitaire et du développement dans les situations de conflit peut parfois être remise en cause car ces acteurs peuvent apporter plus de souffrance que de bienfait aux populations vulnérables. L'aide peut en effet soutenir la paix et non intentionnellement la guerre, l'aide économique, financière et au développement pouvant jeter des braises dans le feu du conflit.
De 1970 à 1989, les catastrophes naturelles et écologiques ont tué environ 3 millions de personnes, perturbé la vie de 800 millions et causé plus de 23 milliards de dollars de dégâts matériels. Le but de l'UNESCO est d'aider les populations dans le besoin et les personnes touchées par ce genre de catastrophes. La décennie 1990 fut promulguée par les Nations Unies comme la période où l'on porterait encore plus attention à ces catastrophes et où il faudrait trouver des solutions concrètes pour diminuer le nombre de victimes et l'ampleur des dégâts.
