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[texte imprimé]Comment la Palestine fut perdue et pourquoi Israël n'a pas gagné FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : SEUIL, 2024/02, 432 P.
Dans cet ouvrage historique, Jean-Pierre FILIU, recherche les racines du conflit israélo-palestinien dont, comme l'indique le titre, il y a un vaincu mais pas de vainqueur. Ce faisant, il infirme nombre d'idées reçues sur l'origine du sionisme et sur le rôle de l'évangélisme anglo-saxon dans le soutien déterminant de la Grande-Bretagne et des États-Unis à la colonisation de la Palestine par Israël. Les répercussions de ce conflit sur la scène internationale sont énormes, naufrage de l'ONU, militarisation des relations internationales, affrontements politiques à l'intérieur des États, horreur de la situation actuelle. Comprendre comment la Palestine fut perdue, et pourquoi Israël n'a pourtant pas gagné est une réflexion indispensable pour l'établissement d'une paix durable au Moyen Orient et, donc, sur le devenir de ce nouveau millénaire.
[texte imprimé]Le milieu des mondes FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : SEUIL, 2021, 384 P.
Cette histoire du Moyen-Orient, inscrite dans la longue durée (de 395 à nos jours) est une synthèse des évènements qui ont façonné cet espace au carrefour de trois continents, l'Europe, l'Asie et l'Afrique. En dix chapitres, organisés selon un découpage chronologique peu conventionnel, l'auteur nous livre un récit basé sur une problématique laïque sans négliger pour autant les faits religieux. De l'Antiquité à la fin du Moyen Age, l'empire byzantin, l'empire perse, puis les empires arabo-musulmans se sont affrontés tout en développant de brillantes civilisations détruites par les invasions mongoles du XIIIème et du XIVème siècles. Si l'on excepte l'épisode malheureux des croisades, la pénétration européenne n'a véritablement commencé qu'avec l'expédition d’Égypte de 1798 qui ouvre la période coloniale caractérisée par la rivalité franco-britannique. Les traités qui suivent la guerre de 1914 aboutissent au morcellement géopolitique de la région. Les nouvelles frontières ne tiennent aucun compte des aspirations des peuples de même que les régimes mis en place par les puissances occidentales, ce sont les racines des conflits actuels. L'auteur montre cependant comment les dictateurs et les jihadistes s'entendent à défigurer le passé pour légitimer leur barbarie. Son ouvrage s'achève par une analyse de la place et des ambitions de la France dans la région car cette histoire est aussi devenue la nôtre.
[texte imprimé]Algérie la nouvelle indépendance FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : SEUIL, 2019/12, 180 P.
Pour Jean-Pierre Filiu, la nouvelle indépendance de l'Algérie commence le 22 février 2019 lorsque des foules d'hommes et de femmes descendent dans les rues pour réclamer le départ du président Bouteflika et l'avènement d'une véritable démocratie. Ce soulèvement populaire, le Hirak, a entraîné la démission du vieux président, mais la démocratie se fait attendre. Les militaires qui agissent maintenant à visage découvert refusent d'abolir le système politique mis en place lors de l'indépendance en 1962 et répriment les manifestations qui le contestent. Outre le récit des évènements récents, cet essai analyse les racines historiques du mouvement et ses retombées futures.
[texte imprimé]Le miroir de Damas FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : LA DECOUVERTE, 2017/03, 288 P.
"Nous avons tous en nous une part de Syrie". Par ce livre, abordant de façon chronologique l’histoire de ce pays, de Saint Paul à nos jours, l’auteur, à la manière de l’émission « Concordance des temps », trace des parallèles entre des événements passés et l’actualité de la dynastie al-Hassad. Certes la "descente aux enfers de la Syrie, de ses femmes et de ses hommes, n’est ni une affaire d’Arabes, ni le solde de querelles immémoriales. Elle est épouvantablement moderne, car les bourreaux de ce temps, qu’ils soient jihadistes ou pro-Assad, n’invoquent un glorieux passé qu’à l’aune de leur projet totalitaire. Mais, que les tortionnaires soient ou non jugés, le "pays de Cham" se relèvera des ruines présentes". (D'après le résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Les meilleurs ennemis, 3. Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient : Troisième partie 1984-2013 FILIU, Jean-Pierre, BEAUCHARD, Pierre-François dit David B. - PARIS : FUTUROPOLIS, 2016/10, 95 P.
