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[texte imprimé]Captures BERNARDOT, Marc, - VULAINES SUR SEINE : CROQUANT, 2012/11, 189 P.
Cet ouvrage analyse les rapports de domination mis en place par les sociétés occidentales depuis la fin des colonies. A travers l’exemple des Iroquois qui réduisaient en esclavage leurs adversaires et les intégraient dans leur société, l’auteur décortique les rapports aux migrants venant de pays pauvres qu’entretiennent les pays développés. Ceux-ci créent des barrières à travers un maquis de lois et procédures qui empêchent leur régularisation administrative et en même temps les utilisent comme variable d’ajustement sur le marché du travail. Quant aux meilleurs qui parviennent à s’installer, il leur est demandé de se fondre dans une « Nation » et de perdre tout signe distinctif lié à leur pays d’origine.
[texte imprimé]Camps d'étrangers BERNARDOT, Marc, - VULAINES SUR SEINE : CROQUANT, 2008, 223 P.
L'auteur de cet ouvrage présente une sociologie historique des camps d'étrangers en France depuis la Première Guerre Mondiale. Après avoir étudié de manière très large tout ce qu'impliquait le terme "camp", l'auteur explique les techniques de mises en camp et les différentes formes des camps d'étrangers. Enfin l'auteur nous parle de ces populations expulsées, réfugiées ou déplacées qui ont connu ou vécu ce phénomène particulier.
[texte imprimé]Loger les immigrés : La Sonacotra 1956-2006 BERNARDOT, Marc, - VULAINES SUR SEINE : CROQUANT, 2008/10, 296 P.
A partir des années 1950, la gestion résidentielle des populations issues de la décolonisation et de l’immigration emprunte aux logiques d’interventions de l’État dans le domaine des politiques de logement à destination de la classe ouvrière, et particulièrement des populations laborieuses jeunes, masculines et nouvellement venues. Des logiques de contrôle social et d’aménagement du territoire, associées à une logique de solidarité nationale prévalent. En 1956, l'État crée une Société nationale de construction pour les travailleurs originaires d’Algérie (Sonacotral). Devenue la Sonacotra en 1963, elle construit et gère des foyers pour célibataires immigrés des anciennes colonies, mais aussi des cités d’accueil, des centres d’urgence et des HLM pour les familles, jusqu’à devenir l’un des premiers opérateurs du logement en France. Dans les années 1970, ce modèle paternaliste et raciste est remis en cause. Dans les années 1990, les foyers sont intégrés dans la politique de lutte contre l'exclusion et d'accueil des demandeurs d'asile. Aujourd'hui, l'archipel des foyers n'a pas disparu et reste un lieu central de la vie des immigrés en France.
