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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 30083 | CM Afrique Contemp N°269/270 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF07248 | BIOF R AFC | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]De la brique au numérique : les terrains de la fabrique urbaine - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2019/1-2 (01/01/2019), N°269-270, P. 9-24
L'Afrique est désormais un continent urbanisé, à des degrés divers, cependant, suivant la situation géographique des pays concernés. Les articles de ce dossier concernent les pays de l'Afrique saharienne et subsaharienne, à l'exclusion de l'Afrique méditerranéenne. L'approche de ces phénomènes d'urbanisation récents est pluridisciplinaire, géographique essentiellement, mais également sociologique et anthropologique. Les causes et les effets souvent néfastes du développement exponentiels des espaces urbains ont fait l'objet d'enquêtes de terrain dans les principales villes africaines comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Kinshasa. Une étude comparative est réalisée avec la capitale indonésienne de Djakarta.
Cet article sert de quasi-manifeste à ce numéro, de manière transversale, théorique et esthétique. La notion de "clair-obscur urbain" est proposée comme paradigme analytique fécond pour rendre compte des phénomènes urbains que les méthodes conventionnelles ne peuvent pas capter, de même que les zones de clair-obscur dans les portraits de la Renaissance révèlent mieux les traits des visages figurés, éclairés ou cachés. La démonstration de cette proposition théorique s'appuie sur deux enquêtes de scènes urbaines à Jakarta (Indonésie) et à Maputo (Mozambique).
Après un développement théorique sur les imaginaires de la nuit, cet article évoque une déambulation nocturne sur l'avenue Kwamé Nkrumah, artère principale de la capitale du Burkina Faso. On y rencontre des jeunes vivant dans la rue, (les "bakoroman"). Ceci permet d'éclairer la citadinité particulière de ces jeunes et d'analyser la vie urbaine vue depuis les marges de la population et de la ville.
Cet article explore "l'attente" des chauffeurs de poids lourds en transit à Bobo-Dioulasso. Loin d'être une période de repos, c'est une phase d'intense activité consacrée à des affaires économiques ou à la sphère privée. Déconstruire et reconsidérer l'espace-temps de l'escale permet à cette enquête ethnographique de révéler la complexité des pratiques qui se déploient dans l'espace potentiel de la nuit urbaine.
Au cours des vingt dernières années, le numérique a connu une percée fulgurante en Afrique. Cette contribution tente de montrer la manière dont les technologies numériques, les médias numériques et les technologies mobiles façonnent la vie urbaine et surtout les modalités africaines et urbaines d'appropriation du numérique. Elle se veut une étude de la sociologie du digital convoquée par la rapidité et la variété des formes d'usages du numérique, parfois sous des aspects novateurs les moins attendus : le mobile banking (service bancaire par smartphone), le numérique adopté par le secteur informel, la modernisation des transports urbains, le recours aux réseaux sociaux y compris pour les funérailles en temps de pandémie. L'approfondissement des usages du numérique constitue une nouvelle porte d'entrée pour étudier les pratiques des classes sociales dans les villes en Afrique.
A Kinshasa, règne le non planifié, le temporaire qui se pérennise, le recyclé et la débrouille. Mais, malgré les vicissitudes, la capitale de la République démocratique du Congo reste l'une des villes les plus inventives du monde. Les Kinois sont d'authentiques résistants face au chantage quotidien de la misère. Leur nombre exact est inconnu, probablement autour de 15 millions. Kinshasa va devenir une des plus grandes mégalopoles d'Afrique, l’État devrait enfin accomplir sa mission de pourvoyeur de services publics de base, et de concepteur d'une urbanisme enfin maîtrisé.
En 2009, le domaine foncier national burkinabé a été subdivisé en domaine foncier de l’État, domaine foncier des collectivités territoriales et patrimoine foncier des particuliers. Dix ans après cette réforme, on constate le recul de l’État dans des opérations immobilières de plus en plus privatisées et la perte de contrôle des pouvoirs publics sur les terres périurbaines ouagalaises.
La rapidité de la transition urbaine en Afrique subsaharienne implique un besoin urgent d'un habitat populaire décent. En s'appuyant sur la notion de "communs", cet article montre que trois conditions sont nécessaires pour que les projets d'habitat participent à l'inclusion urbaine : la sécurisation des droits d'usage du sol, la participation des habitants à la conception des projets et un contrôle des prix pour contenir la spéculation foncière. Deux études de cas empiriques, au Burkina Faso et au Kenya montrent les limites de ces expérimentations dans des contextes toujours favorables à la propriété privée.
Le Burkina Faso a été un des premiers pays africains touché par la pandémie de Covid-19. En riposte au danger de contamination, le gouvernement y a décrété la gratuité de l'eau en milieu urbain. Après avoir étudié ces mesures sur le plan institutionnel, les auteur·es de l'article ont enquêté sur leur application pratique dans un quartier informel de la périphérie de Ouagadougou.
Ce reportage photographique dévoile la misère des migrants ruraux qui affluent dans les villes côtières de Somalie. Ils pensent y trouver la sécurité et des conditions de vie meilleures. En réalité, ils survivent grâce à des petits boulots harassants, souvent sous les ordres de patrons exploiteurs. Les femmes sont les principales victimes de cette précarité, soumises à toutes les corvées, y compris celle de bâtir avec des déchets les cabanes qui abriteront leurs familles. Cette situation pose un grave problème humanitaire.
Cet article redonne consistance et actualité à la notion de ruée vers l'or et montre la variété des figures urbaines produites par elle. Les facteurs de localisation et les rythmes d'émergence, de développement et de disparition de ces villes minières, obéissent à des logiques complexes et mouvantes. Les auteurs basent cette analyse sur l'exemple saharien en général et du Nord-Niger en particulier, où ils conduisent des recherches depuis le début de la ruée vers l'or en 2014. Après avoir souligné l'intérêt et les particularités de ces cas d'études, ils proposent une typologie des effets urbains produits par l'exploitation de l'or dans le Sahara, en tenant compte de leur diversité et en les replaçant dans les différentes phases de la ruée vers l'or.
Cet entretien retrace son parcours, ses réflexions, ses expérimentations (création d'un écoquartier à Abidjan et d'un habitat populaire au Bénin) et son engagement pour une ville africaine plus intelligente, plus inclusive et plus verte.