"Raconter en bande dessinée les relations difficiles entre le Moyen-Orient et les États-Unis, tel est le pari audacieux de cette fresque signée du spécialiste de l’islam contemporain, le professeur Jean-Pierre Filiu, et le dessinateur David B. Évoluant de la grande histoire à la petite anecdote, les auteurs éclairent l'actualité la plus brûlante par la narration graphique de ce "passé qui ne passe pas". Leur récit est une mise en perspective pour mieux comprendre l'histoire politique contemporaine, de la guerre du Koweït en 1990 aux conflits actuels qui agitent le Moyen-Orient, notamment la Syrie". (D'après le résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Les Arabes, leur destin et le nôtre FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : LA DECOUVERTE, 2015, 262 P.
De 1798, date de l’expédition de Bonaparte en Égypte, à 2015, l'histoire des pays arabes est intimement liée à celle de l’Occident. Une histoire faite d’expéditions militaires et de colonisations brutales, de promesses trahies et de manœuvres diplomatiques, une histoire de soutien à des dictatures féroces ou à des régimes obscurantistes riches en pétrole.
Cette « histoire commune » qui a fait le malheur des Arabes ne doit pas faire oublier une autre histoire, celle des « Lumières arabes » du XIXe siècle, de l'’ébullition démocratique et des révoltes sociales, souvent écrasées dans le sang. Autant de tentatives pour se libérer du joug occidental et de l’oppression des despotes, afin de pouvoir, enfin, écrire sa propre histoire. (d'après le résumé de l'éditeur)
[texte imprimé]La Dame de Damas FILIU, Jean-Pierre, POMÈS, Cyrille - PARIS : FUTUROPOLIS, 2015, 104 P.
A travers l'histoire d'amour impossible entre Karim et Fatima, cette bande dessinée retrace les méthodes de répression de la dictature syrienne, les débuts de la révolte contre le régime de Bachar El Assad, l'impuissance de l'ONU, le passage d'un mouvement non-violent à la lutte armée, entre 2010 et 2013.
[article]L'oiseau de Palestine : Enquête sur Khaled Jarrar ORZEL, Marta - In : XXI, automne 2014 (01/12/2014), N°28, P. 144-153
Ancien garde du corps de Yasser Arafat, Khaled Jarrar continue de défendre l'idée d'un État palestinien et utilise l'art comme une arme non-violente dans son atelier proche de Ramallah. Obsédé par la question du contrôle de la population dans les territoires occupés, Khaled Jarrar imagine un faux visa de circulation "État de Palestine" à l'emblème du passereau noir aux ailes bleues qu'on ne trouve que sur sa terre natale. Conscient de son rôle d'influenceur, il refuse d'être considéré comme le "Palestinien de service" et revendique le droit d'être jugé sur son œuvre artistique au-delà des préjugés de part et d'autre de la frontière.
[texte imprimé]Les meilleurs ennemis, 2. Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient : Deuxième partie 1953-1984 FILIU, Jean-Pierre, BEAUCHARD, Pierre-François dit David B. - PARIS : FUTUROPOLIS, 2014, 104 P.
"On a du mal à se rappeler que l’Amérique fut longtemps populaire au Moyen-Orient, tant les peuples arabes y détestaient les empires coloniaux de la France et de la Grande-Bretagne. L’intervention de Washington au profit de Nasser en 1956 a littéralement sauvé le raïs égyptien, attaqué par une coalition secrètement nouée entre Israël, la France et le Royaume-Uni. Pourtant, la « guerre des Six jours » de 1967 fait basculer les États-Unis dans le camp des « ennemis » des Arabes. Les premiers « pirates de l’air » frappent en 1970, avant l’embargo pétrolier en 1973. La haine de l’Amérique est un puissant moteur de la révolution iranienne de 1979, qui emporte le régime du Shah, allié privilégié des États-Unis dans la région. Face à cette révolution islamique, Washington croit habile de soutenir, dans l’Afghanistan voisin, une guérilla elle aussi islamique. C’est là qu’apparaît un certain Oussama Ben Laden". (D'après le résumé de l'éditeur).
[texte imprimé]Le printemps des Arabes FILIU, Jean-Pierre, POMÈS, Cyrille - PARIS : FUTUROPOLIS, 2013/06, 112 P.
Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid en Tunisie, la police locale confisque sa charrette et sa balance à un jeune marchand ambulant de fruits et de légumes. En un geste de protestation ultime face aux brimades, aux humiliations et à la corruption qui durent depuis des années, Mohamed Bouazizi s’immole par le feu. Ce sacrifice provoque des émeutes qui vont gagner la Tunisie toute entière, puis en quelques semaines, l’Egypte, la Libye vont également s'enflammer et des dictatures s'effondrer. En revenant sur ce "printemps des Arabes", les auteurs replacent au cœur de cette vague contestataire celles et ceux qui en furent les acteurs : les femmes et les hommes qui payèrent souvent leur engagement de leur vie.
