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[texte imprimé]Terres volées : comment la surconsommation en Europe alimente les conflits fonciers dans le monde Amis de la Terre Europe, Global 2000 - VIENNE (AUTRICHE) : GLOBAL 2000, 2013/02, 38 P.
La faim n'est pas due à un manque global de production de nourriture dans le monde mais à un manque d'accès aux ressources et moyens de production par une partie de la population mondiale. En Europe, les populations prennent conscience de l'impact de leurs modes de (sur)consommation alimentaire sur l'insuffisance d'accès aux ressources dans les pays du Sud qui souffrent de la famine. Pour produire les aliments consommés dans les pays du Nord, d'immenses surfaces de terres agricoles sont accaparées par les multinationales de l'industrie agroalimentaire. Pour réduire la pression sur les terres et rééquilibrer les régimes fonciers, il est essentiel de changer les modes de production et les pratiques de consommation des pays riches.
https://www.alimenterre.org/system/files/ressources/pdf/485_ressourcereport.pdf
Ce rapport révèle le rôle central que joue la demande européenne en agrocarburants dans l'accaparement des terres en Afrique. En effet, 4,5 millions d'hectares de terres africaines - soit la surface du Danemark - sont sur le point d'être acquis par des investisseurs étrangers afin de produire des agrocarburants destinés essentiellement au marché européen. Ce chiffre ne reflète que très partiellement la réalité tant les informations sur ce phénomène d'accaparement des terres sont rares. Les agrocarburants entrent ainsi en concurrence avec les cultures vivrières et ce, dans le seul but de faire rouler des autos et des camions en Europe. Non seulement l'approvisionnement en nourriture des populations locales est menacé, mais les prix alimentaires sont poussés à la hausse. Autres conséquences : la perte de pâturages et de forêts, la destruction d'écosystèmes naturels, l'épuisement des ressources en eau et un accroissement des émissions de gaz à effet de serre.
https://www.ritimo.org/IMG/pdf/FoEE_Africa_up_for_grabs_2010_FRENCH.pdf
Ce document est construit sous forme de questions-réponses. De nombreux pays en développement possédant des réserves naturelles ne peuvent en profiter pour aider au développement de l'économie de leurs pays. Les mines, l'exploitation du pétrole et du gaz sont à l'origine de lourds impacts environnementaux. Les principales répercussions sont le changement climatique, la pénurie d'eau, la pollution. Les autochtones sont victimes de violences, de violations des droits de l'Homme et des droits sociaux, de pauvreté. L'exploitation de mines de charbons, de centrales électriques ont de graves conséquences sur la santé des habitants. Les inégalités touchent les femmes, elles souffrent de discriminations. Pour un nombre d'heures de travail supérieur elles sont moins bien payées que les hommes. Les industries extractives doivent cesser de mener les populations dans la misère et la destruction de l'environnement.
Fondée en 1958, la Banque européenne d'investissement (BEI) est le bras financier de l'Union européenne et l'outil majeur d'investissement de fonds publics européens. Elle octroie chaque année plus de prêts que la Banque mondiale. La BEI se comporte comme une banque de développement de la fin des années 1950. Son discours sur l'environnement est plus important que ses actes. Les études de cas réunis dans ce rapport illustrent quelques projets récents financés par BEI. Les principales critiques des associations concernent le manque d'attention portée à l'environnement, aux aspects sociaux et au contexte juridique local, ainsi que le manque de transparence, son refus de tenir compte des critiques des populations locales. Ce guide aborde le statut juridique de la BIE et ses activités et milite pour une réforme de cet organisme.
https://bankwatch.org/wp-content/uploads/1999/12/EIB-accountable-only-to-market_FR.pdf
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