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Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 29830 | CM Afrique Contemp N°271/272 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
| BIOF07354 | BIOF R AFC | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article](In)dépendances LE GOURIELLEC, Sonia ; MVÉ-ONDO, Bonaventure - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2020/1-2 (01/01/2020), N°271-272, 144 P.
La revue Afrique Contemporaine cesse de paraître. Dans ce dernier numéro, le dossier intitulé (In)dépendances a une forte connotation philosophique et historique, comme un retour testamentaire sur ces soixante années de l'accession à la souveraineté de la plupart des États africains, et avec toutes les interrogations actuelles sur la réalité de leur décolonisation.
Le concept d'indépendance est constitutif de l'idée d’État-nation et de la volonté d'auto-gouvernance qui lui est associée. En Afrique, l'indépendance politique a été formellement acquise par la plupart des États à la suite des colonisations et des décolonisations. Mais, les liens avec les anciennes puissances coloniales et les difficultés internes des États nouvellement indépendants, dans un contexte mondial en constante évolution, imposent de revoir la signification de ce concept et de dégager quelques pistes qui invitent à le repenser en lien avec celui d'interdépendance.
Cet entretien entre deux philosophes porte sur la nécessaire déconstruction de la philosophie occidentale qui, sous couleur d'universalisme, rejette en réalité les valeurs nées hors de sa sphère d'influence, par exemple en Afrique. Il faut sortir de la dichotomie épistémique centre/périphérie. Il s'agit de décoloniser la pensée.
La colonisation a imposé le système juridique basé sur le droit occidental aux pays colonisés. Étienne Le Roy (professeur émérite d'anthropologie du droit à l'Université Panthéon-Sorbonne) a étudié les juridictions coutumières, en particulier celles du Sahel. Il y trouvait matière à décoloniser le droit pour le refonder sur ces pratiques endogènes. Dans ce texte posthume, il formulait quelques principes fondamentaux.
Cet article, en référence aux travaux d’Étienne Le Roy, s'appuie sur une modalité de travail des anthropologues du droit encore marginale. Le propos de cette juriste, rend compte de "ce que le terrain fait au droit" et de l'acuité de l'anthropologie du droit pour mettre en relief les ruptures et continuités dans le rapport à la nature, d'abord instrumentalisée au profit du projet ségrégationniste, puis devenue outil de la réconciliation nationale en Afrique du Sud et australe.
Leonardo Villalon et Pierre Englebert reviennent ici sur la nature de l’État postcolonial et de ses dynamiques, notamment depuis la "troisième vague" de démocratisation des années 1990, et les régimes qui ont émergé depuis trente ans. Ils évoquent aussi leurs expériences professionnelles, leurs parcours de pensée, et leurs travaux à venir.
L'histoire de la dette des pays d'Afrique subsaharienne est difficile à faire en raison de la diversité des situations et du côté lacunaire des sources. L'auteur distingue cependant quatre périodes significatives. Après une phase d'allègement de la dette, il semble que la spirale de l'endettement soit repartie, comme pour un retour aux années 1980.
Les forces armées sont un élément fondamental de la souveraineté nationale. Le général de corps d'armée Bruno Clément-Bollée, qui a consacré une bonne partie de sa carrière aux questions de défense sur le continent africain, partage ici son regard sur les évolutions des armées africaines depuis les indépendances.
Ancien rédacteur en chef d'Afrique contemporaine, François Gaulme livre ici une regard personnel sur les permanences et mutations qui ont, depuis soixante ans, rythmé le vie de la revue. Il revient sur les fondements et les évolutions éditoriales du titre, en lien avec celles des structures politico-administratives et plus largement des relations franco-africaines.
Au cours de cet entretien, Sylvie Humbert évoque sa participation à la commission Duclert (Commission de recherche sur les archives relatives au Rwanda et au massacre des Tutsi (1990-1994), la manière dont le travail d'enquête a été mené dans les archives et sur le terrain au Rwanda, en collaboration avec l'armée française. Elle écarte les soupçons qu'avait fait naître cette collaboration et réaffirme sa foi en la justice.
Alors que la situation sécuritaire peine à s'améliorer au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la question de la légitimité de la présence militaire française est posée de plus en plus frontalement au sein des administrations et dans le champ académique. En revenant sur la manière dont ce débat a été investi par les acteurs institutionnels français, l'étude met en lumière la persistance de trois dilemmes qui structurent plus largement l'ensemble des réflexions sur la politique militaire française depuis les indépendances.
Cet article essaie de retracer la généalogie de la mémoire prospective et des avenirs nostalgiques au sein du nationalisme ivoirien. La célébration de la fête nationale est prise comme outil d'analyse. Elle suscite souvent de vifs débats à propos de ce qui devrait être commémoré ou oublié et sur la manière dont le passé est lié au présent et à l'avenir de la nation. Bien que la célébration de la fête nationale soit largement orchestrée par le gouvernement, elle reste néanmoins porteuse d'un potentiel de rupture et de critique, via la réinterprétation des pratiques commémoratives et des représentations de la nostalgie.
Cette chronique dresse un état des relations politico-religieuses en Côte d'Ivoire avant et après les élections présidentielles d'octobre 2020, après une décennie du régime Ouattara. Elle documente en premier lieu la relative perte d'influence des chefs religieux dans l'espace public, dominé désormais par les chefs politiques. Mais dans les semaines précédant les élections s'est formée une ligue œcuménique, "Alliance des religions en faveur de la paix", pour contribuer à l'apaisement d'un climat sociopolitique devenu houleux et violent. La conclusion évoque la critique latente des fidèles envers les élites et leur cheminement vers des initiatives émancipatrices encore incertaines.
Les états généraux de l'eco se sont tenus à l'université de Lomé au Togo du 26 au 28 mai 2021, et ont conduit à l'adoption d'une feuille de route devant permettre la mise en place de la future monnaie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) intitulée"eco". Cet article propose de mettre en perspective la déclaration de Lomé en précisant les fondements théoriques et la temporalité de mise en œuvre de cette monnaie unique pour la CEDEAO, actant la fin du franc CFA en Afrique de l'Ouest.
L'article aborde deux travaux relatifs à la Côte d'Ivoire publiés par Afrobarometer en 2019 et 2020. Il se propose de vérifier si ce que les Ivoirien.nes enquêtés "ressentent" se rapproche (ou non) de ce que les données statistiques disponibles révèlent quant à la présence chinoise d'abord, mais aussi française et états-unienne, dans la mesure où ces deux dernières servaient de contrepoids à la première. La présence chinoise est soutenue par un puissant narratif qui apporte l'espoir, alors que l'image de la France est assez dégradée.
Douala est la métropole estuaire du Cameroun. Depuis l'indépendance, on s'interroge sur la capacité du gouvernement à y aménager les occupations foncières, à anticiper les risques, à répondre à la demande en services de base. Le secteur informel fabrique des solutions (habitat, transport, marchés) et en construisant de nouvelles centralités. Des approches de la planification urbaine, plus flexibles et décentralisées, rompant avec les logiques de la planification coloniale et postcoloniale, sont désormais envisagées pour intégrer ces dynamiques et en faire des atouts.