[texte imprimé]Je vous écris d'Alep FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : DENOËL, 2013, 158 P.
L'auteur, ayant séjourné de nombreuses fois en Syrie, et à Alep plus précisément, nous livre une galerie de portraits allant du modeste combattant jusqu'au jeune maire de la partie libérée de la ville. Sur un ton bienveillant mais intransigeant, il tente de dresser un tableau des différentes forces révolutionnaires, quelles soient laïques, djihadistes ou mafieuses et de leur relations souvent houleuses. Au cœur du conflit, il nous propose un éclairage plus "abrupte" des tendances qui se dessinent aujourd'hui, à Alep, et en Syrie.
[texte imprimé]Histoire de Gaza FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : FAYARD, 2012/04, 444 P.
L'histoire de Gaza commence dès l'Antiquité, lorsque son port était une interface entre l'Asie et l'Europe et un grand emporium sur la Méditerranée, un carrefour de grands empires. Après l'islamisation au VIIe siècle, la ville connaît plusieurs dominations successives, notamment égyptiennes et ottomanes, un long déclin est alors amorcé. Après la Première Guerre mondiale, la puissance britannique reçoit mandat de la Société des Nations (SDN) sur le territoire. Cependant, c'est à la période contemporaine que l'auteur consacre l'essentiel de son ouvrage. A l'encontre d'autres historiens, qui placent Jérusalem au centre de l'histoire de la Palestine, il pense que cette place revient à Gaza, bien que cette étroite bande côtière ne couvre que 360 km2. Elle a vu grandir nombre d'acteurs déterminants du conflit israélo-palestinien, elle a concentré une densité inégalée de réfugiés à partir de 1948-1949. C'est là que l'OLP et les factions armées se développèrent, là qu'éclata le grand soulèvement de 1987 en faveur de l'État palestinien et là aussi que ce grand rêve s'est écroulé par la rupture entre le Fatah et le Hamas en 2007. Gaza est bien un des foyers majeurs du nationalisme palestinien.
[texte imprimé]Le nouveau Moyen-Orient : Les peuples à l'heure de la Révolution syrienne FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : FAYARD, 2012/12, 408 P.
Le concept de Middle East (Moyen-Orient en français) est né en 1902 sous la plume d'un amiral américain, pour désigner cette partie du monde où sont nées des civilisations antiques mais qui, depuis le début du XXe siècle, est devenue le théâtre d'âpres conflits. Après un bref historique, Jean-Pierre Filiu se consacre à la révolution syrienne et en analyse les mutations : au début, un mouvement démocratique, pacifique et non confessionnel né de l'imitation des autres "printemps" arabes, puis sa transformation, quand la répression par l'armée de Bachar al-Assad se fait de plus en plus meurtrière. Le Comité national pour le changement démocratique est créé, soutenu par l'Armée syrienne libre, avec une intense militarisation. Le régime crée ses milices civiles et fait bombarder les villes révoltées, les morts se comptent par dizaines de milliers. L'opposition se militarise et se confessionnalise, ce qui explique en partie les tergiversations de l'ONU et des gouvernements occidentaux pour venir au secours des révoltés. En conclusion, l'auteur replace les événements syriens dans le contexte du monde arabe actuel, dans lequel le conflit israélo-palestinien reste central. Il minimise le danger que font courir les intégristes musulmans aux révolutions démocratiques, en Égypte, en Tunisie et en Syrie, en émettant l'hypothèse que les formations islamistes seront partout "obligées de faire l'apprentissage accéléré du pluralisme".
[texte imprimé]La révolution arabe FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : FAYARD, 2012/01, 256 P.
Depuis la chute de Ben Ali, un vent de contestation souffle sur les pays arabes qui, à défaut d'être irrésistible laissera sûrement des traces. En dix leçons, c'est-à-dire en dix chapitres, l'auteur du livre essaie de donner une première interprétation de ces mouvements qu'on a baptisé du nom de "printemps arabe". Il s'élève contre des idées reçues : l'impossibilité de la démocratie dans les pays arabes, la prééminence de l'islam dans la pensée politique de ces mêmes pays ou, encore l'importance des réseaux sociaux dans le déclenchement des soulèvements populaires. En revanche, il insiste sur le rôle capital de la jeunesse. La rédaction du livre a été terminée en mai 2011 et depuis, d'autres interprétations ont été publiées.
[texte imprimé]Afrique du Nord Moyen-Orient CHARILLON, Frédéric, DIECKHOFF, Alain - PARIS : LA DOCUMENTATION FRANÇAISE, 2011/08, 146 P.
