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Dépouillements
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[article]Ascèse ou désir ? - In : LA DECROISSANCE, décembre 2015-janvier 2016 (01/12/2015), N°125, P. 14-15
Dès l'origine, pour Kévin Victoire, le libéralisme puis la société de consommation ont prôné l'expansion économique par la libération du désir, la jouissance sans entraves du consumérisme. La publicité entretient sciemment, aux dires de Anne O'Neem, un désir insatiable, infantilisant, narcissique. Le capitalisme initial, puritain et ascète, s'est mué, selon Pierre Adrian, en un fascisme pervers, celui d'une société de consommation et de jouissance qui régit notre intimité. Alors la décroissance implique-t-elle, à l'inverse, une ascèse? Pour Pierre Adrian, il nous faut "décoloniser notre imaginaire", viser non les désirs mais les besoins, réintroduire la poésie, l'immatériel et l'humain dans nos vies.
[article]
Titre : Ascèse ou désir ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Article en page(s) : P. 14-15 Note générale : Dialogue entre Kevin Victoire, journaliste, Michel Parolini, membre du collectif "les décroisseurs berrichons", Pierre Adrian , auteur d'un essai sur Pasolini, Anne O'Neem, psychociologue irlandaise qui travaille dans une multinationale de la communication. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Développement économique ; Consommation ; Économie alternative ; Publicité ; CapitalismeRésumé : Dès l'origine, pour Kévin Victoire, le libéralisme puis la société de consommation ont prôné l'expansion économique par la libération du désir, la jouissance sans entraves du consumérisme. La publicité entretient sciemment, aux dires de Anne O'Neem, un désir insatiable, infantilisant, narcissique. Le capitalisme initial, puritain et ascète, s'est mué, selon Pierre Adrian, en un fascisme pervers, celui d'une société de consommation et de jouissance qui régit notre intimité. Alors la décroissance implique-t-elle, à l'inverse, une ascèse? Pour Pierre Adrian, il nous faut "décoloniser notre imaginaire", viser non les désirs mais les besoins, réintroduire la poésie, l'immatériel et l'humain dans nos vies. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67766
in LA DECROISSANCE > N°125 (décembre 2015-janvier 2016) . - P. 14-15[article][article]Les paysans résistent au développement - In : LA DECROISSANCE, décembre 2015-janvier 2016 (01/12/2015), N°125, P. 12
Les constats chiffrés traduisent l'importance du monde rural : un peu plus de la moitié des habitants de la planète, 75% de l'alimentation du monde fournie par de petits paysans sur 25% des terres. Cependant, ce monde est souvent déconsidéré, traité comme un obstacle au "développement", d'essence conservatrice. Les valeurs paysannes -entraide,équilibre, autosuffisance- sont, en réalité, à l'opposé de celles de l'agriculture industrielle, tournée vers le profit, pour une minorité, quel que soit le coût en eau douce ou en perte de la biodiversité. Choisi par des jeunes, le retour à la terre ne signifie pas retour en arrière mais choix de modes de vie et de production qui s'affranchissent de schémas de pensée convenus.
[article]
Titre : Les paysans résistent au développement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Article en page(s) : P. 12 Note générale : Interview de Silvia Perez-Victoria, auteur de "Manifeste pour un XXème siècle paysan", Acte Sud 2015, 185 p. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Économie rurale ; Développement économique ; Décroissance ; Paysannerie ; Agriculture paysanneRésumé : Les constats chiffrés traduisent l'importance du monde rural : un peu plus de la moitié des habitants de la planète, 75% de l'alimentation du monde fournie par de petits paysans sur 25% des terres. Cependant, ce monde est souvent déconsidéré, traité comme un obstacle au "développement", d'essence conservatrice. Les valeurs paysannes -entraide,équilibre, autosuffisance- sont, en réalité, à l'opposé de celles de l'agriculture industrielle, tournée vers le profit, pour une minorité, quel que soit le coût en eau douce ou en perte de la biodiversité. Choisi par des jeunes, le retour à la terre ne signifie pas retour en arrière mais choix de modes de vie et de production qui s'affranchissent de schémas de pensée convenus. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67767
in LA DECROISSANCE > N°125 (décembre 2015-janvier 2016) . - P. 12[article][article]La marche macabre du cyber-capitalisme - In : LA DECROISSANCE, décembre 2015-janvier 2016 (01/12/2015), N°125, P. 3-4
L'économie dite "collaborative", prétend abolir les hiérarchies, développer les échanges horizontaux, permettre à chacun de devenir son propre entrepreneur. Dans ce cadre, Internet serait un outil d'émancipation, à même de créer, selon Jérémy Rifkin, une société cybernétique mondialisée, où chacun, sur le modèle d'Uber, trouverait réponse immédiate à ses besoins et compléments de revenus. Dans cette société, de fait, totalement atomisée, progressent marchandisation et précarisation, au profit des grandes entreprises d'Internet, qui centralisent l'information. L'ambition de numérisation totale de la société, d'essence libérale, ferait du monde un immense marché de gré à gré, le "marché ultime", qui absorberait toutes les activités humaines.
[article]
Titre : La marche macabre du cyber-capitalisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre THIESSET Année de publication : 2015 Article en page(s) : P. 3-4 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Internet ; Modèle de développement ; Mondialisation ; Libéralisme ; Capitalisme ; Marché mondial ; Changement socialRésumé : L'économie dite "collaborative", prétend abolir les hiérarchies, développer les échanges horizontaux, permettre à chacun de devenir son propre entrepreneur. Dans ce cadre, Internet serait un outil d'émancipation, à même de créer, selon Jérémy Rifkin, une société cybernétique mondialisée, où chacun, sur le modèle d'Uber, trouverait réponse immédiate à ses besoins et compléments de revenus. Dans cette société, de fait, totalement atomisée, progressent marchandisation et précarisation, au profit des grandes entreprises d'Internet, qui centralisent l'information. L'ambition de numérisation totale de la société, d'essence libérale, ferait du monde un immense marché de gré à gré, le "marché ultime", qui absorberait toutes les activités humaines. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67787
in LA DECROISSANCE > N°125 (décembre 2015-janvier 2016) . - P. 3-4[article]