|
|
[n° ou bulletin]
|  |
Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 38248 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 30796 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Soulèvements sensibles : Corps et affects dans l’expérience de la violence HUËT, Romain - In : SOCIO, 2022 (01/04/2022), N°16,
Ces dernières années ont été marquées par des soulèvements sociaux à travers le monde. Si ces mouvements renvoient à des situations et à des enjeux politiques spécifiques à chaque pays, il existe des expériences partagées et des récits concordants entre eux. Aux pratiques syndicales ou politiques traditionnelles sont préférés des modes d’intervention plus directs (occupation, blocage, opération coup de poing, manifestation "sauvage", etc.), sans porte-parole, sans hiérarchie, organisés de façon horizontale grâce aux nouvelles technologies et sans volonté de négociation avec le pouvoir. Cet article propose de réfléchir aux dynamiques de ces soulèvements sociaux sensibles, en portant une attention particulière à l’expérience de la violence sur les terrains d'action. https://journals.openedition.org/socio/11989
L’expérience émeutière résulte d’une décision personnelle de mise en danger, comme une nouvelle expérience identitaire. En tant qu'expérience collective, elle est de l’ordre de la performance, tant dans le discours que dans l'action. Les sociologues l'interprètent comme une expérience politique du corps et tentent d'identifier les émotions et constructions subjectives des acteur·rices. Dans ce travail de recherche, l'auteur analyse les matériaux d’enquêtes sur une période de quinze ans à l'aune de cinq critères : le rapport à la peur, la reconfiguration collective des corps, le dévoilement des dominations dans la convocation de l’État, la prescription par la performance, l’esthétique. https://journals.openedition.org/socio/12034
L'article explore les principales analyses philosophiques et politiques de l'émeute, à partir du soulèvement des Gilets jaunes en France, à l'automne 2018. Ce travail de recherche vise à comprendre à quel point cette forme d’action a joué un rôle fondamental au sein du mouvement contestataire, notamment avec le plébiscite populaire des actions du samedi sur les ronds-points. L'approche se fonde sur la restitution de la parole des Gilets jaunes, sans stigmatisation de l’émeute, pour mettre en lumière la résonance politique que ce mouvement populaire a suscité, inédit depuis quelques décennies, notamment depuis la crise économique de 2008. https://journals.openedition.org/socio/12039
En s'appuyant sur la littérature existante en sciences humaines et sociales traitant de l’émeute, cet article propose une interprétation nouvelle de cette forme d’insurrection : "l'approche processuelle". Il analyse en particulier l’émeute qui a mené à l’incendie du commissariat de police du 3e district à Minneapolis, en mai 2020. L’approche processuelle permet d'analyser les processus organisationnels de l’émeute et d’explorer comment elle est incarnée par des stratèges qui communiquent intensément tout en se répartissant les tâches sur un territoire particulier. L’article invite à considérer l'émeute comme une organisation en mouvement, composée de corps "co-affectés" et productrice de nouvelles formes de vie sociale. https://journals.openedition.org/socio/12084
Cet article interroge la manière dont les affects et les émotions sont gérés dans l’activité de maintien de l’ordre. Le travail de recherche s'attache d'abord à montrer les tentatives de formatage ou de contrôle qui s’exercent sur les membres des forces de l’ordre (par l'injonction à la domestication de leurs affects et à l’emprise sur leurs émotions comme instrument de maîtrise des foules) puis sur la gestion des manifestant·es (par la rationalisation des émotions, l'emprise sur les représentations ou par la peur). Enfin l'auteur interroge le devenir des émotions ainsi suscitées, de même que les effets de cette rationalisation des affects sur l’action, tant au sein de la police que des manifestant·es. https://journals.openedition.org/socio/12144
Comment la violence des Gilets jaunes a-t-elle été visuellement représentée dans les médias ? Dans quelle mesure cette représentation a-t-elle participé à délégitimer le mouvement ? L'article interroge sur le rapport médiatique, social et démocratique à la violence, lorsque celle-ci est qualifiée de "populaire". À partir de centaines d'articles tirés de quotidiens régionaux et nationaux français, ce travail de recherche explore la dimension sensible, affective et sociale de la violence en démocratie. Il explique comment l’assimilation du mouvement des Gilets jaunes à des émotions négatives et à des actions répréhensibles par la loi a pu s'opérer au moyen de représentations mettant en avant une "violence événementialisée" qui masque le social. Il montre ensuite que cette mise en images relève d’un "régime de représentation" : à la violence visuelle symbolique des Gilets jaunes répond une légitimation de la "violence d’État". https://journals.openedition.org/socio/12204
L'article s'intéresse au passage à la violence armée des combattants volontaires ukrainiens durant la guerre du Donbass. Il analyse la façon dont le contexte de la mobilisation de l’hiver 2013-2014 et la répression des autorités ont bouleversé les individus sur le plan intime, qu’ils aient directement ou non participé à la mobilisation, et ont rendu possible le passage à la violence armée. L'article analyse les parcours d’engagement, la perception de ces combattants volontaires plusieurs années après la guerre et leur capacité d'analyse de leur parcours d’engagement à l'époque, en lui conférant une dimension collective sacrificielle. https://journals.openedition.org/socio/12249
Depuis le début des années 2000, l’ordre social néolibéral, imposé dans tous les aspects de la vie sociale, est contesté au Chili, qui connaît un processus de repolitisation de groupes longtemps exclus de la politique traditionnelle. Ce travail de recherche parcourt différentes périodes de mobilisation citoyenne dans le pays, en se focalisant sur les formes de représentation artistique que prend la radicalisation de l’action collective lors de trois événements : murs de la révolte des lycées en 2011, mouvement féministe de 2018, explosion sociale de 2019 à aujourd'hui. https://journals.openedition.org/socio/12294