Cet ouvrage collectif, réalisé par des politologues français et étrangers, s'efforce de faire un bilan des révolutions civiques, des bouleversements politiques et des ruptures stratégiques dans cette région du monde secouée par les "printemps arabes" de 2011. L'Algérie, le Maroc, et surtout la Libye, ne sont pas traités dans cet ouvrage. Par contre, sont abordées les activités d'Al Quaïda au Maghreb islamique et la place de l'islam dans les sociétés arabes, ainsi que les évolutions récentes de la Turquie et des Territoires Palestiniens.
[texte imprimé]Les meilleurs ennemis, 1. Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient : Première partie 1783-1953 FILIU, Jean-Pierre, BEAUCHARD, Pierre-François dit David B. - PARIS : FUTUROPOLIS, 2011, 115 P.
Pendant des siècles, pirates chrétiens et musulmans se sont affrontés en Méditerranée, chacun prenant le dessus sur l'autre selon les aléas des dynamiques de conquête. Mais, à la fin du XVIIIe siècle, les grandes puissances navales européennes signent des traités en échange de tributs. Les pirates musulmans se rabattent alors sur de plus petits États comme l'Amérique, devenu récemment indépendant. À peine nés, les États-Unis sont donc en conflit avec des pays situés à des milliers de kilomètres de chez eux. Ce n’est qu'en 1830 que prendra fin la piraterie barbaresque en Méditerranée. Débutent alors les enjeux et tractations pétrolières, dont l’accord stratégique entre le président Roosevelt et le roi d’Arabie Saoudite Ibn Saoud, et le coup d’État américain en 1953, en Iran, contre Mossadegh. Évoluant de la grande Histoire à la petite anecdote, le récit de David B. et Jean-Pierre Filiu est une mise en perspective qui permet de mieux appréhender l'histoire politique contemporaine.
[texte imprimé]Les neuf vies d'Al-Qaida FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : FAYARD, 2009/10, 368 P.
Al-Qaida existe maintenant depuis 20 ans et a montré une redoutable faculté d'adaptation, de transformation et de récupération. Pour comprendre Al-Qaida, il faut étudier son rapport à l'Islam et la manière très nouvelle dont elle a perverti le message. L'invention du djihad global relève d'une démarche révolutionnaire et d'un projet totalitaire. Al-Qaida a dû se replier plusieurs fois, ses bases lui étant refusées successivement par différents pays : en Afghanistan, les talibans se sont opposés à l'organisation, au Soudan, en Arabie saoudite, en Irak... Repliée dans les zones tribales aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan, Ben Laden attendait la victoire des républicains aux États-Unis, persuadé que ceux-ci relanceraient la "guerre totale contre le terrorisme" ce qui lui permettrait de rebondir. La victoire d'Obama l'a complétement désarçonné. Cet ouvrage, très documenté, dépeint les différentes actions et métamorphoses d'Al-Qaida et tente d'en présager l'avenir.
[texte imprimé]Les frontières du jihad FILIU, Jean-Pierre, - PARIS : FAYARD, 2006/10, 372 P.
Dans l'avant-propos l'auteur propose une analyse sémantique du terme "jihad" que l'on traduit, abusivement d'après lui, par "guerre sainte". Il montre également l'occurence plutôt rare de ce terme dans le Coran. La notion de jihad est étroitement liée à un territoire, à un espace à conquérir qui a des frontières, d'où le titre de l'ouvrage. Le livre est construit suivant un plan chronologique, depuis les combats du prophète, en passant par les croisades pour arriver à l'époque actuelle. Le jihad contemporain est étudié dans tous ses territoires : l'Afghanistan qui est sa terre d'élection, la Tchétchénie, la Bosnie, mais également les banlieues et, dernier espace à conquérir, le Net. Naturellement une large place est donnée à "El Qaïda" et à son chef, dont l'auteur pense qu'il parasite en réalité les luttes nationales (voir l'assassinat du commandant Massoud) ce qui provoque des réactions de rejet de la part des populations locales.
Dans l'islam (dans le sunnisme comme dans le chiisme), l'opportunisme apocalyptique sert à mobiliser de puissantes passions au service de desseins très terrestres : le retour du sauveur, le "Mahdi" (périodiquement annoncé), est le signal de la fin des temps. Actuellement, parmi les djihadistes sunnites enrôlés dans Daech (Etat islamique en Irak et en Syrie), les opportunistes apocalyptiques alimentent la propagande afin de recruter massivement des combattants convaincus de livrer "la bataille de la fin des temps". Aux forces mobilisées contre Daech de faire mentir les prophètes de malheur.
